L’écriture procède
du même processus d’évasion du quotidien que la lecture. Si l’auteur entraîne avec lui tous ses lecteurs, c’est donc une évasion collective comme dans le
film de John Sturges, n’est-ce pas un
peu étrange ? Le choix d’un livre dans une librairie résulte souvent du conseil
avisé du libraire ; mais peut également être le fruit du hasard. Alors le
lecteur entre dans le rêve et l’imaginaire de l’auteur, qui de son côté cherche
à savoir si sa vision est partagée de la même façon. Pourtant jamais nous ne
voyons les mêmes images fictives. En revanche le cinéma, lui, laisse beaucoup
moins de place à la vision mentale. Cependant certains personnages, paysages ou
situations sont tellement bien décrits par l’auteur que le cinéma traduit facilement
l’évocation qu’en a le lecteur. Je pense à la série Millenium où
je voyais, en lisant les 3 livres, Lisbeth
Salender exactement telle que le film l’a montré.
J’attends avec
impatience le verdict de mon éditeur pour le prochain polar qui, je l’espère,
vous entraînera aussi dans mes divagations, comme pour : SANS TÊTE ou : Affaires étranges...