Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
V. Hugo (quelques vers pour ma
fille)
Emotion, chagrin, tristesse.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Une chaleureuse pensée pour toi...
RépondreSupprimerDifficile de consoler sa peine... Je comprends...
RépondreSupprimerGROS BISOUS Jeanmi
Bonjour JeanMi, une pensée particulière pour toi . Je ne pense pas que d'autres mots puissent convenir .Un bel hommage que d'avoir choisi ce poème du grand Victor Hugo qu'elle est allée rejoindre ...
RépondreSupprimerUne pensée pour toi, en ce jour comme en d'autres moments...
RépondreSupprimerUn poète, un très grand talent, qui a su traduire l'indicible, sans doute pour l'avoir éprouvé lui-même.
RépondreSupprimerTrès beau poème qui exprime tellement bien
RépondreSupprimerl'inexprimable !! Etant mère et grand-mère je
peux bien ressentir ta peine. Dis-toi bien que
le temps n'y fera rien. Ta fille sera toujours
présente dans ton coeur et tes pensées.C '
est comme ça. Mais si la créativité s'est
échappé pour l'instant, elle reviendra un
jour. Tout à coup. Tu vas à nouveau écrire.
D'autres choses sans doute. Pour tes
petits enfants, peut-être. Il y a tant d'
émotions à exprimer, avec une pareille
épreuve. Je t'embrasse avec amitié. A
plus tard. ELZA
le temps d'aimer n'a-t-il que le temps de la vie ? Chacun de nous a la bonne réponse.
RépondreSupprimerBonjour Jeanmi
RépondreSupprimerJe suis de tout coeur avec toi ..
Bonjour Jeanmi :)
RépondreSupprimerQuel beau poème... Les étapes du deuil, là, écrits avec la plume du coeur. Je pense souvent à toi et à ce chagrin et solitude immense que tu vis. à l'intérieur Que dire de plus... Mes pensées sont avec toi xxx
RépondreSupprimerJe le sais encore par cœur !
RépondreSupprimerC'est vraiment le plus grand malheur qui puisse arriver à un parent.
RépondreSupprimerBel hommage... Nos disparus aimés sont toujours dans nos coeurs tant que nous sommes là...
RépondreSupprimerJe ne pensais pas être si émue par ton billet du jour...
RépondreSupprimerMes pensées pour toi, Jeanmi... c'est terrible de perdre un enfant.
Si tu me le permets, je t'embrasse très fort.
Prends bien soin de toi.
Quelle peine tu as Pierre! Je suis de tout coeur avec toi., c'est une épreuve terrible. Gros bisous et je te souhaite plein de courage pour traverser ce gros nuage .
RépondreSupprimerun bel hommage !
RépondreSupprimerUn poème incontournable...même si la famille n'a pas été touchée
RépondreSupprimerbonne soirée
Un poème douloureux et très touchant, on ne peut rester insensible. Bon mardi !
RépondreSupprimerQue c'est joliment dit.
RépondreSupprimerMerci d'être passé sur mes écrits.
Aucune parole ne peu effacer la douleur, au mieux l'adoucir un peu..
RépondreSupprimerTerrible quand l'ordre des choses est inversé.
Amitié.
Un poète engagé, beaucoup éprouvé dans sa vie familiale , et qui a trouvé les mots sobres et émouvants s'adressant à tous ceux qui , comme lui , ont souffert et souffrent.
RépondreSupprimerBONSOIR et bien je ne sais pas quoi te dire tu t'en doutes*
RépondreSupprimerEt que de tristesse pour ta fille*
Ce poème fait mal la douleur aussi*
Je suis avec toi tu sais et dans ces moments on se sent si fragile si faible aussi*
La vie peut être belle mais tellement triste quand ce bonheur n'est plus de la partie et que les personnes que nous aimions partent
Je t'embrasse fort
Je ne sais que dire, juste imaginer cette terrible souffrance, vous devez rester debout pour vos petits enfants...
RépondreSupprimerBonsoir Jeanmi. C'est avec beaucoup de tristesse que je découvre que tu vis le pire des malheurs. Les mots sont vains je le sais, mais je t'envoie d'amicales pensées qui associées à d'autres sauront peut-être alléger ta peine.
RépondreSupprimerIl faut beaucoup de courage pour tenir le choc. Je vous présente mes condoléances attristées.
RépondreSupprimerJe reviens par hasard sur ton blog, pour découvrir ce billet bouleversant... Je ne peux que, symboliquement, te serrer dans mes bras sans rien dire. Seul le temps efface les tempêtes...
RépondreSupprimerCourage et condoléances très sincères
J'aime beaucoup ce poème, malgré la douleur, c'est un rendez-vous d'amour...Je l'ai appris par coeur et chanté...Ceux que nous aimons vivent au plus profond de nous...Le ressentir n'enlève pas la souffrnace mais aide à tenir debout
RépondreSupprimerMagnifique hommage! Encore un chef d'oeuvre de Victor Hugo...
RépondreSupprimerToute mon amitié dans cette épreuve tragique. Il n'y a pas de mots, ils sont vains, pour traduire ma pensée. Victor Hugo avait le talent que je n'ai pas.
RépondreSupprimerQue l'absence est rude, et que le vide est difficile à combler.
Même si je ne te connais pas, je t'embrasse.
Perdre un enfant, c'est perdre une partie intime de soi et cela ne se répare pas.
RépondreSupprimerBel hommage d'un grand maître ...
Avec retard, recevez mes condoléances émues.