Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

vendredi 30 novembre 2018

Fracture sociale ?


Cette fois nous y sommes pour de bon ; pour une fracture, c’est même une fracture ouverte ! Depuis Giscard, les gouvernements successifs de droite ou de gauche se sont empressés de glisser la poussière sociale sous le tapis. À vivre à crédit pour contenter tout le monde, il arrive un moment où il faut payer la fracture, houps pardon ! la facture et c’est maintenant. Si Macron n’est pas un génie de la communication politique apaisante, tous ses prédécesseurs ont été des génies du ″laisser-faire-on-verra-bien″… et pour voir, nous voyons aujourd’hui ce que ça donne ! Ajoutons à cela la réduction du mandat présidentiel à cinq ans qui ne fait qu’envenimer les choses. Je ne sais de quoi demain sera fait. Je suis inquiet sur la sortie de crise. Je comprends qu’une femme seule, aide-soignante avec 1200 € et deux enfants ne s’en sorte pas. Je comprends moins qu’en cassant tout, cela permette de mettre de la margarine dans les épinards. Certes ça défoule de casser ce que l’on ne peut avoir, mais ce n’est pas une solution. Je sais que la majorité des ″gilets-jaunes″ ne sont pas des casseurs. Cela dit, ils sont un peu niais d’avoir imaginé que sans un service d’ordre bien organisé, il n’y aurait pas de débordements. Ils souhaitent tous qu’on les entende. Ah ça pour les entendre, je crois qu’on les a entendus ! Toutefois pour pouvoir dialoguer avec un gouvernement, encore faut-il qu’il y ait des porte-paroles. Alors ils en désignent huit, immédiatement contestés par la majorité.  Certains projettent même de former un parti politique et pourquoi pas une assemblée constituante composée uniquement de ″vrais-gens-du-peuple″, comme en 1789 ? La preuve est faite, par l’absurde, que les corps intermédiaires sont indispensables dans une démocratie. Même si Bakounine ou Proudhon prônaient l’ordre sans l’État ; depuis 1871 et la semaine sanglante (30 000 morts à Paris), nous savons que c’est une utopie. Le vrai paradoxe de ce mouvement populaire hétérogène et hétéroclite est que tous veulent plus de services publics à condition de payer moins d’impôts. À moins d’un miracle de Saint Macron, ce ne sera pas facile à réaliser. Bon courage Manu !  Ah les cons !

vendredi 23 novembre 2018

Travail Famille Patrie


Je suis très inquiet de voir fleurir sur les poteaux de lampadaires de virulents papillons antimaçonniques aux relents nauséeux d’un autre âge. Sur la toile (YouTube) apparaissent pléthore de documentaires des années 40 soudainement sortis de l’INA, on ne sait trop pourquoi et glorifiant la LVF, le ″lâche assassinat″ de Philippe Henriot, la milice et plus largement le régime de Vichy et de son chef : Pétain. Ces documents, tournés par la ″Propagandastaffel″ allemande, exaltant la lutte glorieuse contre le bolchevisme, la franc-maçonnerie et la juiverie internationale, sont jetés en pâture à tous publics sans contextualisation. Les esprits faibles ou incultes, les sociopathes, les nostalgiques de l’ordre noir, y trouvent leur miel. Sachant comment s’est terminé l’histoire, comment peut-on être nostalgique de ces aberrations de l’histoire ? Aujourd’hui les mouvements ″spontanés″, bonnets rouges ou gilets jaunes, hors syndicats et partis politiques, s’ils cristallisent un mécontentement lattant et bien réel, sont révélateurs de l’animosité envers tous les corps intermédiaires dont le parlement est le parangon. Bien-sûr tous les partis d’opposition cyniquement en revendiquent la paternité. Des parlementaires seraient-ils antiparlementaires ? Pas très cohérent, tout ça ! Restons donc très vigilants sur les finalités de ces gesticulations populaires, il en va de la survie de la démocratie. Quant aux nostalgiques du fascisme voulant sortir de l’Europe, comme les dirigeants Italiens, on les entend heureusement beaucoup moins ; l’exemple de la pétaudière anglaise et surtout l’attente des subventions européennes pour les dégâts provoqués par les dernières inondations et la reconstruction du pont de Gênes calment leur animosité envers Bruxelles. Que serait la Hongrie isolée hors de l’Europe, sans les subventions de la P.A.C. ?  Ah les cons !

mardi 20 novembre 2018

Pauvre Carlos


Voilà un garçon qui ne gagne que 16 millions d’Euros par an, comment vivre avec si peu ? Il est naturel et même recommandé d’en cacher un tout petit peu pour ses vieux jours. Après tout il n’a omis de déclarer que 38 millions. Il faut dire qu’avec tout ce qu’il a en tête il ne peut penser à tout. Finalement 38 millions ça va, ça vient ! Après avoir passé dix ans dans la vénérable maison au losange, je sais que les salaires sont en dessous des mérites que l’on a. Raison pour laquelle je l’ai quitté. Je vois avec tristesse que Carlos est comme moi, il quitte Renault pour une maison de repos bien mérité, au Japon !  Ah le con !

vendredi 16 novembre 2018

Trump, mon chouchou !


Vous allez dire que je fais une fixette sur lui ; mais la Maison Blanche est un sujet inépuisable. Elle annonçait mercredi 7 novembre la suspension « jusqu’à nouvel ordre » de l’accréditation d’un journaliste de CNN, à la suite d’échanges houleux avec le président des Etats-Unis lors d’une conférence de presse organisée après les résultats des élections de mi-mandat. « Ça suffit, rendez le micro », a lancé Trump à Jim Acosta après un long échange tendu suivant une question sur la ″caravane″ de migrants venant d’Amérique centrale. Le reporter a alors continué à interroger le président, qui s’éloignait du pupitre pour ne pas répondre. Ah il ne faut pas lui gâcher son immense ″triomphe″ électoral à Donald, ça non ! On sait que c’est son caractère tempéré, policé et retenu qui lui a permis de virer sans ménagement l’accréditation du journaliste de CNN, mais aussi tous ceux qui ne s’aplatissent pas devant lui. Le plus inquiétant, aux vues des résultats des dernières élections, c’est qu’il ne fait pas moins bien que les trois derniers présidents, en termes de résultats à mi-mandat. Ce qui veut clairement dire qu’en 2020, il risque fort d’être réélu, encore quatre ans à supporter ses yeux porcins, sa bouche en cloaque de gallinacé et sa mèche peroxydée ! Les blaireaux Étasuniens sont comme ça, ils aiment ceux qui leur semblent être aussi obtus qu’eux ! Mais Trump n’est pas comme eux, il est milliardaire, lui ! et quoi qu’il lui arrive, il s’en tape. Il est là pour faire des brousoufs et quoi qu’il arrive, il aura toujours de quoi mettre du beurre de cacahuètes sur ses tartines. Ce gros crétin le sait et il flatte en permanence cet électorat blanc, peu diplômé qui, quelques fois, ne sait même pas qu’il y a un monde hors les US. Ah si ! les plus vieux connaissent le Viêt-Nam et pensent que ce sont ces ″salauds de politiques″ qui les ont trahis, alors : « América first ! » Ah les cons !   

vendredi 9 novembre 2018

Bruits de bottes...


Appelant à « résister », Emmanuel Macron se dit « frappé » par la ressemblance entre la situation actuelle en Europe et celle qui y régnait durant l’entre-deux-guerres. « Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l’Europe de l’après première guerre mondiale à la crise de 1929. Il faut l’avoir en tête, être lucide, savoir comment on y résiste ». Si l’Histoire ne repasse jamais les plats, il lui arrive parfois de balbutier. Sauf à considérer que les conditions de températures et de pressions sont les mêmes, comme disent les physiciens, autrement dit : les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets. Ce qui conduisit à la guerre mondiale c’est la lâcheté des politiques d’alors. Tant Chamberlain que Daladier savaient ce qu’ils faisaient, mais ils ont signé, toute honte bue, une parodie de traité à Munich après l’annexion des Sudètes par Adolf Hitler. Seul Churchill réagissait alors : « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre ». Avec le recul nous savons qu’il avait raison. Aujourd’hui nous mangeons notre chapeau avec les Séoudiens qui dépècent en toute quiétude un journaliste, dans leur propre consulat. Au nom des intérêts supérieurs de l’industrie de l’armement, nous leur disons simplement que ce n’est pas très gentil. L’éthique contre les Euros ne pèse pas lourd ! Pour défendre son pays au sujet du même contentieux des Sudètes, le Président Tchèque actuel, voit tous les extrémistes de la construction européenne se liguer contre lui. L’Europe n’a que peu réagi à l’annexion de la Crimée, si ce n’est par un vague embargo. Poutine ou Trump, tout comme Hitler, tous élus démocratiquement font ce qu’ils veulent, quand et où ils veulent ! Lorsque Daladier, de retour de Munich le 29 septembre 1938, atterrissant au Bourget, voyant la foule massée sur le terrain, il crut un moment être lynché pour avoir condamné la Tchécoslovaquie. On lui dit, à sa descente d’avion (voir photo) qu’il se trompait et que tous ces gens venaient l’acclamer ; il eut alors cette parole historique : « Ah les cons, s’ils savaient !»   

vendredi 2 novembre 2018

Cathos


Les cathos semblent bien payer la facture des dérives pédophiles de leurs prêtres. Si les églises se vident depuis les années soixante, les révélations de ces dernières années accélèrent le mouvement. Même l’Irlande commence à se détacher de la religion. Un nouveau signe de rupture avec la domination de l’Eglise catholique, les Irlandais ont massivement approuvé par référendum, vendredi 26 octobre, l’abrogation de la disposition de leur Constitution faisant du blasphème un délit. En France les musulmans s’allient aux cathos pour faire rétablir cette pénalisation. Or c’est un acquit fondamental de la Laïcité que de pouvoir dire que : « Si jamais dieu existait, j’attends ses excuses ! ».
En fait c’est le monothéisme qui engendre toujours l’intolérance depuis 2000 ans. Même les Romains, pourtant pas tendres, tolérèrent l’arrivée du catholicisme. Ils avaient une grande capacité à absorber toutes les cultures et allaient jusqu’à élever des temples aux dieux inconnus, dès fois que... C’est devant l’insistance des nouveaux catholiques à vouloir convertir leurs semblables qu’ils commencèrent à nourrir leurs lions avec. Pour ces derniers un catholique dodu était toujours préférable à un vieux Gaulois mal nourri. Ah les cons ! (Pas les lions)