lundi 21 juin 2010

Étrange équipe



Le foot parangon de notre société ?
Nous assistons, en direct, à la déliquescence de l’équipe nationale. Elle périt des mêmes tares qui menacent notre société toute entière : Perte des valeurs humanistes, instauration de l’argent comme unique modèle, vulgarité, repli sur soi (il suffit de regarder cette bande d’abrutis, descendre d’un bus ! Tous, le casque à musique sur les oreilles. Ils s’enferment sur leur ego), insulte comme unique système de communication, violence comme seul moyen d’expression, grève de l’entraînement (Grève contre eux-mêmes en conséquence !) et la liste est loin d’être close !.. Combien savent chanter la Marseillaise ? De penser que, ce qui n’est qu’une bande et non une équipe, est institué en modèle pour la jeunesse des "quartiers" est désolant. Comment leur parler de la valeur du Travail ? J’entends d’ici leur réponse :

-         Eh l’bouffon, ya qu’la tune pour t’payer la Merco (1) ! Et la tune c’est l’deal ou l’foot !

La première dame de France, la chère Carlita, elle non plus n’est pas en reste de réponses imbéciles ! À la question qu’un journaliste lui posait, à propos de la "main" qui concourut à la qualification de notre équipe, elle répondit : « Pas vu, pas pris ! ». Là aussi, allez contredire cette philosophie très particulière à des enfants !

Pourquoi le rugby ne souffre pas (encore) des mêmes syndromes ? Je pense que la réponse tient en deux mots : l’ARGENT et peut être la FraternitÉ. Je souhaite que ce contre-exemple serve à "l’ovalie" pour ne pas pousser plus loin certaines tendances à s’agenouiller devant le veau d’or. Sélectionner un joueur en fonction, non pas de sa valeur rugbystique, mais du potentiel qu’offre son sponsor est dangereux !
Finalement Sarko n’a pas de chance. Le ciel est contre lui, les catastrophes naturelles se succèdent sans l’épargner. La coupe du monde de 1998 avait considérablement aidé Chirac, celle de 2010 risque d’enfoncer d’avantage notre président dans le tréfonds des sondages !
Bon courage à tous ces merveilleux entraîneurs bénévoles pour communiquer à leurs jeunes d’autres valeurs que le pitoyable spectacle que nous offre les "bleus" !

(1) Merco : Mercedes en language banlieue

5 commentaires:

  1. J'avais du retard, un seul mot me vient, décadence à la romaine!

    RépondreSupprimer
  2. Tu ne verras jamais ça au rugby, un gnon par ci par là, oui mais jamais un arbitre ne verra sa décision contestée. Tu verras rarement un dirigeant le faire et je crois que la Fédé de rugby est moins tolérante que celle du foot. Il y a un règlement à respecter, les joueurs doivent l'appliquer un point c'est tout, car la suspension d'un ou plusieurs matchs arrive vite.

    De plus, après le match il y a toujours cette 3ème mi-temps offerte par le club qui reçoit. C'est une tradition de toujours.

    De plus que viennent faire les politiques dans ce jeu ? Il n'y ont rien à foutre et qu'ils s'occupent de ce qu'ils connaissent (pas toujours bien d'ailleurs) et pas d'autres choses. La Tenue de madame la ministre en train de regarder le match à la télé, n'est pas un exemple non plus !!

    RépondreSupprimer
  3. Le foot ne m'intéresse pas plus que ça enfin jusqu'à ce matin .J'avais tendance à penser qu'il était irraisonnable de donner autant d'importance à ces moments footballistiques dans l'actualité .Aujourd'hui , je me dis qu'un tel scénario même le meilleur des écrivains de feuilletons n'aurait pu l'imaginer mais de lire dans ce billet que tous ces rebondissements de l'équipe de France risquent d'être préjudicables à Nicolas , je dis bravo les bleus , encore bravo.

    RépondreSupprimer
  4. Mon gamin de 8 ans a été effaré devant les propos d'Anelka (je les lui ai dits à l'oreille et "pas tout fort"). Son exclusion lui semblait donc aller de soi.
    Aujourd'hui, alors qu'il s'attendait à des excuses de l'équipe au nom de "celui qui ne veut pas s'excuser", il apprend que les autres de l'équipe en veulent au "traître" qui a rapporté !
    Mentalité de cour de récréation ou de la pègre de base, dans laquelle le crime, c'est de "balancer", pas de "faire".

    Zidane, voilà 4 ans, avait considéré que le provocateur était davantage coupable que l'auteur du "coup de boule". Mon fils était déjà très étonné, lui qui apprenait péniblement la maîtrise de ses pulsions qu'impose la civilisation....

    RépondreSupprimer
  5. Rien à dire de plus que tout ce que je lis en commentaires. Une vraie série...de troisième ordre La commedia dell’arte face aux bleus fait office de grand art !!!

    RépondreSupprimer

Sans haine, sans intolérance, sans xénophobie.