Appelant à «
résister », Emmanuel Macron se dit « frappé » par la ressemblance entre
la situation actuelle en Europe et celle qui y régnait durant
l’entre-deux-guerres. « Dans une Europe
qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la
crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a
rythmé la vie de l’Europe de l’après première guerre mondiale à la crise de
1929. Il faut l’avoir en tête, être
lucide, savoir comment on y résiste ». Si l’Histoire ne repasse jamais les
plats, il lui arrive parfois de balbutier. Sauf à considérer que les conditions
de températures et de pressions sont les mêmes, comme disent les physiciens, autrement
dit : les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets. Ce qui conduisit
à la guerre mondiale c’est la lâcheté des politiques d’alors. Tant Chamberlain
que Daladier savaient ce qu’ils faisaient, mais ils ont signé, toute honte bue,
une parodie de traité à Munich après l’annexion des Sudètes
par Adolf Hitler. Seul Churchill réagissait alors : « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du
déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre ». Avec le
recul nous savons qu’il avait raison. Aujourd’hui nous mangeons notre chapeau avec
les Séoudiens qui dépècent en toute quiétude un journaliste, dans leur propre
consulat. Au nom des intérêts supérieurs de l’industrie de l’armement, nous
leur disons simplement que ce n’est pas très gentil. L’éthique contre les Euros
ne pèse pas lourd ! Pour défendre son pays au sujet du même contentieux
des Sudètes, le Président Tchèque actuel, voit tous les extrémistes de la
construction européenne se liguer contre lui. L’Europe n’a que peu réagi à
l’annexion de la Crimée, si ce n’est par un vague embargo. Poutine ou Trump, tout
comme Hitler, tous élus démocratiquement font ce qu’ils veulent, quand et où ils
veulent ! Lorsque Daladier, de retour de Munich le 29 septembre 1938,
atterrissant au Bourget, voyant la foule massée sur le terrain, il crut un
moment être lynché pour avoir condamné la Tchécoslovaquie. On lui dit, à sa
descente d’avion (voir photo) qu’il se trompait et que tous ces gens venaient
l’acclamer ; il eut alors cette parole historique : « Ah les
cons, s’ils savaient !»
je renverrais à l'excellent Henri Guillemin qui évoque l'affaire Pétain et les ambitions personnelles de politiques et militaires qui ont préparé les trois guerres de 1870 à 1939. par ici.
RépondreSupprimerBzzz...
Toutes les guerres sont liées, y compris les conflits du moyen orient issus des accords Sykes-Picot en 1916 où l'Angleterre et la France se sont partagé la dépouille de l'empire Ottoman.
SupprimerRassurez-vous, les amis, nous serons tous morts asphyxiés par la pollution avant le déclenchement de la prochaine guerre !
RépondreSupprimerC'était pour éviter la guerre qu'il envisageait d'honorer Pétain ?
RépondreSupprimerJe viens de comprendre comment fonctionne Macron. Il attire l'attention des médias à la manière d'un prestidigitateur, avec un événement anodin qui cristallise le mécontentement (Pétain par ex.) puis en toute tranquillité il fait passer une réforme impopulaire. C'est en fait à la Trump, mais en plus subtile, en moins irréfléchi. C'est la stratégie du toréador le chiffon rouge d'une main, la muleta de l'autre...
SupprimerEmmanuel Macron a un peu trop tendance à prendre les gens pour des enfants indisciplinés, on le constate lors de ses sorties en public . Une sorte de grand gourou qui donne ses directives et qui, bien évidemment , à toujours raison .
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