Être de gauche ou de droite ne veut pas dire que nous trouvions notre bonheur
dans la brochette des zozos qui pérorent à longueur de J.T. sur ce qu’ils ont
fait, ou sur ce qu’ils feront pour nous garantir un avenir radieux. Comment
mesurer ce ras-le-bol ? Oh la réponse est simple : COMPTABILISER LES BULLETINS BLANCS. En 2014, une loi a été votée en faveur d’une certaine
reconnaissance du vote blanc. En effet cette loi ne modifie que symboliquement
le code électoral : les votes blancs seront désormais comptabilisés séparément
des votes nuls et c’est tout. En d’autres termes, ceci veut dire que, dans
l’hypothèse (volontairement absurde) où le vote blanc ferait 90% des suffrages,
le candidat avec 10% l’emporterait tout de même. Toutefois si cette
comptabilité était appliquée, nous verrions alors remonter les taux de participation
et pourrions mesurer le nombre des déçus de la politique politiciennes. Une
autre réforme pourrait nous faire retrouver
le chemin des urnes : À la première condamnation, radiation À VIE de
l’éligibilité. Comment continuer d’accorder notre confiance à ceux qui
trahissent le code pénal qu’ils sont chargés de défendre ou qu’ils élaborent ?
Comment croire les ″Faites ce que je dis et non ce que je fais″ ? Mais alors
comment des corrompus notoires, heureusement peu nombreux et dont les noms sont
sur toutes les lèvres, tiennent-ils en place ? Là aussi la réponse est
simple : LE CLIENTÉLISME. En accordant par-ci, par-là, une place en crèche, un poste à la mairie, ou encore un marché de travaux municipaux. Tous ces
petits arrangements entre amis, font des voix qui viendront s’ajouter dans le
plateau d’une balance électorale, souvent tout près de l’équilibre. Ces
quelques centaines de voix feront la différence. Ah les cons !
Pourquoi ce blog ?
Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...
vendredi 25 septembre 2015
vendredi 18 septembre 2015
Homme Politique ou Homme d’État ?
Quelle est la différence ? Si la France est aussi peu considérée
dans le monde et à ses propres yeux, c’est précisément que nous n’avons plus,
depuis longtemps, d’Hommes d’État. Nous n’avons plus que des politiques. Pour
les hommes (ou femmes)
politiques, le but ultime est d’être élu ou réélu. Toutes leurs actions seront
alors tournées vers la consécration des urnes. Peu importe les parjures, les
changements de cap, les mille petites bassesses de la cuisine électorale. En
revanche un homme d’état est capable de subir l’opprobre général, quand il sait
que sa proposition ou sa réforme est pour le bien de la nation. Même si
passagèrement sa cote de popularité doit en être affectée. Des noms ? Oh
c’est simple en dehors de De Gaulle, Simone Veil ou Robert Badinter qui pour
moi, à l’instant où j’écris ces lignes, sont les seuls noms qui me viennent à
l’esprit ; tous les autres sont des politiques, plus attachés à leur
élection ou nomination, qu’au bien collectif. Mais qu’est ce qui les attire
tous ? Le gout du lucre ? Même pas (Sauf Rachida D.), c’est que St Augustin
appelait la Libido dominandi autrement
dit LE DÉSIR DU POUVOIR. En y réfléchissant, il y a une troisième catégorie,
celle de ceux qui pour n’avoir rien fait se voient propulsés en haut des
sondages de popularité, mais seulement une fois à la retraite. Ah ça ils
portaient beau et savaient tâter le cul des vaches au salon de l’agriculture. Dans
deux siècles, qu’aura retenu l’Histoire de tous ces noms qui passent ? Ah
les cons !
vendredi 11 septembre 2015
Émotion réflexion
Il aura fallu la photo de ce petit garçon pour que l’Europe s’émeuve et
prenne conscience qu’il y a un ″léger″ problème lié à l’émigration. Et encore pour nous
Français, c’est la réaction spontanée de milliers d’individus qui semble
vouloir faire bouger nos dirigeants peu enclins à l’hospitalité. Il y a 30 ans
je travaillais et vivais en Algérie et l’origine du problème était déjà sous
mes yeux. 50% de la population avait moins de 15 ans. Posant la question à mes
amis algériens du devenir de
toute cette jeunesse dans 20 ans, ils levaient les yeux au ciel et me
répondaient : « maktoub » (C’est écrit). Nous subissons l’incurie
des politiciens corrompus et prévaricateurs des pays du tiers-monde. Il est à
présent trop tard pour agir sur les causes, nous ne pouvons qu’essayer
d’organiser les conséquences. Il serait quand-même nécessaire que nos gouvernants
réfléchissent à deux fois avant de dérouler le tapis rouge à des tueurs sanguinaires
comme Kadhafi ou pire encore à inviter au défilé du 14 Juillet, à la place
d’honneur, Bachar el Assad. Flambi ne fait pas mieux avec sa visite d’État en
Azerbaïdjan une démocratie à la ″Tonton Joseph″. Le prétexte de vendre des
Rafales vaut-ils de se salir les mains en recevant ces dictateurs ? Ah les
cons !
vendredi 4 septembre 2015
Programmes
Nous entrons (comme tous les ans) dans une nouvelle période électorale.
Ah ça plait à nos élus, ça ! Élus dont le plus cher désir, voir le seul,
dans la vie est… d’être réélu, bien sûr ! (Même Balkany continue à
s’accrocher à sa mairie) Donc nous allons crouler sous les programmes. Et pour
commencer, ceux des républicains. Ce
qui me fait doucement rigoler, c’est qu’il va leur falloir une imagination d’enfer
pour nous expliquer pourquoi ils n’ont pas appliqué ce qu’ils vont nous
proposer, alors qu’ils étaient aux affaires. Ceci vaut aussi pour la majorité
qui, sans grande conviction d’ailleurs, nous dira que demain sera plus lumineux
qu’hier et qu’ils ont réussi à faire baisser de 0.0001% la courbe du chômage. À
droite les primaires vont être un régal pour les yeux et les oreilles, les
planchers de leur siège social vont être rayés avec toutes ces dents qui
s’allongent. Je dois dire que le spectacle politique me ravit un peu plus
chaque jour. Notre ami Narkozy, tel un Poutine en goguette nous a montré cet
été ses muscles en Corse, aux côtés de sa grande gourdasse. Flambi, lui est
resté très discret de ce côté-là, où était-il ? Nul ne le sait…et surtout
on s’en tape ! Quant au FN : « No comment », les guerres intestines continuent. Qui finira par leur dire que leur crédibilité au fil des
attaques qu’ils mènent les uns contre les autres ne fait que les discréditer.
Cela dit, je continue à voter, mais sans conviction, ah les cons !
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