Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

jeudi 28 février 2013

Rire et faire rire ?


« Si ce que tu écris ne te fait pas rire, si ce que tu écris ne te fait pas pleurer, c’est que c’est mauvais » me disait mon ami Pascal. Autrement dit il faut être partie prenante de l’histoire que l’on raconte. Écrire c’est mentir peut-être, mais surtou SE mentir sûrement. J’en reviens à un précédent article sur la schizophrénie de l’auteur, il doit se dédoubler, comme l’acteur de sa propre histoire, même si elle est écrite à la troisième personne. Comme disait Flaubert : « Madame Bovary, c’est moi ! », que l’on veuille ou non, il y a du "MOI" de l’auteur dans chaque livre, à vous de le deviner…

Scoop : Mon premier livre « Étranges Nouvelles » est enfin réédité uniquement en téléchargement : En cliquant ici

jeudi 21 février 2013

Entre Désir et Plaisir

Pour vous faire envie: là où j'écris

Tout commence par le désir, désir de se raconter des histoires pour s’envoler vers une autre réalité, une réalité décalée. Puis ce désir devient tel que n’y tenant plus on passe à l’acte et l’on pénètre dans le plaisir. Celui de déposer des mots pour faire surgir une image ou une pensée. Plaisir de chercher l’adjectif juste, le verbe insolite, la phrase élégante qui touchera le lecteur. Plaisir de le surprendre avec un coup de théâtre. Le plaisir va croissant jusqu’à l’orgasme du mot FIN. Vient alors la "petite mort", le moment où tout s’arrête où les sens trouvent le repos. On est comme vidé, on s’assoupit pendant des semaines… puis tout doucement renaît de nouveau le désir. Écrire c’est comme aimer, c’est se sentir vivre…

Le fruit de mes folles amours sont Sans Tête et Affaires étranges


vendredi 8 février 2013

JOUER À L'ÉCRIVAIN...


Être à la fois homme et femme, belle et laid, policier et criminel, gentil et cruel. Remonter en quelques secondes quatre-cents ans et tuer Henry IV pour rien, comme ça ! pour faire la nique à Ravaillac. Manger les mets les plus chers à l’autre bout de monde, dans les restaurants les plus chics, c’est tout cela écrire ! Certains diront que c’est pour projeter nos fantasmes, d’autres penseront que nous jouons comme des enfants, d’autres encore nous considéreront comme des schizophrènes. En effet nous sommes tout cela à la fois, successivement ou en même temps. L’un de mes petits-fils, Paul m’a dit sous le sceau du secret : « Tu sais, j’ai lu une partie de ton premier livre… ». C’est aussi pour ça que j’écris, pour être lu en cachette !…

Vous trouverez un partie de ma production ici

jeudi 31 janvier 2013

PIRANHAS DU LIVRE…


« Si on appelle écrivain un homme qui écrit, on appelle aujourd'hui jeune écrivain un homme qui a  l'intention d'écrire ».
J’adore cet aphorisme d’Alfred CAPUS (1857 – 1922), toujours d’une actualité "mordante". Autour de moi tout le monde écrit, en revanche peu ont la moindre idée des embûches de la publication. J’exagère à peine une conversation de la semaine dernière.
- Je viens de terminer mon livre, je vais trouver Flammarion, Hachette, et peut-être Gallimard pour leur proposer mon manuscrit et je signerai un contrat avec le premier qui me dira oui. Puis il pense sans oser le dire : J’achèterai une chemise bleue pour passer chez Denisot et je suis prêt pour les longues files de lecteurs au salon du livre de Paris…
- Désolé de te décevoir, l’ami, mais cela ne se passera pas tout-à-fait comme ça !
- Mais tu n’as pas encore lu mon manuscrit, mon entourage me dit que mon livre est excellent.
- Bon essaye toujours, tu verras bien !
«  L’expérience est une lanterne accrochée dans le dos qui n’éclaire que le chemin parcouru », disait Confucius. Découvrira-t-il par lui-même qu’il n’est pas attendu comme le nouveau Marcel Proust ? Peut-être même sera-t-il dévoré tout cru par les piranhas de cet étrange petit monde ? Ou pourquoi pas le succès …
Pour vos liseuses ou tablettes c'est ici :Affaire étranges...
Pour le papier c'est là :Sans Tête
                                                         

jeudi 17 janvier 2013

Deux rentrées littéraires pour quoi faire ?


Pour "rentrer" il faut déjà être sorti, or on ne m’a jamais parlé de "sortie littéraire". Deux "rentrées littéraires" par an, n’est-ce pas insuffisant ? Moi je propose d’en faire une pour chaque vacance scolaire et pourquoi pas une toutes les semaines ? De toute façon ce seront toujours les mêmes Beigbeder, Nothomb, Marc Levy et consorts qui feront la une des media. Ont-ils tous écrit le livre que tous les gogos achètent ? Quand on sait qu’un manuscrit s’achète à un nègre ~30 000 € et que l’on peut en gagner 500 000 € en vendant trois millions d’exemplaires. Comme disait la publicité des herbes de Provence (que certains fument) « pourquoi j’irai me décarcasser ? » Mais voilà je ne suis ni Frédéric, ni Valérie, ni Marc, moi c’est Jeanmi et mes 5% ne pèsent pas lourd, de plus je ne fume plus, même plus de tabac…  

mardi 8 janvier 2013

LES LIBRAIRES TIRENT LEUR ÉPINGLE DU JEU


Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les libraires indépendants semblent moins souffrir, ces derniers temps, de la crise des produits culturels que les supermarchés du livre. Nous voyons les grandes enseignes subir beaucoup plus la mutation liée à internet. Ces grandes enseignes ont manqué de vision stratégique à long terme, elles auraient dû prévoir que le marché se retournerait. En revanche le livre papier survivra toujours à côté du livre électronique à télécharger sur les fameuses tablettes et c’est dans les librairies que l’on a le conseil de lecture. Cela dit mon éditeur "Pavillon Noir" prépare l’évolution de l'ensemble de son catalogue en numérique. Pour nous auteurs les droits sont misérablement les mêmes, mais écrit-on pour s’enrichir ?

samedi 29 décembre 2012

AUTEUR / ÉDITEUR UN MARIAGE QUI FERA DES ENFANTS ?


DERNIER BILLET 2012. BONNE ANNÉE 2013 à TOUS !

Pour un auteur, trouver un éditeur est un long chemin semé d’embûches, j’en ai déjà parlé ici. À l’inverse, pour un éditeur décider de publier un auteur inconnu c’est un peu jouer à la roulette. En effet c’est lui qui prend le risque industriel. De temps en temps il tire le bon numéro et c’est le Jackpot qui rapportera de quoi publier pendant plusieurs années des livres qui ne paieront pas leur picotin. Sans les auteurs l’éditeur n’existe pas et sans ce dernier, les auteurs ne sont lus que par les amis et la famille. Malheureusement le monde des affaires ignore les sentiments. Pourtant s’il existe un jeu gagnant-gagnant, c’est bien celui-là ! le mariage éditeur-auteur, sans pour autant être un mariage d’amour (il ne faut rien exagérer !), l’union des deux dépasse le mariage de raison, c’est un mariage de confiance qui peut produire des petits … 
Nos petits avec "Pavillon noir" : Sans Tête  Affaire étranges au quai des Orfèvres

lundi 17 décembre 2012

ATTENTION AUTEUR FAIGNANT


Lors de ma dernière dédicace, un homme prend mon livre en main, regarde longuement la quatrième de couverture, le repose et me demande :
-          Vous êtes flic ?
-          Absolument pas.
-          Que faites-vous alors dans la vie ?
-          Je suis conférencier, consultant et enfin auteur de polars
Il me regarde d’un air méprisant et ajoute :
-          En quelques sortes, que des métiers de faignant !
-          Et vous que faites-vous ?
-          Je cherche du travail.
Il s’éloigne sans pour autant acheter le livre.
Debout à cinq heures pour écrire, couché après minuit, métier de faignant ? Être invité par un libraire impose une retenue vis-à-vis de la clientèle, mais l’envie de lui balancer mon livre à travers la figure (je pense à un autre mot s'appliquant à un animal) m’habite encore… 
Achetez des livres pour les offrir 

dimanche 9 décembre 2012

Auteurs, éditeurs, libraires même combat !


La ministre de la Culture a fait part de son désir de mettre en place à compter du premier semestre 2013 un plan en faveur des librairies. C'est dans ce cadre que le Syndicat de la librairie française a pris part à de multiples groupes de travail, avec plusieurs pistes de réflexion. Les auteurs doivent-ils être solidaires du combat des libraires ?  Bien sûr ! nos intérêts sont liés, si les libraires disparaissent qui vendront nos livres ?.
Allez donc demander à Amaztruc ou à Pricemachin un conseil de lecture ! Allez leur demander ce qu’ils pensent de tel ou tel auteur ! Or si nous ne nous sentons pas concernés par leur combat économique, les libraires mourront et nous auteurs, serons livrés comme de la lessive par les grandes centrales d’achat. Je suis choqué de recevoir des publicités par courrier électronique pour mes propres livres bradés à 13.30 € (livraison comprise) au lieu des 14 € en librairie, pourtant cela ne change pas mes droits d’auteur ICI
Allez plutôt directement chez mon éditeur, vous serez aussi bien servi: 

samedi 24 novembre 2012

C’est facile d’écrire…


L’un de mes "amis" disait de moi et indirectement bien-sûr : « Oh c’est facile, il écrit à partir de ce qu’il a vécu » Ben voyons ! Écrit-on jamais autre chose que notre vécu ? L’acte d’écrire fait appel à l’imaginaire et d’où cela vient-il si ce n’est de notre cerveau ? Alors oui j’écris à partir de ma propre vie, de ma propre expérience des évènements qui l’ont traversée, même pour les histoires les plus rocambolesques, c’est directement ou indirectement mon existence que je raconte, certains prétendent même qu’écrire équivaut à une psychanalyse, c’est peut-être aller un peu loin, quoi que… Si ces fâcheux sont persuadés de ce qu’ils allèguent, qu’ils essayent donc, je leur souhaite bon courage ! Croyez-moi cela ne vient pas tout seul, loin de là. Mais au fond, n’y aurait-il pas une pointe de jalousie dans ces propos ? 

Prochaine dédicace de "Sans Tête" Samedi 08 Décembre : CULTURA Gennevilliers de 10 à 18h
Avenue du Gl De Gaulle 92 230 Gennevilliers, mais vous pouvez acheter directement en cliquant sur : 

mardi 13 novembre 2012

C'est quoi un polar maçonnique ?


C’est un polar où les valeurs républicaines de Liberté d’Égalité et de Fraternité sont omniprésentes. C’est un polar où certains personnages sont Francs-maçons, où les "soi-disant secrets Maçonniques" sont démystifiés, (mais pas tous, faut pas charrier). Outre une intrigue policière qui se veut captivante, le fond de sauce est cuisiné à partir de faits historiques, sociétaux ou moraux réels, mais aussi avec les meilleurs produits naturels du terroir, bref c’est un polar bio, sans colorant, ni conservateur. Plus sérieusement, il est toujours possible dans un roman policier, genre léger et distrayant, de faire passer des idées de fond plus graves sur notre société et ses travers. Le but de la Franc-maçonnerie n’est-il pas d’améliorer l’Homme et la société en lui proposant des pistes de réflexion ? Le genre "polar" peut y participer en relayant les valeurs humanistes de ce mouvement de pensées qui fêtera ses 300 ans en 2018.  
Si vou voulez acheter "Sans Tête" directement c'est :ICI

samedi 27 octobre 2012

RENCONTRER SES LECTEURS


Finalement le vrai plaisir, pour un auteur, outre la prise en main de l’objet, sortant tout chaud de chez l’imprimeur, transmutation de son labeur solitaire en livre ; c’est le moment où il rencontre ceux qui liront ses mots si âprement agencés sur une page. Le choix délicat de chacun d’eux, leur agencement laborieux, leurs permutations toujours incertaines, ont été au fil des jours une aventure. Comme pour la cuisine, le plat mitonné pendant toute une journée, sera dévoré en quelques minutes. L’écriture subit la même loi ; une ligne travaillée pendant plusieurs heures sera lue en quelques secondes. Bien sûr c’est frustrant, mais si c’est lu, c’est déjà ça ! et si le lecteur aime, alors c’est le nirvana. L’auteur n’en demande pas plus. C’est en cela qu’il perçoit son salaire… Le : « Ah j’ai bien aimé » est à l’auteur ce que la caresse est au chien de chasse rapportant son perdreau. 
Vous pouvez commander directement  : Sans Tête

lundi 8 octobre 2012

Mes prochaines dates


Dates et lieux de rencontres:

- Samedi 17 Novembre de 14h30 à 18h30 au salon du livre Maçonnique 8 Rue de Puteaux 75 017 Paris
- Samedi 8 Décembre Magasin CULTURA Avenue du Gl DE Gaulle 92 230 Gennevilliers
- Jeudi 13 Décembre & Mercredi 19 Décembre Restaurant CHEZ NOUS de 18 à  20h30 34 rue du Rp Gilbert 92 600 Asnières / Seine

Venez nombreux !


samedi 29 septembre 2012

LA PANNE


Il arrive, après un démarrage fulgurant sur les chapeaux de roues, que le moteur vienne à s’arrêter brutalement et c’est la panne ! On ouvre le capot et l’on cherche, on tripote, on touche un peu à tout, mais en voulant redémarrer RIEN, que faire ? C’est ce qui m’arrive et j’en suis au milieu de mon prochain livre, alors j’en appelle à Melpomène, à Calliope mes muses garagistes, mais rien pas la moindre inspiration et plus ça va, moins ça va ! En ais-je trop parlé autour de moi ? Il faut rester très discret, parait-il, sur le sujet du prochain chef-d’œuvre, mais tout le monde m’interroge : « Alors ton prochain polar quel en est le sujet ? ». Là j’aurais dû rester de marbre et répondre « Je ne veux pas en parler, ça porte malheur !», mais au lieu de ça j’ai raconté le début, mauvais ça ! Alors depuis huit mois je tourne, je vire, je rature, je réécris les deux tiers, j’en suis déjà à la deuxième version, mais ça reste mauvais. Que font mes muses, la grève de l’inspiration ? Revendications de salaire ? Ont-elles une représentante syndicale ? Tant de questions et pas de réponses, ah les garces !…
Alors en attendant la réparation lisez :  Affaires étranges...      ou :SANS TÊTE

mercredi 19 septembre 2012

Ecrire, oui...mais quoi?

Comme tout le monde, au commencement j’ai voulu écrire le grand roman qui allait bouleverser le monde littéraire et qui ferait se déchirer les éditeurs pour s’m’arracher une signature sur un contrat "pontdorisé". Certes j’exagère un poil, mais au fond de moi existait cette chimère. Oui c’était une illusion et cela le restera, car la réalité éditoriale m’a ramené sur terre. Les premières réponses du style : « Votre ouvrage a retenu l’attention de notre comité de lecture et nous désirons le publier rapidement », ne doit pas occulter la dernière ligne, celle en touts petits caractères à la dernière page : « Participation de votre part aux frais de maquette : 3 500 € ». Boum ! Je retombais sur terre et me pinçais pour voir si je ne rêvais pas. Non ! On me prenait bien pour une tanche ! Il est vrai que l’on n’aime jamais être pris pour ce que l’on est peut-être, mais l’on n’aime surtout pas se l’entendre dire.
« Mais Jeanmi il faut écrire du polar, c’est le genre qui se vend encore pas trop mal ». Alors je m’y suis mis et avec bonheur. Oh je ne suis pas Simenon, mais je m’amuse beaucoup, et je continue, tout en tenant compte des notes des correctrices sur ma ponctuation "exotique". À vous de juger en lisant :   Sans Tête  ou : Affaires étranges... 

mercredi 5 septembre 2012

Pourquoi écrire ?

Pour certains, c’est exorciser une enfance traumatisée, d’autres pour répondre au besoin impérieux de la nature, comme une envie pressante de… Pour les femmes et hommes politiques c’est : « Pour céder à l’amicale pression de mes amis qui me le demandaient depuis si longtemps… », Tu parles ! La plupart l’achètent tout fait le "livre-de-leur-vie-dont-on-tout-le-monde-se-tape " (coût chez un nègre : 30 000 €, mais chut ! ne le répétez pas). Mais faut-il vraiment donner des raisons ? Ce sont les lecteurs qui vous poussent à trouver des raisons où il n’y en a pas obligatoirement. Et moi et moi et moi ? Pas de raison particulière, si ce n’est parce que j’aime ça. Il y a quelques années, je m’ennuyais ferme pendant des vacances dans le midi, alors j’ai pris mon portable, tiré le store sur la terrasse et écrit une phrase qui me passait par la tête. Ça a fini par faire une histoire, puis d’autres histoires sont venues, voilà tout. Ce qui est le plus difficile ce n’est pas de commencer un livre, mais de le terminer et d’écrire le mot "FIN", alors là oui, il y a un très gros plaisir. Après la difficulté, c’est de le faire publier, mais là j’ai déjà tout raconté.

jeudi 30 août 2012

C'est la rentrée, youpi ! !

Tout le monde n’est pas Valérie Nothomb ou Marc Lévy et la place (même petite) d’un écrivain dans le monde de la production littéraire prend du temps, beaucoup de temps. C’est souvent sur plusieurs années, qu’un auteur se fait connaître, cependant il doit y mettre du sien et ne pas attendre tout de son éditeur qui souvent est un artisan pas très riche. Les réseaux sociaux ont leur rôle à jouer pour faciliter le « bouches à oreilles » et la diffusion. Même si la plupart des auteurs, comme moi ne cherchent pas à gagner de l’argent mais simplement à être lus, cela implique un engagement en mouillant la chemise dans les librairies et les salons du livre.
Nous entrons dans la période ″frénétiquement feutrée″ de la rentrée littéraire, les couteaux sont sortis, les révolvers chargés. 650 romans et 7000 polars vont déferler sur le marché. Les prix littéraires iront aux grandes maisons d’éditions qui de leur côté, n’auront publié que les noms déjà connus du grand public, comme d’hab. Il faut bien dire aussi que chacun des grands éditeurs reçoit jusqu’à 300 manuscrits par jour ! Au mieux une centaine en tout sera lue. Alors il faut être un coureur de fond pour s’aligner au départ et ne pas rêver à la manne céleste, mais plutôt adopter la stratégie du poisson pilote qui vit des miettes du grand requin blanc…

Essayez mon petit dernier : Sans tête

samedi 11 août 2012

Sea, sun, sex with books?


Les vacances sont souvent l’occasion de lire, me disent les lecteurs lors des salons du livre. Malheureusement les hommes lisent peu, du moins est-ce mon constat. Leur argumentaire est hypocritement : « Houais, vous comprenez toute l’année on est obligé de lire des rapports compliqués et des livres professionnels hyperchiants, alors l’été venu un bon polar nous déstresse, les femmes elles ont plus de temps, c’est pour cela qu’elles lisent plus »   Ce qui tendrait à dire que toutes les femmes sont des ménagères faignasses qui n’ont que cela à faire ? Et que les hommes sont tous de brillants cadres dirigeants d’entreprises débordés par des charges de travail herculéennes leur pompant toute leur énergie. Pour se convaincre du contraire, il suffit de regarder, pendant l’année, la population d’un train de banlieue ou d’un métro le matin, qui voit-on le nez dans un livre ? Les femmes bien sûr ! Les hommes eux ont le bidule soudé aux oreilles et écoutent l’air béat, quoi ? On se le demande !... Alors qui sont les faignasses de la lecture ?

Essayez mon petit dernier : Sans tête
Regardez mon  Interview

mercredi 1 août 2012

Recette du polar "à la Jeanmi"


-          Prenez un cadavre assassiné et très faisandé, mâle ou femelle.
-          Placez-le dans une morgue pendant quelques jours.
-          Bardez-le d’un(e) flic au caractère ombrageux et pugnace, d’un médecin légiste atypique mais sympathique quoique un peu alcolo.
-          Laissez le tout mariner environ 100 pages à froid doux, thermostat 4° maximum.
-          Pendant ce temps vous pouvez préparer un mobile bien corsé à double, triple, voir quadruple détente.
-          Versez le tout dans un commissariat bien crade, tout en incorporant doucement une douzaine de suspects frais, si possible du jour.
-          En fonction de la saison, un flic ripou peut être ajouté, mais sans obligation, uniquement pour le fun.
-          Sortez votre cadavre de la morgue où est rendu un diagnostic assez précis par le légiste légèrement imbibé.
-          Faites à votre cadavre un bel enterrement où vous ajoutez dix de vos suspects. Gardez-en deux à mariner dans une bonne garde à vue bien assaisonnée.
-          Ne pas oublier de mitonner quelques fausses pistes comme accompagnement.
-          Ajoutez une mesure de sociétal, une pincée d’ésotérisme, une cuillère d’exotisme et un petit verre d’érotisme, uniquement pour relever le goût et si vous n’en n’avez pas, remplacez par du sexe fin.
-          Au choix vous pouvez saupoudrer votre plat d’humour, voir même d’ironie, cela facilite la digestion.
-          Surveillez bien votre préparation, car à un moment le coupable doit caraméliser. S’il apparait à la page 200, votre plat est raté, recommencez tout.
-          Après ~350 pages, arrêtez votre coupable et servez le "froid-dans-le-dos", vos amis vont se régaler.

Goutez un échantillon : Sans tête
Regardez la recette :  Interview                        

dimanche 22 juillet 2012

Le livre refuserait-il la crise ?


Quand je vois le nombre de visites sur ce blog et les abonnés qui le suivent, il me vient un sentiment de responsabilité. Cela m’incite à continuer d’améliorer mes articles. Je pense donc que l’écriture en général vous intéresse. Je vais, de la sorte, vous donner quelques nouvelles encourageantes de ce petit monde.
Il semble étrangement et contre toute attente que le livre résiste à la crise, plus que le DVD et le CCD. Les chiffres du dernier salon du livre sont là pour le prouver. 40 000 visiteurs de plus qu’en 2011. 646 romans, c'est le chiffre de la production éditoriale qui sera publiée entre la mi-août et la mi-octobre. Le début de la course aux prix littéraires avec des auteurs vedettes et des surprises annoncées. D’après les données de Livres Hebdo/ Electre, la production de livres est en hausse (+ 2,1%), elle a franchi pour la première fois la barre des 64 000 titres. La littérature représente 35% de ce chiffre, soit 22 402 livres publiés en 2011. C’est 2% de plus que l’année précédente où la littérature avait produit 21 966 titres. Dans ce monde pléthorique finalement le polar trouve sa place et finance pour partie des ouvrages plus littéraires.  Le retour de la TVA à 5,5% encouragera ce mouvement.

 Mon petit dernier :                                                                                             
Sans tête                                                                                                                                               
Ma bobine :                                                                                                              

dimanche 15 juillet 2012

ATTENTION AUTEURS DANGEREUX !


Tous les auteurs de polars sont-ils de dangereux psychopathes ? La réponse est oui, mais eux ne passent à l’acte qu’avec un stylo ou un clavier. Je peux vous assurer que ça défoule, on y assassine avec délice ses ennemis personnels en toute impunité. On change juste un peu leur nom et pan, une balle dans la tête et hop dans la cuve d’acide sulfurique. D’aucuns me disent : « Mais où vas-tu chercher tout ça ? », ma réponse est simple : "Dans le quotidien, pardi !". Et encore j’édulcore, je censure, je modère, j’adoucis le propos. La vie de tous les jours fourmille d’actes insensés. Entre les frustrés de ne pouvoir entrer dans une discothèque, tirant dans le tas, les pères massacrant toute leur famille puis prenant tranquillement la tangente, les mères congelant leur progéniture, les auteurs ont le choix de l’atrocité ordinaire. Les journaux ne manquent pas de développer des scénarii barbares. Lire procure les mêmes frissons ; une jolie jeune femme, à l’allure douce et fragile me disait dernièrement, pendant que je lui dédicaçais l’un de mes livres : « J’espère qu’il y a beaucoup de sang, j’adore ça ! »…
Vous pouvez vous défouler sur:SANS TÊTE
Ou sur :AFFAIRES ETRANGES
Interview : Interview

dimanche 8 juillet 2012


Il n’y a pas de plus grand plaisir pour un auteur que de voir son bouquin dans la vitrine d’un libraire. En revanche de le voir bradé sur (le nom d’une guerrière à qui l’on coupait un sein) ou sur un autre site concurrent est une désolation. Les auteurs préfèrent et de loin avoir un entretien avec un libraire qui lui dira ce qu’il pense de son livre et les retours qu’il en a des lecteurs, que de le voir vendu comme un paquet de lessive par correspondance.
Mais enfin une bonne nouvelle ! Le nouveau gouvernement va revenir sur la TVA du livre à 5%, mon éditeur (Corsaire éditions), lui avait anticipé ce retour à la raison en ne changeant pas ses prix.

mercredi 27 juin 2012

...et après


Tant que vous n’aurez pas vendu au moins 2000 exemplaires d’un titre, votre petite personne de futur grand écrivain n’existe pas pour les seigneurs de la place. Mais à partir de ce chiffre les grands vous feront la danse du ventre. Alors se posera la question de la fidélité. Si votre éditeur vous publie, c’est qu’il a fait un  "gros coup" quelques années plus tôt et c’est sur ce bénéfice qu’il publie les inconnus, les sans-grades comme vous et moi. Si vous allez, après un prix littéraire et à la fin de votre contrat, signer chez Albin Michel, Grasset ou Gallimard, vous tuez dans l’œuf tout talent inconnu pouvant être publié par celui que vous quittez. Le seuil de rentabilité d’un livre chez un petit éditeur se situe autour de 500 exemplaires vendus, moins il perd de l’argent, au-delà il commence à en gagner un peu et c’est ce qui financera les autres. En conclusion pour être connu et vendre, il faut ……..être connu ! La littérature en est au même point que les arts plastiques…
Prochaines dédicaces de : SANS TÊTE  à la LIBRAIRIE NOUVELLE 10Rue Maurice Bokanowski 92 600 Asnières
Le samedi 07 juillet prochain à partir de 10h 30.et jusqu'à 18h30

samedi 23 juin 2012

Vérité économique du livre


Les salons du livre sont aussi un bon moyen de rencontrer du public, mais là vous vous trouverez en compagnie de collègues plus ou moins nombreux. Profitez-en alors pour « parler chiffon ». Vous pourrez échanger vos expériences sur les éditeurs, les diffuseurs, les libraires. Par expérience, les éditeurs qui proposent d’entrée des pourcentages avantageux, ne sont pas ceux qui vivront le plus longtemps. Il y a une vérité économique du livre et un équilibre très fragile. Quand un distributeur (celui qui livre avec des camionnettes les libraires) prend entre 50 et 55% du prix du livre, que de son côté le libraire en prend 35 à 40% que peut-il rester à l’éditeur pour payer un diffuseur (le commercial qui va vendre votre livre auprès des libraires), un imprimeur, un graphiste, des correcteurs et au final un auteur ? Si vous comptez gagner votre vie en écrivant, elle sera précaire très longtemps et les plus grands ont commencé par de la vache enragée au déjeuner. 

jeudi 14 juin 2012

LA PROMO

N’imaginez pas que la promotion de votre livre consiste à vous mettre d’accord avec votre éditeur pour définir la couleur de votre chemise le jour où vous passerez au grand journal de Canal+ ! Oh que non ! Cela commence beaucoup plus modestement par les démarches auprès des libraires de votre quartier pour savoir lequel acceptera de vous faire une petite place pour que vous puissiez vendre et dédicacer votre livre. Cela parait dérisoire, mais c’est important ; c’est le moment où vous rencontrerez vos futurs lecteurs ou du moins ceux qui vont acheter votre livre. Même si vous y entendez tout et n’importe quoi, dites-vous que les seuls juges de votre travail  ce sont eux, alors ils sont respectables, y compris ceux qui prennent le livre en main, qui l’ouvrent, lisent une phrase et le reposent en disant d’un air suffisant : « Non, je n’aime pas ! ». Vous apprenez alors la modestie…

samedi 9 juin 2012

L'aventure de l'écriture suite...


    Donc vous avez trouvé un éditeur qui accepte de vous publier à compte d’éditeur, dans un premier temps rendez-lui grâce, c’est lui qui prendra le risque industriel pour vous, alors il mérite toute votre considération. Il a de ce fait un certain nombre de droits car lui, connaît son métier et le marché du livre. Acceptez les suggestions des correctrices et correcteurs. Acceptez les changements de titres, les coupes, les demandes d’éclaircissements. Puis viendra enfin la sortie de votre bébé, outre l’immense bonheur de prendre ce qui d’un ensemble de mots est devenu un objet, avec sa propre personnalité qui vous échappera un peu comme un enfant prenant son envol ; alors il va falloir le vendre et là vous aurez à faire un vrai travail de promotion. Ce n’est pas la partie la plus agréable, mais elle est indispensable… (à suivre) Sans Tête  

lundi 28 mai 2012


Il est sorti ! Oui vous pouvez vous précipiter chez votre libraire et le commander, s'il n'est pas déjà en stock. C'est un polar dont toute la 2e partie se déroule en Corse, l'île de beauté.
Dans un prochain article je finirai de vous raconter l'aventure de la publication. Et si vous voulez le commander directement c'est: => ICI

vendredi 4 mai 2012

Comment se faire publier (suite)


J’ai oublié dans le précédent article de vous mettre en garde contre les vilains copieurs, alors déposez un manuscrit auprès de la SGDL par ex (http://www.sgdl.org/ ). Puis viendront non plus les professionnels du livre, mais les éditeurs, les  vrais les passionnés, ceux qui vivent chichement d’un métier qui reste une aventure permanente, ceux qui méritent ce beau nom d’ÉDITEUR. Sur la soixantaine que vous aurez contacté, une petite dizaine vous demanderont un exemplaire papier, n’hésitez pas à leur envoyer, c’est l’investissement indispensable et c’est bon signe. De nouveau attendez, attendez…

Plusieurs semaines plus tard, un ou deux, vous demanderont si vous voulez bien leur confier votre destinée littéraire, alors là commence un autre parcours, aussi long, celui de la publication. C’est celui des changements de titre, des corrections, des mises en page, des maquettes. C’est là où vous verrez que ce n’est pas ce que vous imaginiez, faites confiance celui qui sait c’est l’éditeur. Je vous raconterai la suite dans un prochain épisode…
Mon prochain livre ici

lundi 23 avril 2012

Comment trouver un éditeur ?


Pour le premier livre c’est la galère ! Il n’y a pas de règle, mais des pièges à éviter. Les grands de la place de Paris ne vous attendent pas, alors inutile de perdre votre temps avec eux, souvent même ils ne répondent jamais à un envoi de manuscrit papier. N’hésitez donc pas à dresser une liste (internet) de ceux, plus modestes, spécialisés dans votre ligne littéraire : polars, thriller, littérature pour enfants, romans, romans noirs, poésie (oui il en existe encore), etc. Quand vous en avez réunis une soixantaine, envoyez-leur par mail un court résumé et un extrait, puis attendez, attendez, attendez encore, le suspens va de quelques jours à quelques mois…

Inutile d’ouvrir les premiers courriers, ce sont les "buveurs de sang" C'est-à-dire ceux qui vous réclameront avant toute chose entre 1000 € et 3500 €, à moins d’être Crésus…

Ensuite viendront ceux qui vous publient gratuitement mais sans correction, sans promotion, sans diffusion, sans distribution, à ce compte autant autoéditer soi-même, cela rapporte plus. Je vous raconterai la suite dans un prochain épisode…

mercredi 11 avril 2012

Pourquoi écrire des polars ?


C’est la question que les lecteurs, qui me font l’honneur de venir me voir dans les salons du livre, me posent souvent. Ma réponse est : « parce que je suis le premier à découvrir l’assassin ». Outre la boutade, écrire un polar est un jeu de cache-cache avec les lecteurs. Il faut toujours tenter de les égarer sur de fausses pistes. Mais comme souvent, vous lecteurs êtes trop forts et que de plus vous avez beaucoup lu, vous finissez par trouver la solution avant la chute. Alors pour vous égarer davantage, méfiez-vous la fausse piste n’en serait-elle pas une bonne ? Cela, dit le vrai grand plaisir d’écrire est de prendre en main le livre à la sortie de l’imprimerie quand il est enfin devenu un "objet" et qu’il vivra sa propre vie en dehors de moi. La sortie d’un nouveau livre, c’est un peu comme avoir un enfant… 
Si le cœur vous en dit le prochain est déjà en prévente ici