Bientôt le
début d’une nouvelle année. De gauche, comme de droite, voir des deux extrêmes,
les discours sont à peu près les mêmes : « Il faut changer pour retrouver notre place dans le concert des
nations ». Pas un seul gouvernant ou candidat, que ce soit : la
Walkyrie blonde, Narcozy-le-retour, le "Valseur" ou "L’autre pays du
fromage", n’oserait
avoir le discours de W. Churchill, pourtant conservateur et réactionnaire : « Je vous promets du sang et des larmes,
mais je vous promets la victoire ». Quelle femme ou homme politique
pourrait se faire élire en disant : « Nous
ne retrouverons jamais les 30 glorieuses, le monde a changé malgré nous, il
nous faut nous préparer à régresser, organisons-nous pour le faire dans la solidarité
et la fraternité ». Pas politiquement correcte ! Pourtant seul
discours à ne pas utiliser la langue en chêne massif. À votre avis combien de
fortunes faut-il pour égaler les 500 premières ? Ne cherchez pas, il en
faut simplement 4 milliards, dont la 501e et la vôtre ! Triste
réalité, le déséquilibre riches-pauvres s’accentue tous les jours. Pendant ce
temps la télé-bidet, propose à des jeunes un peu perdus, des modèles
improbables. Gourdasses décervelées qui bâtissent des fortunes sur une
plastique siliconée en prononçant des paroles devenues sacrées « à l’eau,
quoi… à l’eau ! ».
Écrire des
polars c’est aussi, pour moi, une façon de dénoncer les dysfonctionnements d’une société
livrée sans retenue aux marchands et aux gourous.