Nous n’aurions le choix qu’entre chômage et pauvreté, ce qui revient au
même et c’est ce dont on nous rebat les oreilles ! Je comprends les jeunes
générations pour qui cette alternative est révoltante. Si le gouvernement choisit
le plein emploi, il ne peut (soit disant) faire autrement que de créer des millions
de petits emplois peu rémunérés, c’est ″l’ubérisation″ de la société. Mais entre emplois
traditionnels détruits par ce paradigme et les nouveaux créés, l’écart resterait
positif, toutefois la société s’appauvrit. C’est la vision néolibérale chère au
jeune Macron que les blaireaux adorent. Or pendant les fameuses trente glorieuses
(1945-1974), nous aurions eu le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la
crémière, mais nous avons beaucoup travaillé. Alors la société actuelle commence
à regarder les retraités d’un œil soupçonneux, comme si nous avions accaparé
leurs richesses. Les médias nous expliquent à longueur de J.T. qu’un retour en
arrière est impossible et qu’il faut accepter que nos enfants vivent moins bien
que nous. L’autre solution ? Ce serait la collectivisation des moyens de
production, chère à Lénine. Alors des ″experts″ défilent sur nos écrans pour
nous préparer à la décroissance en nous expliquant que c’est la seule solution.
Mais qui sont-ils ? Un expert, par définition, est un personnage qui nous explique pourquoi
son prédécesseur s’est trompé, mais que lui sait. un
peu comme "le nuage radioactif, venu d'Ukraine, qui s'est arrêté net à nos
frontières, grâce aux vents contraires″. Le professeur Pierre Pèlerin, grand expert du nucléaire français des
années 80, nous a enfumé avec des paroles lénifiantes et trompeuses. Mais alors
où est la Vérité et qui la détient, si les experts mentent ? Ce n’est pas
en période électorale qu’il faut poser la question. Cependant à force de nous raconter
des carabistouilles, nous finissons par douter de tout et à remettre en question
la parole de nos élus. C’est de cette façon que l’on alimente le populisme des
extrêmes. Ah les cons !
le jeune Macron est un pur produit de l'après trente Glorieuses , un petit nostalgique des années 80 façon Reagan et Tatcher qui veut orienter la politique de la France vers un ultra-libéralisme d'opérette .. Viens donc boire l'apéro sur mon blog, Jeanmi, on y cause politique entre les lignes et ce sont toujours les salauds qui trébuchent à la fin .
RépondreSupprimerTout n'est pas bon chez le Macron !
RépondreSupprimerJe me sens d'humeur badine aujourd'hui, je vais vous raconter une histoire drôle… ou pas !
RépondreSupprimerLe 23 avril 2017, je me lève tôt pour aller voter au premier tour de la présidentiel. Comme je suis super vénère et que j'en ai marre de me faire empapaouter depuis plus de 30 ans, je vote Marine… je vous avais prévenus : je suis super vénère !!! Et puis ça les fera réfléchir, tous ces énarques véreux, et peut-être qu'ils comprendront enfin que les Français en ont ras le pompon de leurs vaines promesses !
Après, je vais boire l'apéro avec les copains.
— Hey ! Jojo, t'as voté qui ?
— J'ai voté Marine pour emmerder tous les cons qui nous prennent pour des cons !!!
— Ben moi aussi, j'ai voté pour la Marine, rétorque Jean-Pierre derrière son comptoir et Janine c'est pareil et mon beauf aussi !
Au fond de la salle, ils sont nombreux à me faire savoir qu'ils ont aussi opté pour l'extrême blonde !
L'après-midi, je vais au match de foot et tous les collègues que je retrouve à la buvette ont eu le même réflexe : voter Marine pour manifester leur ras-le-bol des politicards de tous bords. Il sera toujours temps de corriger le tir au second tour !
23 avril 2017, 20h00, le résultat des élections tombe : Marine Le Pen est élue au premier tour avec 51 % des voix.
Alors : histoire drôle… ou pas ?!?!?
@ Keith : Non, hélas bien réaliste votre pronostic ! On va noyer notre chagrin dans la Jack Daniel's avec un riff de "Sympathy for the Devil" histoire de se consoler comme on pourra ..
RépondreSupprimerAh les cons… Les démasquer tous ? Vaste programme, mon ami, dirait le Général.
RépondreSupprimerTu sais, 71 ans et presque toutes mes dents, je n'ai aucunement honte de ce que je suis devenu, et le premier jeunot qui m'en fait reproche se prépare tout un savon. Cette génération rencontre des difficultés. Mais nous en avons rencontré ! Les fins de mois à jeûner en attendant que le fric rentre, étudier en ayant faim, je connais. Et nulle question de dépenser une fortune en ordis, en iPhones et autres. Nous n'avions pas l'argent pour ça. Et voyager ? Oublie ça. Ce que nous en avons sué. Mais tout ça ne compte plus apparemment. Dans le cul, si tu me pardonnes mon langage.