Autriche, Pologne, Hongrie, que faire face à la banalisation de l’extrême droite en Europe ?
Pour la chercheuse Anaïs Voy-Gillis, la ″banalisation″ de l’extrême droite en Europe centrale invite l’UE à se remettre en cause et proposer un nouveau projet. Il faut dire que l’Europe que nous ont bidouillé les technocrates n’a rien de très sexy, rien qui provoque l’enthousiasme des foules. De plus en plus l’inclusion des anciens pays de l’Est peu habitués à la démocratie, apparaît comme une gigantesque imbécillité. Si les Français ont la mémoire courte, on peut dire que les Européens aussi. Nous savons où mène l’extrême droite et nous y allons tout droit, maréchal nous voilà ! Certains crétins vont jusqu’à dire que nous aurions besoin d’une ″bonne guerre″ pour nous remettre les idées en place ! Mais il n’y a pas de bonne guerre, pauvres taches ! elles sont toutes épouvantables. On y broie en priorité la fine fleur de la jeunesse, puis viennent les populations civiles que l’on écrase sous les bombes. Les leçons de l’Histoire ne servent à RIEN ! « Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde ». Brecht, lui savait, il nous l’a dit, il nous l’a même hurlé et nous continuons à faire la sourde oreille. L’Europe telle qu’elle est aujourd’hui est un échec, sauf pour certains. Nous avons tous payé pour les paysans d’Europe de l’Est, c’est l’UE qui a modernisé leur pays et maintenant, ils refusent nos valeurs démocratiques ? Ah les cons !