Écrire est une chose bien étrange. Penser que ce que l’on propose à un
éditeur puisse intéresser d’autres personnes que soi-même est d’une prétention
folle. Pourtant au fil des années cela devient plus qu’une envie, mais un
besoin. Besoin, non seulement de raconter une histoire, un peu comme, le soir, un
grand-père à ses petits-enfants . Mais aussi de faire passer ses valeurs
personnelles au travers d’un roman. Le plus difficile n’est pas de commencer un
livre, mais de la terminer. Aller jusqu’au bout de la démarche demande, pour
moi du moins, un effort important. Cependant une fois le mot ″FIN″ écrit, tout
reste à faire. Le ″Reste-à-faire″ est la post-production. Une vingtaine de
relectures et corrections, allant jusqu’à la nausée. C’est à ce moment-là que
l’on finit par haïr ce que l’on a écrit. Puis encore les bons-à-tirer des
couvertures et du texte, (qu’il faut relire une fois de plus). Le seul vrai
bonheur est cet instant unique, où une année de travail se concrétise par la
prise en main, chez l’éditeur du livre. Comme disent les blaireaux :
« Que du bonheur ! ». Pour moi le cinquième sortira, (avec 600
autres) au mois d’octobre et je travaille au 6e. Ah le con !
Bravo,l'ami. Tu me rappelles la "nausée" des multiples relectures. A quatre nous avons encore laissé passer des fautes !!!
RépondreSupprimerIl y en aura toujours. Je fais relire à trois personnes. De son côté mon éditeur fait relire deux fois à 4 personnes et il en reste...
Supprimerbonne rentrée pour ta production Jeanmi!
RépondreSupprimerDéjà le sixième en chantier ? félicitations .
RépondreSupprimerIl arrive souvent dans les livres empruntés à la bibliothèque de trouver les fautes corrigées au crayon par un lecteur précédent .Comme quoi ordinateur,personnes physiques ,il restera
toujours un petit quelque chose d'humain dans l'édition : la faute !
Je sais tout cela. Je suis en relecture (relu x fois) de mon manuscrit que j'espère publier au mois d'octobre. Il me reste 35 pages à relire. Je n'ai pas encore trouvé la photo de la couverture. Mais cela devient bon. Alors bon courage et bon week end.
RépondreSupprimerAh la rentrée littéraire et le casse tête des libraires qui ne savent plus où ranger les nouveautés, ça me manque.
RépondreSupprimerWhaou ! Bravo !! Pour ce parcours du combattant ! Longue vie au 5ème ouvrage !! Et vive le 6 !
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