Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

vendredi 29 mai 2015

De réformes en réformes…

Pourquoi s’inquiéter de la fin de l’enseignement de deux langues déjà mortes qui entraînerait leur extinction définitive ? La question était posée le 02 Mai sur France Inter au philosophe Régis Debray, que l’on ne peut qualifier de dangereux réactionnaire. Question donc sur la réforme du collège. Il a tenu à rappeler à la gauche certaines évidences : « Il y a deux fondamentaux, l’effort de l’élève et l’autorité du maître. Ça paraît banal mais l’enseignement est un lieu d’exigence. On l’admet pour le sport. On ne fait pas un 100 mètres en douze secondes sans exercice, sans persévérance, sans répétition. Il faut acquérir des disciplines. La civilisation, ça n’est pas le Nutella, c’est l’effort. Et l’autorité du maître est fondée sur le savoir, le maître sait des choses que l’élève ne sait pas et donc il y a une hiérarchie. Elle est fondée sur le travail et l’effort qui sont plutôt des valeurs de gauche me semble-t-il. Et quand on attaque la mère, le latin, je crains pour la fille, le français ».

À travers cette réforme, Régis Debray craint surtout de voir l’école reproduire les « vices du monde extérieur : zapping, surfing, cocooning, marketing qui feraient de l’élève un client ». Une énième réforme qui nous ferait encore reculer dans le classement à l’image de l’Eurovision ? Je ne sais ce qu’il faut faire, mais ce que je sais, c’est qu’aucune réforme n’a produit de bons résultats depuis plus de quarante ans. Ah les cons !...

vendredi 22 mai 2015

Mon premier livre ÉTRANGES NOUVELLES qui n’était plus disponible que sur la toile sera publié sur papier chez « Mon petite éditeur ». Il sera disponible à partir de la fin du mois de Mai dans toutes les bonnes librairies et même dans les mauvaises ou directement ICI Il doit également être référencé à la FNAC. Ce sont 24 nouvelles drôles ou dramatiques, petits récits du monde, parfois étrange, qu’est le nôtre.

 L’étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté, disait Charles Baudelaire


Extrait : (…) Cette acquisition était l’acquittement des dettes de jeu du propriétaire en titre et allait faire du notaire Gayzeau, le seigneur de Monmartel, son rêve serait concrétisé après l’enregistrement à la chambre royale des comptes. Démarche difficile pour un roturier, mais pas impossible en ces périodes où le trésor royal de Louis le quinzième fermait les yeux sur l’authenticité des quartiers de noblesse, pour qui savait graisser les bonnes pattes. En revanche Jean Malbay avait tout perdu en deux nuits, sa fortune, son domaine et jusqu’à son nom. (…)

vendredi 15 mai 2015

Sophie

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


V. Hugo (quelques vers pour ma fille)

vendredi 8 mai 2015

Terroriste ou pied-nickelé ?

Voilà maintenant les terribles guerriers de l’islam lancés dans le djihad contre les églises. Heureusement qu’ils ne recrutent pas à Polytechnique ! Dans toutes les armées du monde, avant le combat, le soldat doit faire ses ″classes″, ce qui implique une formation au maniement des armes. Pour le djihad  il en va tout autrement ! C’est allah qui assure indirectement cette formation, le problème est que ses sergents instructeurs manquent eux-mêmes de compétence. Alors survient ce qui ne manque jamais d’arriver à un combattant amateur et maladroit ; il se tire, tout seul, une balle dans la jambe. Que faire en pareil cas ? Appeler le SAMU bien-sûr ! Et voilà notre lapin-crétin, au Q.I. de moule cuite, embarqué dans une ambulance. Heureusement que cette bonne fille de République, qu’il honnit tant, est là, avec ses services publics, pour le sauver. Pour lui, la guerre sainte fut un Blitzkrieg, une ″guerrounette″ en quelque sorte, où il a quand-même réussi à faire un blessé. En revanche tintin pour les 7000 vierges du paradis (depuis le temps, si elles servent à tous les combattants, elles ne doivent plus être très fraîches !) Finalement au propre comme au figuré ils n’ont pas d’autres ennemis qu’eux-mêmes ! Malheureusement ceux qui reviennent vivants de Syrie, eux sont formés et dangereux, s’ils pouvaient être tous aussi maladroits… ah les cons !

vendredi 1 mai 2015

Néo-cléricalisme.

La France est une République laïque, elle respecte toutes les convictions et croyances. Et cependant, au regard du principe de séparation des Églises et de l’État, la République doit-elle, financer les lieux privés de culte avec l’argent public, s’impliquer dans la formation d’imams et développer les établissements scolaires privés sous contrat. Voilà la nouvelle proposition du Parti Socialiste qui risque fort d’alimenter la ségrégation sociale et idéologique. C’est aussi donner des bâtons à la droite extrême pour se faire battre. De ce fait elle deviendrait, pour de mauvaises raisons, la dernière à défendre la Laïcité ? Et le front de gauche me direz-vous ? Silence radio sur le sujet ! « Dans aucun des actes de la vie civile, politique ou sociale, la démocratie ne fait intervenir, légalement, la question religieuse. Elle respecte, elle assure l’entière et nécessaire liberté de toutes les consciences, de toutes les croyances, de tous les cultes, mais elle ne fait d’aucun dogme la règle et le fondement de la vie socialedéclarait Jean Jaurès le 30 juillet 1904, Une politique néo-cléricale ne peut tenir lieu de projet social. Dans ces conditions pourquoi ne pas étendre le concordat encore en vigueur en Alsace et en Moselle au reste du pays ? La gauche trahirait-elle les dernières valeurs qui la fondèrent au début du 20e siècle ? Certes ce ne sera pas la première fois, ah les cons !