Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

jeudi 31 octobre 2013

Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. (Colette)

C’est toute la difficulté de l’exercice ! La langue française comprend entre 140 000 et, si l’on inclue les langues régionales, 270 000 mots. Le choix des permutations possibles est donc infini pour décrire une idée, un personnage ou une situation. Chaque auteur, si l’on exclut les odieux plagiaires (non je ne donnerai pas de noms !), doit faire en sorte d’organiser tout cela pour que le lecteur y trouve un intérêt et ait envie de continuer, puis d’y revenir. Mais l’essentiel est de rester cohérent et surtout crédible. J’avais bien pensé au scénario d’une mère élevant une enfant cachée dans le coffre de sa voiture ; mais finalement j’ai abandonné cette idée, la jugeant peu vraisemblable. J’avais même imaginé un personnage petit, assez vilain, végétarien, ne buvant jamais d’alcool, impuissant, affublé d’une moustache et d’une mèche ridicules qui, voulant dominer le monde, l’embrasait dans une guerre sanguinaire faisant près de cent millions de morts ; mais je l’ai abandonné, pas assez réaliste !
Plus sérieusement, la réalité dépasse toujours les imaginations les plus fertiles. Les turpitudes humaines sont hélas sans limite et souvent les mots manquent pour exprimer l’horreur…


Mes petites histoires :

lundi 28 octobre 2013

Oui je sais pour une fois aucun rapport avec la littérature ou l'écriture. Cette photo est prise hier soir, là où je me baignais l'après-midi même ! (St Cyr sur mer). Le retour à Paris est pour le moins venté. Dans l'attente de vous écrire un article un peu plus recherché, regardez le "Bec de l'aigle" qui se trouve à La Ciotat...

lundi 14 octobre 2013

Écrire c'est faire parler sa main.

Que comprendra celui qui lira les lignes que j’écris ? Cette question doit être au cœur de la préoccupation de l’auteur pendant toute l’écriture d’un livre. Si ce n’est pas le cas le livre sera stérile. Si nous écrivons, c’est pour être lu, autrement cela s’appelle un journal intime. Écrire c’est avoir envie de raconter une histoire que l’on aurait aimé lire, toutefois cette histoire doit être comprise. Pour cela il faut, après chaque phrase, se poser la question de la bonne réception du message que l’on souhaite faire passer, non seulement sur la forme mais aussi le fond. Dans le langage parlé, nous constatons quelques fois que le mot choisi est mal compris ou mal interprété, nous reprenons alors sous un angle différent notre discours. Pour l’écrit il en va différemment, l’auteur a tout le temps de sélectionner le mot approprié, une fois publié impossible de revenir en arrière, il faut assumer. C'est pour cette raison que l'écriture d'un livre peut prendre plusieurs années... 
Ma production :

lundi 7 octobre 2013

Ce que la loi "anti-Amazon" va changer

Bien seul le Jeanmi à ce salon du livre !
Les députés ont adopté ce jeudi à l'unanimité une proposition de loi interdisant aux opérateurs en ligne de cumuler la gratuité des frais de port du livre avec la remise autorisée de 5%.

    Haro sur le "dumping". Jeudi, députés de gauche comme de droite se sont unis à la ministre de la Culture Aurélie Filippetti pour insérer dans la loi Lang de 1981 sur le prix unique du livre un alinéa stipulant que, dans le cas d'un livre expédié à l'acheteur, le vendeur ne peut cumuler à la fois le rabais autorisé de 5% et la gratuité des frais de port. 

    Dans leur viseur: le géant américain Amazon, qui détient aujourd’hui 70% du  marché de la vente en ligne en France, mais aussi Fnac.com. Les deux opérateurs sont en effet les seuls aujourd’hui à cumuler les deux avantages tarifaires, jugés comme de la concurrence déloyale par les librairies traditionnelles, souvent en proie à d’importantes difficultés financières.

Hausses de prix en vue

    Dans le détail, le texte adopté ce jeudi prévoit ainsi que le vendeur en ligne ne pourra plus désormais déduire ce rabais de 5% du prix du livre que sur "le tarif du service de livraison", sous-entendant donc que ces frais de livraisons doivent être au minimum égaux à 5% du prix du livre.

    "Il y a deux hypothèses: soit les opérateurs vont garder le rabais  de 5% et supprimer les frais de port gratuits, soit ils conserveront la gratuité mais renonceront à appliquer le rabais de 5%. Dans les deux cas, cela va augmenter le coût pour le consommateur d’environ 5% et cela fera entrer plus d’argent dans les caisses des opérateurs et surtout celles d’Amazon", analyse Mathieu Perona, coauteur de Le prix unique du livre à l’heure du numérique (Editions Rue d’Ulm, 2010).

    "Devoir payer des frais de port pour un livre sera, il est vrai, un peu dur pour le consommateur mais c’est vrai aussi pour tous les autres produits vendus en ligne,  y compris les CD ou les DVD vendus par Amazon. Les facturer aussi pour les livres n’est donc pas injuste, mais juste", réagit le président du Syndicat de la librairie française (SLF) Matthieu de Montchalin, qui rappelle qu’Amazon facture également les frais de port des livres dans d’autres pays qui n’ont pas de prix unique.

Armes égales

    Côté "diversité culturelle", le SLF estime aussi que cette nouvelle réglementation va permettre de "rétablir une équité sur le marché", et éviter par là même "des destructions d’emplois, la disparition de libraires et de maisons d’édition".