Depuis que
l’homme découvrit un jour que la pierre qu’il tenait dans sa main était plus
résistante que le crâne de celui qui était en face de lui, il ne pense qu’à la
guerre et elles se sont succédées avec une cadence métronomique. Curieusement nous
honorons, ces jours-ci, nos morts de la « Grande
Guerre » ou de la « Drôle
de guerre ». Mais dans la mort le temps n’existe plus, mourir à Azincourt en 1215, à Marignan 300 ans plus tard, dans la boue des tranchées de
1917 ou sur les plages de Normandie en 1944, pour ceux qui se sont fait trouer
la paillasse, c’est le même tabac ! Ils ne le méritaient certainement pas et s’ils
avaient eu le choix… Notre souvenir doit tous les accompagner. Et que dire des
"sales guerres" d’Indochine et d’Algérie ? Celles-là notre
mémoire les occulte car politiquement incorrectes et pourtant le résultat est
le même. Alors ayons une pensée triste pour tous ceux qui n’ont pas demandé à
jouer les Rambo. Sur les 400 000 hommes partis à pied vers Moscou,
derrière le premier grand assassin de l’histoire,
seulement 12 000 sont revenus, que sont devenus les autres ? Ils
jalonnent de leurs os blanchis toute la route du retour. Pour avoir joué les
kékés en kaki pendant 16 mois en Allemagne, outre le plaisir de déguster plus
de bières que de raison, cela ne m’a rien apporté et c’était heureusement dans
une période de paix. Alors je pense à ceux qui n’ont même pas eu droit à un
autre genre de bière pour les enterrer… Écoutez la La chanson de Craone en pensant à eux…
Tout à fait, et les guerres d'aujourd'hui...
RépondreSupprimerConcernant la guerre de 14-18, on n'entend jamais ou si rarement parlé de ceux qui ont refusé de se battre et qui ont été fusillés.
Mais les soldats aujourd''hui qui en font profession continuent d'obéir aux ordres et consentent à aller se faire tuer .Pourquoi ? Pour qui .....https://www.youtube.com/watch?v=gjndTXyk3mw
RépondreSupprimerUne pensée pour eux bien sûr mais pas qu'en période de célébration.
RépondreSupprimerLa chanson de Craonne qui me "colle" depuis quelques jours mais aussi le déserteur que je viens d'entendre dans sa version soft... Les derniers vers censurés étaient : "Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes que j'aurai une arme et que je sais tirer"...
RépondreSupprimerLes hommes aiment les armes la guerre, la chasse.... et pourtant quand il arrive qu'une femme parvienne au pouvoir, elle ne fait guère mieux (et j'ai des noms!)
Tristement vrai - le pouvoir et ses diktats annihilent tout sentiment humain
SupprimerUne pensée qui s'ajoute aux pensées... pour ne pas oublier.
RépondreSupprimerd' autant qu' on se dit que les monuments aux morts sont pour les soldats, les honneurs pour les généraux, fatigués d' avoir fréquenté la haute société, tandis qu' ils envoyaient les troupes au casse-pipe !
RépondreSupprimerBonne journée
Amitié
"Depuis que l'homme découvrit que la pierre"...la femme s'en servait pour écraser le grain ou préparer le gibier...
RépondreSupprimerSales guerres. Seule raison de faire la guerre : lorsqu'un fou furieux lance une nation contre une autre, il faut se défendre. La folie d'Hitler aurait dû nous donner une leçon, mais apparemment, l'Humanité n'apprend pas, ou si peu, ou si lentement.
RépondreSupprimerIl est plus facile d'imaginer, surtout aujourd'hui, la disparition de l'espèce humaine que la fin des guerres.
Je viens de rentrer et ici aussi de la pluie et ce n'est pas encore la fin hélas
RépondreSupprimergros bisous
Tristes pensées dont beaucoup ne s'encombrent plus aujourd'hui. Seuls ceux qui ont encore "un devoir de mémoire" se démènent pour qu'on n'oublie pas ceux qui n'ont pas eu le choix, mais également parce qu'il est difficile d'expliquer à nos enfants ce que signifie le mot "PAIX", si on ne leur explique pas ce que signifie le mot "GUERRE"!
RépondreSupprimerL'humanité a la mémoire courte, et les gouvernement "le gout du pouvoir" long!
Bonne journée
Je trouve ton texte très beau et juste. L'humanité
RépondreSupprimerva mal et elle s'enfonce de plus en plus dans le
matérialisme et l'égoïsme ( de plus en plus ce fichu
goût du pouvoir). Plus la science avance et plus l'
homme rétrograde . C'est pitoyable. Le futur de l'
humanité, ne serait-ce pas un monde de robots ?
Nous en avons un exemple, avec celui qui vient de
se poser sur la comète . Et si les robots prenaient
le pouvoir sur les hommes ? Te souviens-tu du "
défilé de robots " ( 1974 ) d'Isaac Asimov ? On en
est pas si loin . En attendant cher Jeanmi, très bon
week-end. A plus tard. ELZA
Vraiment triste tout cela...
RépondreSupprimerEt je continue à penser que c'est une drôle d'idée de célébrer le 100ème anniversaire du début d'une guerre, qui fut une boucherie, comme les autres...
RépondreSupprimerCe ne fut pas pendant seize mais dix mois que je consommai autant de bière, sans doute. Et ce ne fut même pas un avant goût de ce qu'on connu ceux qui ont laissé leur peau là-dedans.
RépondreSupprimerRespect et mémoire, oui, merci pour eux.
C'est triste et ça ne règle jamais rien.
RépondreSupprimerDe tous les monuments aux morts que j'ai pu voir au long de ma vie, le plus émouvant est dans une petite ville autour de Villefranche de Rouergue que je n'arrive plus à situer. Il montre un vieux couple écrasé de chagrin qui s'appuie l'un sur l'autre... Tellement plus parlant que les glorieux troufions représentés tenant tête à l'ennemi (enfin... à l'ennemi désigné par les instances gouvernantes)
RépondreSupprimerGwen
bonsoir Jeanmi
RépondreSupprimerje comprends qu'on renouvelle la mémoire de cette époque tragique et qu'on ne veuille pas que le sacrífice de tant d'hommes soit oublié
malheureusement le sort de la guerre n'est que partie remise, quand sera-t-elle definitivement au musée?!
amicalement
Angie
La guerre a toujours existé et je me demande ce qui pourrait les arrêter ? Bonne fin de semaine !
RépondreSupprimerLa chanson de Craonne attire les limules dans les derniers tomes des aventures d'Adèle Blancsec (que j'ai sortis de la réserve de ma petite bibliothèque publique de proximité pour finaliser mon message sur le Muséum d’Histoire naturelle de Paris de Paris)
RépondreSupprimerParfois je préfère n'y point penser. Nous vivons ici dans une paix raisonnable, ce qui n'a pas empêché mes ancêtres de se faire charcuter à chacune des deux dernières guerres en Europe. Triste nature humaine.
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