Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

jeudi 28 juillet 2016

Sport et morale

Le CIO serait-il aussi vermoulu que la FIFA ? Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du monde en ce moment, ça nous nous en apercevons tous les jours et le sport n’échappe pas à la règle. Comme disait W. Churchill à propos du secret de sa santé à 90 ans passés : « Sport, no sport, never sport !... ». Il faut avoir en tête que le business du sport représente 450 milliards d’Euros avec une croissance de 4% par an (presque autant que celui de la drogue et des armes). Une décision « décevante », un jour « triste » ou « noir ». Plusieurs agences antidopage et des sportifs ont déploré, depuis dimanche 24 juillet, la décision du Comité international olympique (CIO) de ne pas exclure la délégation russe des Jeux olympiques de Rio. Cette décision a été annoncée quelques jours après la publication du rapport dit « McLaren » commandé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) révélant le système de « dopage d’Etat » dans le sport russe. Sur la base de ce rapport, l’agence avait aussitôt appelé à l’exclusion de la Russie des JO 2016 et de tous les événements internationaux. Notre tonton Vladimir est passé par là en montrant ses dents et ses dollars pour que la décision soit si timorée. Le baron P. de Coubertin doit se retourner dans sa tombe. De toute façon depuis 1936 et les jeux nazis l’esprit olympique est mort. Une fois de plus les ″affaires sont les affaires″ et elles commandent à la morale. J’ose espérer que nous n’aurons jamais les J.O. à Paris, pourquoi pas Tombouctou ou Kaboul ? Ah les cons !

vendredi 22 juillet 2016

...une époque formidable !

Autrefois les CRS surveillants de plages étaient là pour sauver de la noyade les imbéciles qui, présumant de leurs forces, essayaient de battre des records de natation. Ces policiers étaient jeunes et beaux et faisaient tourner les têtes des jeunes filles. Aujourd’hui il en va tout autrement, nos braves CRS sont ″armés-jusqu’aux-dents-prêts-à-bondir″ et sont sensés nous protéger des tireurs isolés en manque de carnages estivaux. Les destinations de vacances exotiques se réduisent comme peau de chagrin, par manque de sécurité hors d’Europe. Alors tout le monde se rabat sur les plages françaises. Si par malheur il arrivait un attentat, où iraient les millions de baigneurs ? Faudra-t-il alors faire comme les Israéliens en armant chaque baigneur pour son auto-défense ? J’imagine ce que seraient les disputes pour les places sur le ″parking de la plage″ aux heures d’affluence, une hécatombe ! Toutefois en période de chômage une opportunité pour les meilleurs tireurs (parfois j’ai honte de mes articles et c’est le cas aujourd’hui !) Ah le con !


lundi 18 juillet 2016

Ce crétins a gagné !


Les décérébrés qui cherchent à  diviser les Français ont gagné, bravo ! Les trois jours de deuils ne sont pas terminés que déjà des paroles fielleuses s’élèvent de l’opposition. « On aurait pu empêcher ça ! », « Le gouvernement est incapable de protéger les Français ! » Même Jupé, d’ordinaire si réservé, y va de sa bile. Comme si notre protection était une question de droite ou de gauche. Si c’était le cas, comme j’aurais envie de tirer moi aussi dans le tas ! Hélas les élus de la nation, avant de penser au bien commun, ne pensent qu’à une chose…être réélus et à quel prix ? Mais peu importe, fusse au prix du mauvais goût, de la lâcheté et de l’ignominie !  Je suis écœuré par tant d'imbécillité. C. Estrosi, en premier, le soir même de l’attentat contre ″SA″ ville commençait à déverser des tombereaux de  fiel sur l’Etat et son exécutif. Mais il oublie simplement une chose, c’est qu’il est le premier magistrat de SA ville et devrait au moins autant culpabiliser que le ministre de l’intérieur.

Malheureusement ce seront les extrêmes qui récupéreront les pots cassés en nous expliquant qu’ils sont neufs et qu’avec eux « plus jamais ça » Ah les cons !

vendredi 15 juillet 2016

Écrire c’est ne pas mourir…tout de suite !

En entrant dans une librairie, voyant la masse considérable de livres publiés tous les ans, je me demande toujours pourquoi en faire un de plus ? Écrire est une extravagance d’une folle vanité, pourtant aussi d’une grande naïveté. Cependant c’est un plaisir solitaire extrême, voir les mots que l’on a pensés imprimés dans un livre,  ce dernier posé à la devanture d’une librairie est (presque) aussi fort qu’un orgasme. Pourtant la relecture de ma prose me donne toujours l’impression que c’est un autre qui a pondu le livre et je deviens alors le critique le plus intransigeant de moi-même. Serait-ce alors le début de la schizophrénie ? ″Je″ est-il un autre ? Un autre qui écrirait à ma place ? Si c’est le cas, il va falloir que je lui botte le cul car depuis deux ans il n’a toujours pas terminé son prochain livre. Il ne lui reste que deux chapitres, ce n’est pourtant pas la mer à boire ! Pour un polar la fin est primordiale alors ″l’autre″ a peut-être raison de prendre son temps.

Déposer des mots sur un papier dans l’espoir que d’autres, après nous, les liront est une façon de se prolonger. Même pour Nabila qui a ce point commun avec V. Hugo, ils se sont servis de mots pour composer des phrases, pourtant font-ils le même métier ? C'est une autre question ! Je crois, un peu comme les Égyptiens de l’antiquité, que l’on ne meurt définitivement qu’après la disparition de notre nom dans la mémoire des autres. Est-ce pour cela que j’écris ?  Je n’en sais rien moi-même. Toutefois il y bien d’autres façons de laisser un bon souvenir après notre départ, ne serait-ce qu’en essayant d’être le moins con possible… 

jeudi 7 juillet 2016

Panem et circenses 2

L’empereur Vespasien (Imperator Caesar Vespasianus Augustus) , celui-là même qui fit payer l’accès aux  édicules de soulagement des envies pressantes et qui est sur la photo, Vespasien donc, comprit très vite que pour avoir la paix sociale à Rome, il fallait donner au peuple deux choses : DU PAIN ET DES JEUX (jeux du cirque). S’est-on éloigné de ce principe de gouvernance depuis ? Que non !
Le pain aujourd’hui s’est transformé en moyens de le gagner, à savoir le travail et les jeux sont restés à l’identique, sauf que les équipes de foot ne s’étripent plus devant le public, ce que certains regrettent, cela donnerait du piquant à la chose (LOL). Il est fort à parier que la courbe de popularité de nos dirigeants actuels est parfaitement corrélée aux résultats  de l’équipe de France pour l’EURO 2016. Souvenons-nous de la popularité chiraquienne de 1998 après la coupe du monde (achetée ?).  En cela la France n’a pas bougé d’un poil, 2000 ans après la disparition de nos colonisateurs Latins.

Bien-sûr que rien d’autre ne compte que la courbe du chômage et que les résultats des tapeurs de ballons ronds. Nous sommes à un tournant de société. Seul l’argent est roi, rien n’est plus chic que de ″gagner de la tune. On massacre les hommes et la nature, mais ce qui trône en tête de tous les médias ce sont les résultats du foot et du tour de France. Un camion piégé pète à Bagdad tuant 200 personnes cela fait 3 minutes au J.T. contre 10 pour le foot. Le poisson est devenu une mine de mercure, mais tout le monde s’en tape. Sur quelle planète vivons-nous ? Les solutions ? D'un côté les nihilistes prêts à tout faire péter sans aucune idée de construction et de l'autre les "après moi le déluge, je veux du pognon tout de suiteAh les cons !...

samedi 2 juillet 2016

L'Europe, l'Europe, l'Europe...

Au mois d’avril, j’ai publié un ″post″ sur la question Turque où je disais : « Les diplomates Européens racontent des carabistouilles aux Turcs pour les inciter à garder les migrants venus du Moyen-Orient, tout en pensant : Cause toujours vous n’entrerez jamais dans l’Europe . Les mensonges d’État débouchent toujours sur des conflits armés ». En quelques jours la géopolitique de l’Europe occidentale s’est complètement retournée. Je ne suis pas si sûr que les Turcs aient une envie folle de rejoindre une structure en complète désagrégation. Je pense, comme François Hollande, que si l’Europe ne coupe pas très rapidement la branche Britannique, la gangrène risque de se propager dans d’autres états qui ne se sont agrégés que pour recevoir des subventions ou se protéger d’une Russie très agressive. Je pense également que la plupart des fondateurs (France, Allemagne, Italie, Benelux) pensent comme moi, l’Europe doit être un peu plus qu’un marché d’intérêts commerciaux commun. Pour que cette merveilleuse idée progresse il faut impérativement définir une véritable charte avec un échelonnement de décisions politiques allant vers une fédération. La condition d’une réussite étant une très large communication autour de la rédaction de cette charte avant de la faire adopter par l’ensemble des peuples fondateurs. Une fois cette charte acceptée par tous, et seulement à ce moment-là, le noyau pourra s’ouvrir vers d’autres  agrégations. La seule condition de réussite d’une telle entreprise est de savoir quels sont les hommes capables de porter un tel projet ? Ceux qui sont en place sont ceux qui ont miné toute tentative de rénovation, par égoïsme, prévarication et pusillanimité. Ce n’est certainement pas vers eux qu’il faudra se tourner. Ah les cons !