Pour la moindre peccadille,
maintenant on parle ″d’emballement médiatique″. Mais il en va toujours de même
depuis des siècles. Les journalistes ne sont pas payés pour avoir de
l’imagination mais pour rapporter des faits. Le problème est que les faits sont
rares et qu’il est plus facile de copier sur les confrères, en en rajoutant une
petite louche au passage, que d’aller chercher le vrai scoop. Si par malheur celui
qui est à l’origine d’une information se trompe, la cohorte des suiveurs racontera les mêmes carabistouilles. Cependant il existe de vrais journalistes
d’investigation, ils sont rares donc chers. L’emballement médiatique est donc une réaction
en chaîne identique à une réaction nucléaire où il suffit qu’un noyau en
percute un autre pour que tout se déglingue. Ce qui est particulièrement préoccupant dans ces cas là, c’est que pendant un emballement, des faits beaucoup
plus graves passent sous silence, sans que personne ne s'en préoccupe. Ah les cons !
Pourquoi ce blog ?
Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...
vendredi 28 septembre 2018
vendredi 21 septembre 2018
Vous avez dit conservateurs ?
L'Église catholique de France s'engage contre la procréation médicalement assistée (PMA) par une «déclaration» solennelle intitulée «La Dignité de la procréation» de 112 pages, signée par tous les évêques de France, sans exception - ce qui est très rare - et publiée jeudi soir. Mais Mgr Pierre d'Ornellas, qui fut longtemps secrétaire du cardinal Lustiger, aujourd'hui archevêque de Rennes, à l'origine de ce texte, corrige aussitôt: «Notre attitude n'est pas d'être “contre”. Mais nous sommes pour la dignité de la procréation.» On lui objecte une facilité rhétorique dans sa réponse, il rétorque: «Ce long document ne joue pas sur les mots! Il est le résultat d'années de réflexions, impliquant le groupe de travail bioéthique de l'épiscopat et une dizaine de consultants mais aussi les départements d'éthique biomédicale du Centre Sèvres et du Collège des Bernardins. Nous entendons les souffrances. Mais c'est avec sérénité que nous présentons ici des arguments éthiques car c'est le dialogue que nous cherchons et non la confrontation.»
...et RIEN sur les prêtres pédophiles ? Ah les cons !
Inscription à :
Articles (Atom)