Janvier 2012 Le livre n’est plus un produit de première nécessité. En conséquence sa TVA passera, si rien ne l’empêche, de 5% à 7% au même titre que celui des vendeurs de pizzas ou de hamburgers. Voilà comment pour gratter les fonds de tiroirs, le gouvernement actuel risque de mettre en péril tout un secteur d’activité. Dans cette configuration catastrophique, une filière entière par essence fragile, déjà lourdement frappée par la crise, risque de disparaître. Par "effet domino", les éditeurs, les imprimeurs, les petits libraires indépendants et au final les auteurs, vont-ils mourir dans le silence général ? Ce désastre n’est pas inéluctable, vous qui lisez ces lignes INDIGNEZ-VOUS ! Que cette année 2012 ne soit pas celle de la disparition de la diversité culturelle, aussi indispensable que la diversité biologique. Surtout continuez à acheter des livres et relayez ce message !
Un arbre tombant dans une forêt fait-il du bruit si personne n’est là pour l’entendre ?