samedi 2 juillet 2016

L'Europe, l'Europe, l'Europe...

Au mois d’avril, j’ai publié un ″post″ sur la question Turque où je disais : « Les diplomates Européens racontent des carabistouilles aux Turcs pour les inciter à garder les migrants venus du Moyen-Orient, tout en pensant : Cause toujours vous n’entrerez jamais dans l’Europe . Les mensonges d’État débouchent toujours sur des conflits armés ». En quelques jours la géopolitique de l’Europe occidentale s’est complètement retournée. Je ne suis pas si sûr que les Turcs aient une envie folle de rejoindre une structure en complète désagrégation. Je pense, comme François Hollande, que si l’Europe ne coupe pas très rapidement la branche Britannique, la gangrène risque de se propager dans d’autres états qui ne se sont agrégés que pour recevoir des subventions ou se protéger d’une Russie très agressive. Je pense également que la plupart des fondateurs (France, Allemagne, Italie, Benelux) pensent comme moi, l’Europe doit être un peu plus qu’un marché d’intérêts commerciaux commun. Pour que cette merveilleuse idée progresse il faut impérativement définir une véritable charte avec un échelonnement de décisions politiques allant vers une fédération. La condition d’une réussite étant une très large communication autour de la rédaction de cette charte avant de la faire adopter par l’ensemble des peuples fondateurs. Une fois cette charte acceptée par tous, et seulement à ce moment-là, le noyau pourra s’ouvrir vers d’autres  agrégations. La seule condition de réussite d’une telle entreprise est de savoir quels sont les hommes capables de porter un tel projet ? Ceux qui sont en place sont ceux qui ont miné toute tentative de rénovation, par égoïsme, prévarication et pusillanimité. Ce n’est certainement pas vers eux qu’il faudra se tourner. Ah les cons !  

3 commentaires:

  1. Merveilleuse réaction de Flanby 1er : virons les angliches avant qu'ils ne donnent des idées de rébellion à ses petits camarades. Si j'étais lui, je préconiserais qu'on achève aussi les malades avant qu'ils ne contaminent tout l'hôpital.
    Ces crétins de bureaucrates bruxellois ont créé une machine infernale qui va leur péter dans la gueule… et ils ne savent pas comment la désamorcer.
    Mais on s'en fout de tout ça : demain on colle un raclée aux Islandais… ou pas !!!!!

    RépondreSupprimer
  2. L'Histoire ne nous rappelle t'elle pas la pulsillanimité du projet Europe ?... Carolus Magnus s'y était attelé et le résultat a implosé... D'autres ont suivi sans jamais atteindre le nirvana...
    Et voilà que nous nous acharnons à reproduire le même schéma avec comme objectif cette fois de contrer l’hégémonie américaine... Vain et infantile projet sans la substance identitaire. Hors comment créer une identité fédérale avec autant de disparité de nations ?...

    RépondreSupprimer
  3. Pour une foi que le monde politique était allé trop vite, cela n'a pas réussi à l'Europe.

    RépondreSupprimer

Sans haine, sans intolérance, sans xénophobie.