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Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a exercé des options d’achat d’actions,
ou stock-options, attribuées au titre de sa rémunération variable, qui
pourraient lui permettre d’empocher plus de six millions d’euros de plus-value,
selon un document consulté mardi 27 décembre par l’AFP. De plus, la
rémunération totale de Carlos Ghosn passe de 2,67 à 7,22 millions, soit une
augmentation de 167%. La nouvelle passe mal car les autres salaires du groupe
sont, eux, gelés. On croit rêver, c’est un peu comme si on gagnait le gros lot
du Loto tous les mois. Mais que fera-t-il de tout cet argent ? Il arrive
un stade, où même après avoir mis votre descendance à l’abri du besoin pendant
100 ans, vous ne savez plus quoi faire pour dépenser tant de richesses, même
avec beaucoup d’imagination ! Outre la question morale, ces rémunérations
folles posent un problème économique. Quand le dirigeant est plus riche que son
entreprise, le déséquilibre risque de mettre en danger la survie même de la société
qu’il dirige. Où est la mission sociale de l’entreprise dans ces conditions ?
Une entreprise doit pouvoir créer de la richesse, mais pour elle-même en
premier, ensuite pour ses salariés et enfin pour son dirigeant. Quand cet
équilibre est rompu, la chute n’est pas loin. Ah le con !