Les
journalistes sportifs me donnent "envie de balancer des
mandales dans la tronche à tout c’qui r’mue" comme le disait ce cher Jean Yanne dans "le permis de conduire". Le pompon en revient à Nelson Montfort que talonnent de près Gérard
Holtz et Philippe Candeloro. Nullité abyssale des commentaires, vulgarité du
propos, français approximatif, tout y était pour ces J.O. poutinesques. Même si
quelques épreuves attiraient ma curiosité, je coupais le son pour éviter les
tonnes de platitudes et d’imbécilités débitées par ces nullités patentées. Et
puis la semaine dernière, comme nous étions encore dans les tréfonds du
classement, ce qui personnellement ne me faisait ni chaud ni froid, tout à coup,
MIRACLE ! V’la t’y pas que l’on décroche la timbale mondiale du saut à la perche.
Rien à voir avec la poutinerie de Sotchi, mais là les journaleux tenaient enfin
du sérieux à commenter, du lourd, du record, du vrai, du mondial en or. Alors fini
Sotchi, Renaud Lavillenie remplaçait avantageusement les : « pourtant-il-s’était-bien-entraîné-depuis-quatre-ans-mais-la-neige-n’était-pas-bonne ! ».
Même Boubka n’en revenait pas, enfin un Français avait sucé la Tour Eiffel pour
la rendre pointue ! Il aurait dû sauter à Sotchi ce garçon ! Et
maintenant voilà que BHL s’emmêle, oups pardon, s’en mêle. manque de chance on a raflé plein de médailles
depuis, cela fait oublier la pauvre Ukraine mortellement empoutinée…
Pourquoi ce blog ?
Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...
vendredi 21 février 2014
dimanche 16 février 2014
Il y a des chefs-d'œuvre si fastidieux qu'on admire qu'il se soit trouvé quelqu'un pour les écrire. Jean Rostand
Cela me fait
penser à tout ce que nous avons dû ingurgiter dans notre jeunesse comme
littérature rasoir. Heureusement les goûts finissent par changer et progressivement
ce que nous trouvions prodigieusement chiant, nous apparaît un beau jour comme
un chef-d’œuvre. Inversement je me souviens avoir dévoré, à 25 ans, les sept piliers de la sagesse de T. E. Lawrence, le fameux "Lawrence d'Arabie", j’ai voulu remettre le nez dedans il y a quelques années,
impossible ! Là aussi mes goûts avaient changé. Ce que j’avais trouvé
passionnant était devenu long, long et sans intérêt. Il en va des livres comme
des humains, on accroche à un livre comme on accroche en amitié ou en amour,
sans raison objective. De plus l’humeur du moment peut faire changer l’envie de
lire, hier Proust, aujourd’hui Stieg Larsson . Bonne lecture à vous…
vendredi 7 février 2014
PROMOTION...
Le mois dernier
j’ai perçu mes droits d’auteur pour «Étranges nouvelles » mon
premier livre, réédité en ligne chez Le Gaulois nomade. En un an j’ai
vendu 21 unités pour un résultat net de 9.06 €, la fortune ! Alors quand
on me dit que l’édition en ligne se porte bien (oups !?). À cela une seule
raison : Pas de promotion. Il ne suffit pas de mettre en ligne un
livre, comme un fil de pêche dans le courant de la rivière, encore faut-il
le promouvoir. Ce que je fais avec Corsaire éditions, mon autre éditeur,
pour mes livres papier "Affaires étranges" ou "Sans Tête" et prochainement "La Pierre de Sang" à savoir :
tournées de libraires, séances de
dédicaces, salons du livre, etc. Toutes ces actions finissent à la longue par
me maintenir dans la moyenne des ventes françaises (entre 500 et 800/an). Cependant,
je ne peux le faire avec des "e-books". De plus les
éditeurs en ligne manquent d’imagination. Ils pensent qu’il suffit d’avoir un "e-catalogue" et que les ventes se feront automatiquement. ILS SE TROMPENT ! Le
livre papier a donc encore de beaux jours devant lui, il manque pour les livres
électroniques une vraie post-production.
Cependant il ne suffit pas d’avoir un nom pour vendre du papier,
exemples de gamelles pour l’année 2011 :
-
Noël Mamère, La Malédiction des justes, 362 ventes.
-
Christine Boutin & René Frydman, Les Nouvelles Familles , 261 ventes.
Je sais que ce n’est pas gentil de se moquer de
ses petits camarades, mais ça fait un bien fou, niark, niark !...
lundi 3 février 2014
On n’y peut rien c’est l’Europe !
C’est un peu
comme dans l’administration où pour une demande de renseignements ou de
modifications d’un dossier, la réponse de la préposée est invariablement
la même : « Ah mais monsieur
je n’y peux rien, maintenant tout passe par l’informatique, il faut attendre un
mois ! ». L’outil a dévoré son créateur. Nous subissons l’Europe plus
que nous la vivons. Pourtant cela semblait, sur le papier, un projet magnifiquement
romantique. Au bout du compte nous nous retrouvons avec une association de comptables
qui alignent par le bas les règlements les plus stupides. De la taille des bananes
aux rejets des gaz d’échappement tout passe par l’Europe et ses scribouillards
bornés QUE
PERSONNE N’A ÉLU ! Mettez un fonctionnaire seul au milieu du Sahara,
deux mois plus tard il importe du sable. Bien-sûr les droits d’auteurs ne concernent
que très peu de monde en France, mais ne nous y trompons pas, progressivement
le monstre réglementariste dévore tout sur son passage. La seule chose que sait
faire l’Union, c’est l’Europe des ronds-de-cuir qui s’autoalimentent en normes,
règles et codes. Mais à quand l’Europe des femmes, des hommes et des nations ?
samedi 1 février 2014
Appel à la mobilisation pour défendre le droit d’auteur au niveau européen
Le droit d’auteur est menacé au niveau européen. La Commission Européenne a lancé le 4 décembre une large consultation sur le droit d’auteur dont les propositions reviennent à affaiblir ce principe à travers : de nouvelles exceptions, la possibilité de revendre les œuvres numériques, le « fair use » ou encore une durée réduite de la protection. Les opposants au droit d’auteur ont déjà envoyé 2000 réponses allant dans le sens de cette remise en question.
Fin mars, le Collège des Commissaires Européens tiendra un débat afin de décider si le droit d’auteur doit faire l’objet d’une révision ou non. En mai, juste avant les élections européennes, se tiendra un Conseil Compétitivité qui devrait être décisif sur ce dossier.
Le SNE et la FEE vont bien entendu envoyer leur contribution, y compris en se coordonnant avec les autres industries culturelles. Face aux enjeux majeurs de remise en question du modèle économique de l’édition et à la mobilisation massive des opposants au droit d’auteur, il est important et urgent que vous répondiez personnellement à cette consultation ouverte jusqu’au 5 février.
Nous vous invitons à compléter le premier paragraphe de ce courrier-type (en anglais pour faciliter la prise en compte de nos positions lors du dépouillement du questionnaire) afin de vous identifier et de souligner le poids économique de votre maison et à le renvoyer à la Commission Européenne (sous format Word, odf ou pdf) à l’adresse markt-copyright-consultation@ec.europa.eu.
Chaque réponse étant comptabilisée individuellement, nous appelons non seulement chaque groupe et chaque maison, mais aussi chaque responsable de département ou de collection au sein d’une même maison à répondre et à faire suivre autour de vous cet appel à la mobilisation.
Enfin, nous vous encourageons à vous joindre à la signature de la pétition de défense du droit d’auteur lancée par les compositeurs à l’adresse : http://www.creatorsforeurope.eu/en/
Les résultats de cette consultation compléteront les résultats de la plateforme Licences pour l’Europe, à laquelle ont participé le SNE et la FEE et les études commanditées par la Commission et qui commencent àêtre publiées.
Michel Barnier, commissaire européen en charge du droit d'auteur, sera l’invité exceptionnel du Salon du livre le lundi 24 mars à 14h30.
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