Pour faire du
pain, il faut pétrir la pâte longtemps, très longtemps, puis la laisser reposer pour
qu’elle finisse par lèver. L’écriture, pour ma pomme, ressemble au pain. J’admire les écrivains
qui vous disent : « Moi je
m’oblige à écrire au moins un chapitre par jour de cinq heures du matin à dix
heures. Puis je déjeune et m’en vais me promener ». Houah c’est
peut-être ça le talent ! Mais pour moi ça ne marche pas comme ça du
tout. Pour commencer, tant que je n’ai pas accouché, autrement dit, tant que le
précédent livre n’est pas dans les librairies, je ne peux pas remettre "la petite graine dans mon gros ventre". Mais il est vrai que je suis
un "jeune" auteur encore peu expérimenté, enfin disons
plutôt débutant, car jeune... L’écriture me vient par jets saccadés, comme un
vieux monsieur dont la prostate lui joue des tours. Puis au final après un an
ou plus cela commence à ressembler à un
livre. Au milieu de mon "Décidément je n’y arriverai jamais" je me dis qu’après en avoir publié quatre, j’arriverai bien à en
écrire encore un…
Pourquoi ce blog ?
Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...
lundi 31 mars 2014
mardi 25 mars 2014
Salon du livre de Paris
Heureusement
que l’on ne va pas au salon du livre que pour vendre sa production. Malgré une
foule compacte qui vient regarder in vivo
les vedettes de la littérature ou les peoples qui publient leurs mémoires, le
résultat est décevant. En sortant vers 18 heures je ne voyais pas beaucoup de
livres dans les sacs, crise ou manque d’intérêt pour la lecture ? Alors
que viennent-ils tous faire au salon ? Se promener au chaud ?
Toutefois la partie la plus intéressante se trouve dans les rencontres avec les
collègues, les éditeurs et prendre les grandes tendances du marché du livre.
Bien-sûr il ne faut pas tenir compte des chiffres annoncés par les "chers collègues" ou alors en retirer 30 %. Les écrivains sont un peu comme les
pêcheurs, ils embellissent les prises. Si j’additionne tous les chiffres
entendus samedi dernier, ce sont des millions de livres vendus toutes les semaines,
mais après tout cela ne fait de mal à personne…
mercredi 19 mars 2014
Après les 3
vagues de corrections, les demandes de modification de la 1e de
couverture, puis de la 4e, mon quatrième livre va paraître début
avril. La publication d’un roman, fût-il policier, est une aventure. Écrire
pour être lu est d’une grande vanité. Comment pourrait-il en être autrement ?
Le simple fait de penser que ce que l’on écrit puisse intéresser autrui est présomptueux,
mais tant-pis j’assume ! Un livre est comme un enfant qui vient au monde,
ses parents se demandent toujours quelle sera sa vie, longue ou courte, riche
ou misérable. Même si la plupart du temps le livre est monoparental, son "père-mère" se pose aussi les mêmes questions et c’est vous, lecteurs, qui avez
les réponses…
Je serai au
salon du livre de Paris sur le stand de mon éditeur "Corsaire éditions" (A 43) samedi 22
de 14 à 19 h
Si vous voulez
vous faire une idée de mes bébés :
samedi 15 mars 2014
France terre de paradoxes...
Si, en Europe,
nous sommes le pays le plus révolutionnaire, en réalité nous sommes des "révolutionnaires-conservateurs". C’est une race très spéciale et probablement
unique au monde. Quand nous nous faisons peur avec 1789, nous nous précipitons
dans les bras d’un empereur en 1804, puis de nouveau dans ceux de deux autres
rois. Marre du roi ? Qu’à cela ne tienne, nous refaisons une révolution pour
réinstaurer la République qui se transforme, quatre ans plus tard, en nouvel empire…
Aujourd’hui avons-nous vraiment changé ?
Après avoir élu un roi-président de gauche, nous faisons tout pour faire revenir
le petit roi de droite proscrit. "Reviens chéri tout est pardonné,
je te re-aime" enfin presque…
Les apôtres de l’ex roi, eux ne sont pas tous du même avis. N’oublions pas que
les amis de l’ex roi voudraient bien être roi à la place de l’ex roi ! Alors
on déterre une Affaire, toutefois à suivre l’Affaire, puis l’Affaire dans l’Affaire,
puis l’Affaire dans l’affaire de l’Affaire qui est dans l’Affaire, Montesquieu
en perdrait son persan (pas le chat, non sa langue)! Cependant, souvenons-nous
que la démocratie est le pire des régimes politiques…à l’exception de tous les
autres !
samedi 8 mars 2014
Père gardez-vous à droite !
Si nous avons
la gauche la plus décevante du monde, nous continuons à avoir la droite la plus
bête !
Espionner ses
propres amis politiques est, depuis Staline, une pratique assez courante. En
revanche se faire prendre la main dans le pot de confiote est à mourir de rire.
De quoi faire manger son chapeau à l’avocat chargé du rétropédalage. Le pire dans cette vaudevillesque affaire est
la posture du "Buisson ardent". Non seulement il se comporte comme un félon
d’opérette, mais de plus il avoue son forfait en portant plainte pour vol de
l’objet même de son forfait, ahurissant, non ? Et dire que Vatel s’est
passé une épée au travers du corps pour un poisson en retard à la table de
Louis XIV ! Ah si le ridicule pouvait tuer, nous serions débarrassés
régulièrement d’une partie de la classe politique. Toutefois posons-nous la
question : « À qui profite le crime ?... »
dimanche 2 mars 2014
Éloge de l'ennui
Le temps passe
trop vite, la vie est trop courte, quoi il est déjà dix heures ?, etc. Que
n’ai-je, comme vous toutes et tous, entendu ces phrases. La raison en est que
nous vivons trop vite et que chaque instant de notre vie doit être comblé par une
activité quelconque. Je vais vous expliquer comment rallonger vos vacances,
sans pour autant que votre patron en fasse un caca nerveux.
Posez-vous la
question suivante : « Qu’est ce qui passe le plus vite, une
heure à faire l’amour ou une heure chez le dentiste ? » Partant du
principe qu’en dehors des masochistes, tous opteront pour le temps le plus long
est chez le dentiste. Pour vos prochaines vacances, voici la solution.
1)
Choisissez un endroit en France où il ne se passe
jamais rien, où la météo est toujours exécrable et le paysage sans intérêt
2)
Installez-vous
dans l’hôtel le plus minable de la ville, celui qui est dans la zone industrielle,
près de l’incinérateur d’ordures.
3)
Prenez une chambre sans télévision, n’apportez ni
radio, ni livre, ni montre.
Au bout de deux
jours posez-vous la question de l’heure, vous verrez que la réponse est bien au-delà de la réalité. Après quinze jours vous
vous direz : « Nous devons être samedi ». La réponse du journal, que vous aurez eu gratuitement, sera
certainement : « Mercredi ». Ainsi vous avez gagné deux jours de
vacances gratos !
La morale de
cette histoire : Gardez-vous toujours des moments sans rien faire et contraignez-vous
à vous ennuyer, vous verrez
comme c’est bon, créatif et comme le temps "ralenti son vol"…
samedi 1 mars 2014
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