Ne boudons pas notre plaisir de voir revenir à la maison ceux qui témoignent. Souvent critiqués, quelquefois détestés, les journalistes (les vrais, pas ceux du trou de serrure) payent souvent le prix fort de leur engagement. Et au passage un coup de chapeau pour une grande et belle Florence qui après avoir été retenue en otage en Afghanistan ne s’est pas précipitée pour décrire son calvaire en en faisant un best-seller.
Toute cette belle fin d’histoire est polluée par les atermoiements du remaniement ministériel. « Si j’y suis pas je rejoins Borloo » Menace l’un. « Si j’y suis pas je fais pipi partout et je me roule dedans » hurle l’autre. Et ils se disent tous au service de la France ! « J’ai cédé à l’amicale pression de mes amis », tu parles ! J’espère que quelque soit le gouvernement issu des élections de 2012, la dignité de la fonction prévaudra sur les querelles dignes d’un préau de maternelle (grande section quand même).