Cette fois nous y
sommes pour de bon ; pour une fracture, c’est même une fracture
ouverte ! Depuis Giscard, les gouvernements successifs de droite ou de gauche se sont empressés
de glisser la poussière sociale sous le tapis. À vivre à crédit pour contenter
tout le monde, il arrive un moment où il faut payer la fracture, houps
pardon ! la facture et c’est
maintenant. Si Macron n’est pas un génie de la communication politique apaisante,
tous ses prédécesseurs ont été des génies du ″laisser-faire-on-verra-bien″… et
pour voir, nous voyons aujourd’hui ce que ça donne ! Ajoutons à cela la réduction
du mandat présidentiel à cinq ans qui ne fait qu’envenimer les choses. Je ne
sais de quoi demain sera fait. Je suis inquiet sur la sortie de crise. Je
comprends qu’une femme seule, aide-soignante avec 1200 € et deux enfants ne s’en
sorte pas. Je comprends moins qu’en cassant tout, cela permette de mettre de la
margarine dans les épinards. Certes ça défoule de casser ce que l’on ne peut
avoir, mais ce n’est pas une solution. Je sais que la majorité des
″gilets-jaunes″ ne sont pas des casseurs. Cela dit, ils sont un peu niais d’avoir
imaginé que sans un service d’ordre bien organisé, il n’y aurait pas de débordements.
Ils souhaitent tous qu’on les entende. Ah ça pour les entendre, je crois qu’on
les a entendus ! Toutefois pour pouvoir dialoguer avec un gouvernement, encore faut-il
qu’il y ait des porte-paroles. Alors ils en désignent huit, immédiatement
contestés par la majorité. Certains projettent
même de former un parti politique et pourquoi pas une assemblée constituante
composée uniquement de ″vrais-gens-du-peuple″, comme en 1789 ? La preuve est
faite, par l’absurde, que les corps intermédiaires sont indispensables dans une démocratie. Même si Bakounine ou
Proudhon prônaient l’ordre sans l’État ; depuis 1871 et la semaine
sanglante (30 000 morts à Paris), nous savons que c’est une utopie. Le
vrai paradoxe de ce mouvement populaire hétérogène et hétéroclite est que tous
veulent plus de services publics à condition de payer moins d’impôts. À moins d’un
miracle de Saint Macron, ce ne sera pas facile à réaliser. Bon courage Manu !
Ah les cons !
1200 euros par mois, très peu les ont dans les contestataires, beaucoup vivent avec 700 euros et parfois moins, à coté de ça il y a ceux qui touchent de 10 000 à 500 000 euros par mois et ces derniers ne paient pas l'impôt en France, ils viennent profiter des services mais refusent de participer à la contribution, pourquoi le peuple devrait continuer à se saigner pour ses gens la?
RépondreSupprimerLe premier soucis de ce président a été de protéger les plus aisé et de taxer les plus humble sous prétexte que ça relancerait le marché du travail, je veux bien, mais ou est le résultat aujourd'hui?
J'ai commencé à travailler à 14 ans, j'ai bossé 46 ans en faisant jusqu'à 65 heures de travail par semaine, je ne suis jamais parti en vacances, je n'en ai jamais eu les moyens, je n'ai jamais fait de ski, de cheval, de tennis, je ne suis jamais sorti de mon département, mes loisirs c'était de longues marches dans ma campagne, ça je pouvais me le payer vu que ça ne coutait rien et j'en profitais pour cueillir des baies sauvages, tu vois un vrai nanti, un de ces cons qui trouvent que cette injustice sociale ne peut pas durer, un de ceux qui trouvent anormal que nos élus ce soient transformer en pilleurs de la République, si il y a des cons ils ne sont pas dans le peuple.
Quand aux casseurs ils n'appartenaient pas au mouvement qui est pacifique, la police les a sciemment laissé entrer sur le parcours pour discréditer la légitimité des revendications, mais ces casseurs venaient des extrêmes et non du peuple
Amicalement
Claude
Ah ! Je l'attendais celle-là : le fameux complot des méchants flics aux ordres d'un État ripoux, finalement complice des casseurs. Et si Macron avait une roue, ce serait une brouette ?
Supprimerle désaccouplement élus/citoyens fait son chemin, le grand soir n'est peut-être pas pour demain matin, patience.
RépondreSupprimerBzzz...
je suis d'accord avec ce que dit Claude mais, là ou je te rejoins jeanmi c'est lorsque tu parles avec justesse des corps intermédiaires et là , parmi les Gilets Jaunes il n'y en a pas. je ne vais pas revenir sur les casseurs, je pense aux actions menées : Qui peut me dire à quoi cela sert il de camper jour et nuit pendant des jours sur un rond point à manger des merguez et à boire des bières en répétant la même Lituanie même si celle ci est juste ?
RépondreSupprimerC'est vrai Jerry que ça devient absurde de camper jour et nuit sur des ronds-points, les choses qui devaient être dites sont dites, maintenant il faut concrétiser tout ça dans les urnes et 2019 nous donne l'occasion de montrer que même pour les affaires européennes on ne fait plus confiance au parti à Macron. Je pense que c'est la meilleure façon d'agir pacifiquement
SupprimerAmicalement
Claude
En 1789 c'est aussi la misère qui fit sortir le peuple. La réponse du roi fut aussi stupide que que celle de Macron. Il y avait déjà incommunicabilité entre les deux parties du royaume. Le "dégagisme" avait déjà, lors de la nuit du 04 août, abattu les privilèges de la noblesse. Cependant ils reconstituèrent un corps intermédiaire avec la Constituante.
SupprimerAttendons de voir ce qui va se passer aujourd'hui...
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SupprimerD'accord avec toi Claude, mais en 2019, nous aurons à choisir entre les partis de Le Pen (la peste), Mélenchon (le choléra), Wauquier (la diarrhée), les Écolos (la prostatite)… et si nous avions tous piscine ce jour-là !!!
SupprimerOui les partis se sont accaparé l'accès au pouvoir et c'est bien la le drame de cette République, les citoyens n'ont plus de choix, il y a pléthore de candidats, mais le choix final est la peste ou le choléra et l'abstention n'est pas la solution, ce n'est pas pour rien que les politiques ne veulent pas comptabiliser les votes blancs, ils savent très bien que ça les obligerait de revoir leur copie si il veulent dégager une majorité, les technocrates se sont accaparé le pouvoir
SupprimerAmicalement
Claude
Je suis retraité, je comprends et suis solidaire des gilets jaunes. J'en ai croisé beaucoup autour de Brest. Ils filtrent la circulation, sans jamais l'arrêter complètement, tous ça sous l'œil "complice" des gendarmes qui ne sont là que pour éviter tout débordement.
RépondreSupprimerLe problème qu'ils soulèvent n'est pas tant de payer des impôts, mais de la multiplication des taxes. À chaque nouvelle loi, une taxe.
Mais à quoi tout ce pognon glané sert-il ? Est-ce que la santé du pays s'améliore ? Non ! Est-ce que la vie des Français s'améliore ? Encore non !
À 17h40 ce samedi 1er décembre à Paris, nous ne sommes plus devant une manifestation mais devant des émeutes qui veulent abattre la République, je ne voudrais pas être ministre...
SupprimerC'est vraiment malheureux et triste de voir ça, mais c'est le fruit de 40 années d'errances politiques, quand on pense aux avions renifleurs de Giscard à l'EPR de Flamanville dont le budget explose sans résultat visible à moyen terme, les politiques depuis 40 ans dilapident l'argent de la République et impose les restrictions au peuple, on a réuni tous les composant de 1789 et qu'on le veuille ou non 1789 n'a pas été propre, une révolte devient très vite incontrôlable, c'est triste et je suis un des premier à m'en attrister.
SupprimerAmicalement
Claude
Cela porte un nom : la PRÉVARICATION et c'est à l'origine de toutes les révolutions. J'aime 1789 et je hais 1794. Toute manifestation en France si elle n'est pas strictement encadrée risque toujours de déraper en émeute. Nous y sommes ! Les gamins des banlieues en profitent pour venir casser ce qu'ils n'auront jamais. Et nous avons encore la chance que les islamistes n'en profitent pas pour aller encore plus loin...
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SupprimerNotre démocratie est en péril . A qui la faute . Qui pourrait aujourd'hui apaiser la colère justifiée des bas salaires , le désarroi des CDD , le manque d'avenir des habitants des citées , citées abandonnées depuis des années à Chite Marlboro pour entretenir toute la famille .Les possédants ne lâcheront rien . Avec qui veux- tu encadrer les manifs ? les syndicats n'existent plus ,le monde du travail fonctionne avec des prestataires de service qui ne peuvent revendiquer sinon ils sont virés .Dans des périodes aussi critiques on casse ou on va à l'église ou à la mosquée ou chez Marine . Manu voulait le pouvoir qu'il assume , qu'il se dé...... surtout qu'il cesse d'être méprisant .
RépondreSupprimerAvec le temps tout s'arrange disait mon admirable père .
Ce matin je suis allée dans un point relais récupérer un colis , le commerçant écoutait le coran sur son portable très fort dans sa boutique à Montmartre .
J'espère qu'à terme tout finira sans bain de sang...
RépondreSupprimerJe crains pour demain, 4ème édition à Paris. J'espère que ce sera la dernière. En tout cas, je n'ai pas compris pourquoi le Président n'a pas réagi dès le début ??? Bon week end.
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