Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

vendredi 28 novembre 2014

Vous dites que ça va mal ?

Cette semaine pas d’étrangeté, pas de grrrr, que du normal, enfin presque ! Tout va bien, tout va même très bien...…pour les ultra-riches et les multinationales !

Ce professeur a parfaitement raison, écoutez-le bien et dites-moi s’il a tort ICI

vendredi 21 novembre 2014

La propriété c'est le vol...

…disait ce brave Proudhon ! Inversons le propos, le vol est-il pour autant la propriété ? Le "propriétaire" de ce chariot, chapardé dans un supermarché, semble le croire. Il n’est pas question qu’on lui dérobe, aussi a-t-il attaché solidement sa nouvelle acquisition avec un antivol à la grille cette station de métro parisienne. Vous excuserez la piètre qualité de la photo, mais j’étais arrêté à un feu rouge et le temps m’était compté. Finalement pratique un téléphone-photo.
Je rêve quelques fois au phantasme anarcho-syndicaliste des années 1870 où, contrairement à ce que l’on croit, l’anarchie n’est pas le chaos, mais l’ordre sans l’État. Bien-sûr c’est une utopie ! Et une utopie est toujours dangereuse quand elle se coupe de l’humanisme.
Pour en revenir au chariot, cette photo est bien l’illustration de l’impossibilité de la mise en commun de la propriété. Bakounine, Proudhon ou Paul Lafargue auraient bien dû y penser ! Devant l’échec de sa vision d’un monde idéal Paul Lafargue, l’inventeur du socialisme, s’est suicidé avec sa compagne qui était la fille de Karl Marx.

Cependant il écrivit un petit ouvrage en 1883, que je vous offre : LE DROIT À LA PARESSE vous verrez comme il est actuel…

vendredi 14 novembre 2014

Une pensée triste

Depuis que l’homme découvrit un jour que la pierre qu’il tenait dans sa main était plus résistante que le crâne de celui qui était en face de lui, il ne pense qu’à la guerre et elles se sont succédées avec une cadence métronomique. Curieusement nous honorons, ces jours-ci, nos morts de la « Grande Guerre » ou de la « Drôle de guerre ». Mais dans la mort le temps n’existe plus, mourir à Azincourt en 1215, à Marignan 300 ans plus tard, dans la boue des tranchées de 1917 ou sur les plages de Normandie en 1944, pour ceux qui se sont fait trouer la paillasse, c’est le même tabac ! Ils ne le méritaient certainement pas et s’ils avaient eu le choix… Notre souvenir doit tous les accompagner. Et que dire des "sales guerres" d’Indochine et d’Algérie ? Celles-là notre mémoire les occulte car politiquement incorrectes et pourtant le résultat est le même. Alors ayons une pensée triste pour tous ceux qui n’ont pas demandé à jouer les Rambo. Sur les 400 000 hommes partis à pied vers Moscou, derrière le premier grand assassin de l’histoire, seulement 12 000 sont revenus, que sont devenus les autres ? Ils jalonnent de leurs os blanchis toute la route du retour. Pour avoir joué les kékés en kaki pendant 16 mois en Allemagne, outre le plaisir de déguster plus de bières que de raison, cela ne m’a rien apporté et c’était heureusement dans une période de paix. Alors je pense à ceux qui n’ont même pas eu droit à un autre genre de bière pour les enterrer… Écoutez la La chanson de Craone en pensant à eux…

vendredi 7 novembre 2014

Ce n'est pas écrit dans le ciel

On crée sa réalité avec des mots. À force de répéter inlassablement : « tout va mal, c’est le bordel ! », tout finit par aller mal. Je ne cherche pas à exonérer nos gouvernants successifs de leurs incuries qui sont réelles et quelquefois monstrueuses, mais à force de nous auto-flageller on finit par se blesser. Je sais que c’est dans notre caractère profond de Français, quand nous sommes à l’étranger si un autochtone dit du mal de la France, nous montons sur notre cheval blanc et, sus à l’infidèle ! En revanche quand nous sommes, chez nous, face à un étranger, alors le pauvre repart avec une idée de notre pays complètement délabrée : gouvernants incapables, institutions désuètes, services publiques inexistants, économie exsangue, mort annoncée, etc. Même entre nous, les mêmes arguments ressortent, dans les dîners en ville, cela devient lassant ! Qui est responsable de ce défaitisme assommant ? Pour une bonne partie les media. Pour eux  un chien qui a mordu une vieille dame est un écho, mais une vieille dame qui a mordu un chien, ça c’est une vraie information ! Et ce n’est pas avec la "Narine-au-milieu-du-front" que les choses changeront. Le : « On ne risque rien à l’essayer, là où l’on est tombé… », est une stupidité sans nom. Peut-on prendre le risque de retrouver l’État français de Pétain, le remède serait alors bien d’être pire que le mal…