Après les 30
glorieuses, nous eûmes les 30 piteuses, depuis nous sommes dans les 10
merdeuses. Bon je sais, ce n’est pas bien de tirer sur les ambulances. Je ne
dis pas que moralement ce soit irréprochable, mais ça soulage ! Que les
quais des gares soient trop étroits pour les nouveaux trains, nous passons pour
des rigolos aux yeux du monde, pas très grave, nous en avons l’habitude. Mais
que nos dirigeants pratiquent la prévarication et l’arnaque pour s’accrocher à
un pouvoir qui leur échappe, on en constate le résultat ! Ah nous les
voyons tous sur les marchés à la veille d’élections, mais après pfuittt, plus
personne, envolés nos chers élus. Alors se lèvent les improbables, les "purs-et-sans-tâche", les "vrais-Français", les "ceux-qu’on-a-jamais-essayé" et les politologues du café
du commerce se disent qu’ils ont
raison de vouloir redonner le travail des étrangers aux Français. Pensent-ils
donner un bon coup de balai en votant pour l’aventure ? C’est pourtant une
chanson que nous devrions connaitre, c’est celle des années trente. Terrible
retour en arrière qui déboucha sur la plus épouvantable catastrophe que notre
planète ait connue. Nous le savons mais pourquoi y aller quand-même ?…
Pourquoi ce blog ?
Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...
vendredi 30 mai 2014
vendredi 23 mai 2014
Les marchands de doute
Si le doute est
une bonne attitude dans la vie et en particulier dans le domaine scientifique,
il en va tout autrement depuis quelques années. Les "vendeurs de doute" ont une vision très mercantile de cette attitude intellectuelle.
Certains "conseillers" se sont fait une spécialité en disant : « Notre produit, c’est le doute. » Les lobbys
industriels (industrie du tabac, de l’énergie, du pétrole, OGM…) ont, à coup de
milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute
réglementation de santé publique ou environnementale pouvant nuire à leurs
intérêts économiques. Du coup cette remise en cause systématique des vérités
acquises, indispensable à l’évolution de la science et au progrès de l’Humanité
est détournée, corrompue, déformée,
vidée de son sens. C’est une stratégie toute simple, qui consiste à nier en
bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du diesel, du DDT,
de la réalité du trou de la couche d’ozone, des atteintes environnementales des
pluies acides etc. Par exemple, le Canada, producteur d’amiante continue à
vanter ce produit comme inoffensif en arguant que les preuves de sa dangerosité ne sont pas
certaines, malgré les preuves évidentes données par le corps médical de tous
les pays. Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion,
grâce à l’aide d’un petit groupe "d’experts indépendants" et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et
fonctionne toujours admirablement. C’est à tel point qu’aucune mesure sérieuse
n’est prise contre le réchauffement climatique. Pour une fois que le principe
de précaution servirait à quelque chose !…
vendredi 16 mai 2014
Vanitas vantatis et omnia vanitas
Vanité des vanités tout n’est que vanité disait JBB (Jacques Bénigne Bossuet) en citant de l’Ecclésiaste. Il
commença ainsi son oraison funèbre à Henriette d’Angleterre. Arrivé à un
certain âge les évènements bons ou mauvais, vous forgent-ils une certaine
sagesse en vous faisant relativiser les choses ? Pas si sûr que ça ! Les Africains font plus volontiers confiance
aux vieux qui, pensent-ils, ont acquis la sérénité et la sagesse. Leurs
conseils sont alors théoriquement empreints de discernement. Est-ce toujours
vrai ? Brassens avait pour cela une théorie bien ancrée : « Quand on est con, on est con. De jeune con,
on devient vieux con et l’âge ne fait rien à l’affaire ». Alors qui croire
? Les jeunes qui, pour certains, rejettent en bloc tout ce qui vient du
passé ? J’aurais plutôt tendance, pour ma part, à croire Tonton Georges.
Si l’on perd certaines vanités avec l’âge, le fond en est-il meilleur ?
Bien-sûr la vanité peut dévorer entièrement un homme ou une femme. Les
dictateurs sont toujours des monstres de vanité. Je vous laisse méditer là-dessus et je
ramasse les copies samedi prochain. En attendant : Carpe diem quam minimum credula postero…
vendredi 9 mai 2014
Best seller
Je viens
d’écrire le mot FIN sur mon "tapuscrit", j’appelle mon
éditeur pour lui annoncer la bonne nouvelle et lui dire que je passerai dans la
matinée du lendemain lui déposer en main propre mon plus beau roman LA PIERRE DE SANG. Malgré
quelques angoisses de dernières minutes, l’original est corrigé, le bon à tirer
approuvé et le livre tant attendu est enfin dans les librairies pour la rentrée
littéraire… enfin l’une d’elles. J’attaque alors mon parcours de promo :
Canal+, France 2, TF1, France Inter, Paris Première. Je donne des interviews
pour le Parisien, le Monde et Libé me fait une critique dithyrambique, le
Figaro est un peu moins flatteur, mais ce n’est pas si grave. Résultat un an
plus tard 500 000 ex vendus, mon éditeur heureux m’invite à la Tour d’Argent,
moi qui suis son auteur préféré, pour la remise de mon chèque de droits
d’auteur de 350 000 €. C’est à ce moment précis que je me réveille, les doigts
encore crispés sur le vide !
La réalité de
95% des auteurs (dont la mienne) est toute autre. La promotion c’est à l’auteur
de se la tricoter en allant de librairies en supermarchés et en salons du livre,
pour se faire connaître ou reconnaître. C’est de cette façon que
progressivement on acquiert une toute petite notoriété, mais ne nous faisons
pas d’illusion il faut avoir un appétit de moineau pour en vivre. Certes c’est
un petit métier, mais c’est un métier…
vendredi 2 mai 2014
Coca ou Pepsi ?
Warren Buffet |
Il semblerait
que le vœu de Warren Buffet se réalise, quand il dit en substance :
« Les politiques ne savent pas
diriger un pays, nous, chefs d’entreprises, savons mieux le faire qu’eux,
qu’ils nous laissent la place » Que pèse donc un état comme la France,
quand on sait que plusieurs entreprises, de notre pays, ont un chiffre d’affaire supérieur à
celui du budget de l’État ? Ce pauvre Montebourg peut toujours s’insurger
de ne pas être informé des stratégies de rachats de certains groupes, ce n’est
pas un oubli, c’est que cela ne le regarde pas. Comme disait cet humoriste de
Staline : « Montebourg combien
de divisions ? » ou Audiard : « Quand les mecs d’un mètre quatre-vingt parlent, ceux d’un mètre
soixante les écoutent » Que peuvent les politiques face à cela ? Même
Obama doit coucher les oreilles face au complexe militaro-industriel, qui
depuis la guerre, a mis en place tous les présidents en finançant les campagnes
de tous les candidats. Cet autre comique de Poutine l’a tellement bien compris
que pour diriger la Russie il s’est doté lui-même de la première fortune du
pays et toutes les têtes qui dépassent tombent…
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