Le passage obligé par un établissement hospitalier est un grand moment de bonheur ! Accortes infirmières, médecins expliquant avec forces détails clairs ce que vous avez, vous n'avez plus qu'à vous laisser glisser en vous adonnant à des mains expertes.
Puis vient le moment du réveil. Vous êtes arrivé sur vos deux jambes en pleine sante et deux jours plus tard vous déplacez avec le déambulateur que vous n'attendiez que pour votre 90e anniversaire
Si j'étais une outre avec tous les trous que l'on me pratique tous les jours je ressemblera à un arrosoir
Et comme dit mon petit fils : "Tu vas marcher avec ça ? ,
Pourquoi ce blog ?
Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...
mardi 28 janvier 2014
samedi 18 janvier 2014
Chirurgien affûte ton bistouri !
Collection personnelle |
J’espère que le chirurgien (à gauche) et l’anesthésiste (à droite) qui
vont s’occuper de moi le 21 janvier seront aussi efficaces que les deux de cette
photo. Ma tête de fémur arrivant à son maximum d’usure, il m’a fallu songer à
son remplacement par un joli morceau de titane.
Je serai donc absent pendant quelque temps. Cependant mes doigts n’étant
pas concernés j’essaierai de valider vos commentaires et d’avancer mon 5e
livre qui sera également un polar, comme les deux actuellement en vente: Affaires étranges et Sans Tête ou les 17 nouvelles de : Étranges nouvelles. Le troisième polar arrivera à maturité chez vos libraires au mois de Mars . À bien vite de vos nouvelles...
PS: les pubs qui apparaissent ici sont des spams que je dénonce fermement.
PS: les pubs qui apparaissent ici sont des spams que je dénonce fermement.
dimanche 12 janvier 2014
Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors !
C’est ce que
dit Le Clézio et voilà exactement ce que je pense. Comment arriver à décrire
une idée, un paysage, une action dans une phrase ou deux ? Sans pour
autant faire lâcher prise au lecteur. La réalisation est toujours imparfaite.
On a beau reprendre la phrase, en changer les mots, le temps des verbes, ce
n’est jamais exactement ce que l’on pense. Il faut en prendre son parti et
poursuivre. Comme déjà dit dans un article précédent, le lecteur fera sa propre
image avec les mots proposés. Cette image sera différente d’un lecteur à
l’autre, c’est comme ça, tant-pis ! D’où, pour les auteurs classiques, dans
les collèges et lycées des exégèses sans fin sur ce que cachent leurs mots. Si
Hugo, Proust ou Mallarmé avaient pensé aux tortures mentales qu’ils infligeraient à nous chères têtes blondes…
samedi 4 janvier 2014
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire ?
Demande récurrente des lecteurs
qui viennent solliciter une dédicace. Pour faire court, je leur explique que
c’est un fait divers qui me met sur une piste afin de trouver l’assassin à ma
façon. Et c’est la vérité pour mon 3e livre SANS TÊTE. En fait, pour
les autres je n’en sais rien ! Mais il faut bien donner une réponse qui soit un
peu originale. La réalité est moins évidente. Un après-midi d’été, lassé de la
plage, je me suis installé sur ma terrasse et j’ai tapé sur ma
"boite-à-écrire" une phrase que j’avais en tête, une autre s’est
enchaînée, puis un scénario m’est venu seulement après avoir commencé. C’est
seulement au quatrième paragraphe que je me suis dit : « Il faudrait bien faire
un plan ! ». Alors, Je me suis aperçu que la vraie difficulté d’écrire n’était
pas de commencer un livre, mais de le terminer. Entre les deux, c’est
relativement facile, on se laisse porter par l’histoire et les personnages.
Bien qu’en théorie les nouvelles soient plus difficiles à construire en raison
de leurs brièvetés, ainsi sont nées mes ÉTRANGES NOUVELLES sans grande idée de
méthode. La seule vertu des salons, outre le fait de rencontrer quelques
lecteurs, est de confronter, entre collègues, nos méthodes d’écriture. Bien-sûr
chacun a la sienne, cependant avec le temps ma propre méthode change, s’affine
et surtout après quatre ouvrages l’angoisse de me dire : « Je n’y arriverai
jamais » s’estompe.
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