Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

mardi 28 mai 2013

Disparition des éditeurs…

La disparition des points de vente de second niveau, celle des diffuseurs régionaux, la politique discriminatoire de la Fnac de ne plus vouloir travailler qu’avec des fournisseurs pouvant établir des factures EDI, c’est à dire dématérialisée font que le chiffre d’affaires a chuté en 2012 de 25 % pour certains petits éditeurs. Ils devront faire face à la disparition des libraires de quartier ou de chef-lieu de canton et même de certaines grandes librairies. Les impayés se multiplient. Certains éditeurs, comme le mien, n’ont plus que des bénévoles pour continuer, vaille que vaille, à publier des auteurs inconnus du grand public. Mais me direz-vous Amazon commence à éditer. Da Vinci code n’aura aucun problème pour trouver à se faire publier par les ″amazoniens″. Qui osera publier un inconnu demain ? L’un de vos commentaires disait : « De plus en plus de gens écrivent, de moins en moins de gens lisent » alors à quoi bon continuer ?

vendredi 10 mai 2013

Vous disiez 300 pages ?


« Le talent, ce n'est pas d'écrire une page, c'est d'en écrire trois cents ».  Jules Renard

Il avait tout compris le père Jules ! Là réside toute la difficulté, même pour trois cents mauvaises pages !
Combien de personnes me disent : 
Moi aussi j’ai commencé un livre, il faudrait que je m’y remette.
Et tu as commencé quand ?
Il y a dix ans.
-  Tu as écrit combien de pages ?
Oh, au moins une bonne cinquantaine…
Le vrai plaisir de l’auteur, après plus d’un an de labeur, de doutes et ces p*** de b*** de trois cents pages de m***, c’est d'écrire le mot "FIN". Comme pour le vélo, c’est au moment où l’on sort de la douche que c’est bon ! Mais après il faut vendre, non pas pour gagner de l’argent, mais pour espérer que l’éditeur n’en perde pas…

vendredi 3 mai 2013

Non je ne crache pas dans la soupe !...


Les auteurs n’ont pas le choix des réseaux de distribution de leur travail (moi le premier). La vente des livres numériques n’est pas en question, là les libraires sont encore démunis. En revanche, le comportement des cybermarchands comme Amazon, champion mondial du cynisme fiscal, ravage les libraires, les diffuseurs, les distributeurs, et pourquoi pas demain les éditeurs ? Non seulement ils vendent des livres numériques mais surtout des livres papier. Ils sont favorisés par les collectivités locales qui voient d’un œil bienveillant leur implantation sur leurs territoires. Ces mêmes collectivités locales ne s’imaginent pas les dégâts que fera ce géant mondial dans des secteurs déjà très précarisés. La création d’emplois si elle est au prix de la destruction d’autres ne présente aucun intérêt. Pourquoi mes livres vendus en librairies 14 €, sont-ils proposés chez eux à 13.30 € ?...

Mes livres papier : Sans Tête  Affaires étranges...
Mon livre numérique : Étranches Nouvelles