Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

jeudi 29 décembre 2016

Faites ce que je dis, pas ce que je gagne !

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Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a exercé des options d’achat d’actions, ou stock-options, attribuées au titre de sa rémunération variable, qui pourraient lui permettre d’empocher plus de six millions d’euros de plus-value, selon un document consulté mardi 27 décembre par l’AFP. De plus, la rémunération totale de Carlos Ghosn passe de 2,67 à 7,22 millions, soit une augmentation de 167%. La nouvelle passe mal car les autres salaires du groupe sont, eux, gelés. On croit rêver, c’est un peu comme si on gagnait le gros lot du Loto tous les mois. Mais que fera-t-il de tout cet argent ? Il arrive un stade, où même après avoir mis votre descendance à l’abri du besoin pendant 100 ans, vous ne savez plus quoi faire pour dépenser tant de richesses, même avec beaucoup d’imagination ! Outre la question morale, ces rémunérations folles posent un problème économique. Quand le dirigeant est plus riche que son entreprise, le déséquilibre risque de mettre en danger la survie même de la société qu’il dirige. Où est la mission sociale de l’entreprise dans ces conditions ? Une entreprise doit pouvoir créer de la richesse, mais pour elle-même en premier, ensuite pour ses salariés et enfin pour son dirigeant. Quand cet équilibre est rompu, la chute n’est pas loin. Ah le con ! 

dimanche 25 décembre 2016

C’est Noël deux articles cette semaine !

Troisième membre d'un gouvernement jugé par la Cour de justice de la République (CJR), Christine Lagarde, reconnue coupable, a pourtant été dispensée de peine et a échappé à la prison. Selon la CJR, l’ancienne ministre de l‘économie « s’est impliquée personnellement dans la décision de ne pas faire de recours contre l’arbitrage » dans la procédure pénale entre Bernard Tapie et l’ancienne banque publique Crédit lyonnais. Décidément nous sommes bien devenus une république bananière, on croirait un arrêt de la cour de justice du Gratemoila ! On voudrait favoriser les extrêmes de droite ou de gauche, on ne s’y prendrait pas mieux !  Allez expliquer à un gamin des banlieues qui vole un scooter d’une valeur de 2000 € qu’il doit aller en prison, alors que de favoriser un vol d’État de 400 millions n’est pas sanctionné ! Moi j’y renonce, faute d’argument. La Fontaine avait raison : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de la cour seront blancs ou noirs ». Rien n’a donc changé depuis le XVIIe siècle ! Un jour tout cela finira mal et nos dirigeants seront étonnés. « Mais quelle faute avons-nous donc commise pour que le peuple se révolte ainsi ? ». La grande Duduche avec ses airs de marquise effarouchée devrait aller au trou, avec les dealeuses, les voleuses, les maquerelles et toutes celles qui n’ont pas moins ni plus mérité qu’elle. Elle va pouvoir continuer ces prédations sur les pays en voie de développement pour les contraindre à réduire encore leurs déficits, accélérant un peu plus la misère du peuple.  Elle pourra épouser Cahuzac qui vient de divorcer. Ah les cons ! 

vendredi 23 décembre 2016

Nations Unies ou désunies ?

À quoi peut bien servir ce machin, comme disait le Général ? Oh mais il est utile ! Diront certains. Ah oui, il pond des résolutions fermes et définitives que personne ne respecte. Depuis sa création, le  25 juin 1945, combien de guerres a-t-il empêché ? À peu près aucune ! Il se contente d’observer les belligérants s’entretuer. Toutefois, fait positif : il compte les morts. L’ONU pouvait-il protéger les populations de la ville martyre d’Alep ?  Sans l’accord de la Russie : NON. Notre Vladimir 1er, tsar de toutes les Russies est tout-puissant, il impose, il dicte, il ″maîtredumondise″ en toute impunité, sans que personne n’ose lui opposer ne serait-ce qu’un regard de travers. Ce n’est certainement pas le peroxydé américain qui s’opposera à lui l’année prochaine, bien trop content de pouvoir faire du business avec lui. Donald n’a de morale que pour le Dollar. Et l’ONU continue imperturbablement à prendre des résolutions. Il est vrai qu’il ne fait pas toujours bon vouloir imposer la paix. À trop en faire au Congo (ex Zaïre), Dag Hammarskjöld, le 18 septembre 1961, l’a payé de sa vie, dans un attentat, houps ! pardon un ″accident d’avion″. Ce n’est pas le prix Nobel de la paix qui lui fut décerné à titre posthume que le consola. Depuis ses successeurs sont beaucoup plus prudents. Alors ne faut-il pas réformer fondamentalement cet organisme pour lui donner une véritable efficacité ? Si un seul des ″cinq grands″ peut continuer à bloquer tout processus décisionnel par son droit de véto. Cet organisme international ne produira jamais que de l’eau tiède. Et au final si chaque pays membre devait s’engager à respecter les décisions de tous pour le bien collectif, ce serait une vraie révolution. L’ONU meurt doucement de la même maladie que la vieille Société des Nations qui n’empêcha pas le réarmement de l’Allemagne en 1935. Ah les cons !
Joyeux Noël quand même ! 

vendredi 16 décembre 2016

C'est l’aéroport volant...

Nous Français, sommes gens bien difficiles à gouverner et peut-être le peuple le plus étrange au monde ! Un exemple ? : Matignon évoque maintenant le contentieux européen en cours et l’indisponibilité des forces de l’ordre, mais assure qu’il ne s’agit pas d’un abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Refiler la patate chaude au gouvernement suivant devient une règle d’or en matière de gouvernance française, de droite ou de gauche. Ce fut le cas, pas si lointain, pour les portiques de péages automatiques. Les uns commandent, les suivants se dépatouillent avec le mistigri, face à la rue ! Ne riez pas, les portiques nous ont coûté un bon milliard pour rien ! Nos voisins Allemands sont morts de rire en nous regardant. Pour construire un nouvel aéroport, il nous faut rien moins que 40 ans de pourparlers, d’enquêtes de voisinages, un référendum, une décision du tribunal administratif, un recours, une nouvelle décision favorable au projet, un arrêté préfectoral et… rien ? Ach ces Franzouzen me font rikoler ! L’alternance politique tous les cinq ans ne favorise en rien les stratégies à moyen terme et encore moins à long terme. Combien aura coûté ce non-aéroport en 40 ans de tergiversations administratives, de coup de menton policiers et de reculades gouvernementales ? D’un côté un aéroport peu utile si ce n’est pour les poches de Vincent Bolloré et Martin Bouygues, en face une bande de baba-cools fumeurs de pétards qui manipulent des paysans expulsés. Qui l’emportera au bout du compte ? La suite au prochain numéro ! Et le feuilleton des portiques écotaxes n’est toujours pas terminé, c’est la droite qui, après son retour aux affaires et par effet boomerang, va se les reprendre en pleine figure, drôle, non ?…  Ah les mauvais cons !

vendredi 9 décembre 2016

Pauvre Marianne

Tous les indicateurs sociétaux nous montrent que nous revenons au 19e siècle. Les Lumières s’éteignent, comme elles se sont éteintes une première fois à la fin du 18e. Il fallut attendre le début du 20e pour retrouver, après la séparation des Églises et de l’État, une société laïque apaisée des antagonismes religieux. Ces mêmes Églises (Cathos, Juifs, protestants) avaient compris l’intérêt qu’il y avait à ne pas chercher le pouvoir civil. Le corollaire en fut  la liberté de culte. Dans toute l’Europe se lève, aujourd’hui, un vent ultralibéral, xénophobe, pro-religieux, anti-avortement, au nom de la bonne vieille morale chrétienne et des soi-disant bonnes mœurs. Mais cette vague, qui se dit libérale, est en contradiction avec elle-même. Le mot LIBÉRAL ne vient-il pas de LIBERTÉ ? Or ceux qui se disent libéraux se trouvent être contre toute liberté de croire ou de ne pas croire. À partir du moment où je ne me reconnais dans aucune vérité révélée, c’est moi qui suis libre par rapport à toute moralité édictée par les religions. Il est vrai que l’avortement, pour une femme, est un acte grave, devant lui faire se poser des questions. Questions par rapport à elle-même et non par rapport à ce que dit l’évêque, l’imam ou le rabbin Trucmuche, parlant au nom d’un dieu hypothétique. Demain la contraception sera remise en cause, le mariage pour tous annulé, le planning familial interdit, l’homosexualité de nouveau pénalisée, et pourquoi pas ce blog censuré ?… Retour vers le : « Travail, Famille, Patrie », maréchal nous revoilà ! J’enrage de voir que Sarko voulait enterrer 68 et qu’il y est parvenu ! Ah les cons !

vendredi 2 décembre 2016

FIDEL ?

Facile d’être Fidel quand on est Castro ! Oui je sais elle n’est pas neuve, mais elle me plait à moi, na !

Voilà un homme tout en ombres et lumières : Icône révolutionnaire pour les uns, assassin et tortionnaire pour les autres. Les journalistes sont extraordinaires, pour nous donner une idée du sentiment qu’éprouve le peuple à son égard, ils interrogent les Cubains qui font la queue pour pleurer devant son cénotaphe ! Tu penses bien que ceux qui le vomissent ne sont pas là, crétins de journaleux ! La vérité n’est jamais dans le blanc ou dans le noir mais toujours dans le gris. Quand une révolution ou une guerre éclate, on sait quand elle démarre, mais on ne sait jamais où et quand elle s’arrêtera et cela quel que soit l’époque ou le lieu. Cuba n’a, hélas, pas échappé à la règle. Une fois le pouvoir bien en main, Fidel ne l’a jamais lâché et pour le garder il n’a jamais hésité sur la violence des moyens ! Pour m’y être rendu, il y a dix ans, j’ai constaté des avancées sociales magnifiques : la médecine de qualité gratuite, l’instruction obligatoire pour tous, la culture populaire. En revanche aucune liberté de parole et une surveillance constante des touristes par de «gentils-étudiants-qui-sont-ravis-de-nous-accompagner-où-nous-voulons-aller !». Impossible de se promener seul dans les rues. Alors ceux qui vouent Fidel aux gémonies et ceux qui l’encensent sont tout aussi stupides. Mais les journalistes ont besoin de sensations fortes pour les communiquer à leur public, alors on donne dans le pathos, tant d’un côté que de l’autre ! ah les cons !