Un petit français comme moi est toujours pris entre irritation et admiration quand il débarque chez les étasuniens.
Étrange pays, le seul au monde qui n’a pas de nom, mais un sigle. Ils revendiquent le nom d’américains, mais les brésiliens aussi, les guyanais également !
- Admiration pour leur sens de l’organisation
- Admiration pour leur conduite automobile apaisée.
- Admiration pour leur ignorance du "Qu’en dira-t-on".
MAIS :
- Irritation pour leur société civile où toute valeur se mesure à l’aune du dollar. Leur devise pourrait être "In gold we trust" et non "In god we trust".
- Irritation du manque de considération pour tout ce qui n’est pas étasunien.
- Irritation devant leur puritanisme religieux.
- Mais surtout IRRITATION pour le maintien de la barbare peine de mort. De plus ils sont capables de faire attendre dans un "couloir de la mort" des condamnés plusieurs dizaines d’années, puis suspendre l’exécution ½ heure avant l’échéance et reprendre le décompte ensuite.
Comment une démocratie éclairée, née des Lumières du XVIIIe siècle, peut -elle se "jouer" de la vie d’un condamné avec une telle cruauté ?
Certes nos mœurs européennes ne sont pas si douces que ça, nous l’avons constaté il y a 70 ans ; mais nous avons progressé depuis en conditionnant, pour les pays candidats, l’adhésion à l’Europe, à la suppression de cette survivance médiévale.
Barak, t’as encore du boulot !