Tout le monde n’est pas Valérie Nothomb ou
Marc Lévy et la place (même petite) d’un écrivain dans le monde de la
production littéraire prend du temps, beaucoup de temps. C’est souvent sur
plusieurs années, qu’un auteur se fait connaître, cependant il doit y mettre du
sien et ne pas attendre tout de son éditeur qui souvent est un artisan pas très
riche. Les réseaux sociaux ont leur rôle à jouer pour faciliter le « bouches à
oreilles » et la diffusion. Même si la plupart des auteurs, comme moi ne cherchent
pas à gagner de l’argent mais simplement à être lus, cela implique un
engagement en mouillant la chemise dans les librairies et les salons du livre.
Nous entrons dans la période ″frénétiquement
feutrée″ de la rentrée littéraire,
les couteaux sont sortis, les révolvers chargés. 650 romans et 7000 polars vont
déferler sur le marché. Les prix littéraires iront aux grandes maisons
d’éditions qui de leur côté, n’auront publié que les noms déjà connus du grand
public, comme d’hab. Il faut bien dire aussi que chacun des grands éditeurs
reçoit jusqu’à 300 manuscrits par jour ! Au mieux une centaine en
tout sera lue. Alors il faut être un coureur de fond pour s’aligner au départ
et ne pas rêver à la manne céleste, mais plutôt adopter la stratégie du poisson
pilote qui vit des miettes du grand requin blanc…
Essayez
mon petit dernier : Sans tête