Dans la capitale
du Zimbabwe : Harare, C'est la joie, IL EST PARTI ! l’armée fait tout pour entretenir une impression de
normalité. Mais la situation pouvait basculer d’un moment à l’autre, si le
président Robert Mugabe refusait de se retirer. Voilà un coup d’état militaire
qui n’en n’est pas un, ou plutôt qui n’ose pas dire son nom et qui en évite tous
les stigmates apparents. Pourtant il y avait de quoi bousculer ″Bobby″ dans
les orties ! Ce triste sire est un de ces effroyables dictateurs qui
s’accrochait au pouvoir par tous les moyens, malgré ses 93 ans passés. Il
partageait cette obstination avec les morpions. Il faut dire que la première dame,
surnommée : ″Gucci″, en raison de son goût pour le luxe, n’était pas pour
rien dans cet acharnement. À eux deux ils ont réussi la performance de faire
dégringoler le pays au 155e rang sur 190, dans la liste des pays par
indice de développement humain. Il me souvient que la société à laquelle je
collaborais, il y a…, avait signé un contrat pour fournir la bibliothèque
nationale installée à Harare.
Nous ne vendions et installions que les équipements scientifiques et
techniques. Une fois le matériel livré et payé, nous attendions patiemment que
les murs soient construits. Deux ans plus tard, sans nouvelle, un voyage
d’inspection nous avait révélé que non seulement les bâtiments n’avaient pas
avancé, mais la première pierre posée en grande pompe, avait été
volée pour en récupérer le cylindre de cuivre contenant le parchemin
inaugural. Bien sûr tous les équipements offrant quelques intérêts, dont deux
véhicules, avaient disparu. Pas perdus pour tout le monde ! Hélas je ne
pense pas que le successeur âgé de 75 ans ou les militaires moraliseront la vie publique, mais tout ce petit monde va se
déchirer la dépouille. Et l’opinion mondiale
dira : « Mais au moins du temps
de Mugabe, il y avait la paix ». Les pauvres Zimbabwéens n’ont le
choix qu’entre la peste et le choléra. D’un despote à une junte militaire. Ah les pauvres ! Mais surtout : ah
le vieux con !
Je me permets de reprendre une réflexion de Yann Moix qui s'insurgeait, avec autant d'ironie que de sincérité, qu'on puisse identifier les actes répréhensibles de certains humains (conscients et responsables) à ceux des animaux (forcément bêtes !!!). C'était au sujet du fameux "Balance ton porc".
RépondreSupprimerEt voilà qu'aujourd'hui on voudrait mettre dans le même pot de chambre un sympathique (quoiqu'encombrant !) insecte sextapode suceur de sang et un dictateur de carnaval tout juste bon à jeter aux chiens ! Quoique j'aime trop ces derniers pour leur fournir une telle viande avariée !
Ne faisons plus les autruches et hurlons avec les loups !!!
Marianne a dit : Comment faire durer les demandes d'égalité des sexes ? En modifiant la grammaire . C'est moins coûteux que d'uniformiser les salaires hommes femmes à postes équivalents . Après on milite pour les z'hommes qui se sentent oppresser par les femelles féministes ?
RépondreSupprimerCe commentaire n'est pas passé je ne sais pourquoi ?
Great reead
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