Le sous-titre pourrait être : « Journalisme et imagination ». Revoilà la rentrée et à longueur
de pages des journaux papiers, télés ou électroniques, nous voyons tous les ans
les mêmes sempiternels poncifs. Ce ne sont qu’enfants en pleurs freinant de
toutes leurs petites forces pour ne pas aller se faire braire dans une école
dont ils n’ont rien à faire. (Oh comme je les comprends, ils en ont pour
jusqu’à la retraite !)
S’il n’y avait que ces sujets récurrents et usés jusqu’à la corde, comme
le salaire des cadres, le classement des hôpitaux et le pouvoir occulte des
Francs-maçons, ce serait simplement risible. Hélas les journalistes, par
incurie ou par ignorance, participent systématiquement à la spirale perverse de
l’emballement médiatique. En partant d’un fait relativement anodin, voir mineur
et, considérant que la caractéristique d’un journaliste est de ″repomper″ en amplifiant ce que d’autres ont écrit ; après un mois la fameuse
dépêche de l’A.F.P., celle du chien qui a mordu une vieille dame, devient un
fait de société national, puis rapidement international. Au final la France est
montrée du doigt comme sous-alimentant ses animaux de compagnie « obligés de manger des vieux ». Et
encore je ne parle que des journalistes professionnels. C’est sans compter sur
les pseudos, les amateurs, les perroquets des réseaux sociaux, ceux qui reportent
les ″on-dit que″, les ″il-paraît-que″ et toutes les raclures du
net pour qui il importe d’essayer de faire une information ″crédible″
en partant de bruits de latrines. Hélas le pire est
toujours plus facile à croire, cela se rapproche de la théorie du complot. Donc,
comme tous les ans, cette rentrée est placée sous l’égide du cartable trop
lourd de nos chères têtes blondes. Le chaos humain de Calais ? Pas d’actualité,
tant qu’il n’y a pas eu 50 morts ! Une voiture piégée explose à
Damas ? S’il y a plus de 200 morts cela fera deux lignes. Mais les petites
phrases assassines des hommes politiques sur ceux de leurs propres camps, alors
là ouiiiiiiiii, ça c’est bon !… Ah les cons !...
Ah comme je suis d'accord avec toi!
RépondreSupprimerTant qu'il y aura des marronniers ....
RépondreSupprimerNous voilà de retour. Je dois soigner les petites plaies
RépondreSupprimerde mon chat Virgile qui a fait le fou durant notre escapade
et moi j'ai des plaies à l'âme en retrouvant la connerie
du monde . Je vais me mettre sous un marronnier avec un
bon polar ( un des tiens... pardi !!). ELZA