Les séances de
dédicaces sont pour un auteur le moment où il rencontre son lectorat, c’est
donc un temps précieux. C’est aussi une école d’humilité. Entre les : « Je ne vous connais pas, je préfère
les auteurs connus » et les «
Vous ne vivez que de ça ? », il faut toujours faire bonne figure.
En principe entre le libraire qui nous accueille et l’auteur ce devrait être un
jeu "gagnant-gagnant", sachant que le libraire, lui, touche entre 30 à
40% du prix du livre, pendant que l’auteur ne gagne qu’entre 5 et 8%. Pourtant
certains libraires sont d’une arrogance incompréhensible vis-à-vis des pauvres
auteurs peu connus. Ah sûr que si j’avais été Amélie Nothomb le sourire du
brillant-jeune homme de la librairie LES EXTRAITS à Rueil-Malmaison aurait
été plus large et son arrogance méprisante moins visible. En tant qu’être
humain je devrais avoir au moins la même considération que le client lambda. Ce
monsieur qui se dit "associé" devrait enrichir son vocabulaire en ajoutant
quelques autres mots à « c’est super ! ».
Cependant, pour être tout à fait juste, il ne représente que l’exception qui
confirme la règle de la bonne entente auteur-libraire et là, je veux rendre
hommages aux deux librairies d’Asnières sur Seine. En attendant vous pouvez
acheter directement La Pierre de Sang ici. Les uns ont toujours besoin des autres…
Amélie risque de ne pas aimer être appelée Nathalie.
RépondreSupprimerErreur rectifiée, merci Mab
SupprimerEt voilà pourquoi... je ne cherche plus à publier! Sauf sur blog où je n'ai accès qu'aux retours positifs de lecteurs qui pourraient aussi bien ne rien dire du tout...
RépondreSupprimerEvidemment, je ne touche pas un rond mais franchement 5 pour cent quand on passe des mois à peaufiner un texte alors que celui qui n'a que le mal de l'exposer et encore... en touche 30 à 40...
Je n'ai plus l'âge de me faire humilier par des éditeurs qui ne prennent même pas la peine de lire ma prose ou qui m'envoient dédicacer dans les courants d'air des halls de grandes surfaces; des libraires qui me font venir en conférence et ne songent pas un instant à inviter un public... La barbe!
mes chiens, mon chat, mes hortensias et les fidèles de mes trois blogs voilà qui comble un ego encore trop fragile pour s'aventurer plus loin...
Bon courage...
... Vive.Fabienne Quinot qui t'aime sans réserve, elle ! J'ai actuellement, dans notre dernier roman, une aventure torride avec un irrésistible argentin.
RépondreSupprimerJe t'envoie avec la chaleur du jour ( 27degrés!) celle de ma sympathie.
certains n' auraient donc même pas la reconnaissance du ventre !
RépondreSupprimerMais je crois que c' est le cas pour bien d' autres sujets !
Bonne journée
Amitié
et vlan, il a son portrait fait pour le mois le monsieur !! :)
RépondreSupprimerEt bien ! il en faut du courage dans ces conditions là ! Voilà de quoi réfléchir avant de se lancer dans la publication...
RépondreSupprimerLa vie d'auteurs n'est pas la panacée ! peut être qu'un jour la ministre de la culture te recevra et tu auras droit à des éloges merveilleuses ! bonne journée
RépondreSupprimerBravo pour avoir mentionné en clair le nom de l'endroit, Jean-Mi ! Icim, la plupart des libraires ne roulent pas sur l'or, mais ils sont en bien meilleure position que la plupart des écrivains sauf les plus connus.
RépondreSupprimerDans le temps où j'écrivais des livres spécialisés pour l'enseignement de la chimie ici, j'avais exigé (et obtenu, ô surprise) douze pour cent. Et pourtant, douze pour cent ce n'était toujours pas grand chose.
Dans le monde d'aujourd'hui en changement rapide, on semble oublier que c'est l'auteur qui produit la matière première, le livre (écrit ou électronique, peu importe). Et que sans l'auteur, rien ne peut fonctionner.
La "dédicace" est aussi un moment difficile pour le lecteur. Quand on aime bien un auteur, on peut avoir envie de le voir de près et de lui parler, mais on ne sait jamais trop quoi lui dire. Personnellement, je fréquente surtout les auteurs de BD. L'avantage, c'est qu'ils font des dessins !
RépondreSupprimerHéhé, je connais ça... les dédicaces, énièmes épreuves de l'écrivain après: l'écriture, la correction, l'envoi, l'attente, les premières désillusions, les négociations avec certains éditeurs, les mauvaises surprises de l'édition, le combat pour attirer l'attention des journalistes, des libraires, des lecteurs...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour votre petit com sur mon blog, c'est sympa !
Ce manque de considération, cette petitesse d'esprit me révolte ! mais il y a tant de choses révoltantes qu'on se pourrirait la vie entière !!! Bonne continuation. marie
Il faut s'accrocher à l'idée que de nombreux lecteurs ont sans nul doute du plaisir à te lire ;) mais vrai, peu de libraires sont philanthropes... et je suis certain que tu n'as rien à envier aux chapeaux d'Amélie...
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerla publication n'est pas un long fleuve tranquille ,si l'on n'est pas connu
Encore beaucoup d’humidité aujourd’hui avec une chute des températures
Je vous souhaite de passer une bonne fin de journée
amitié
Bonjour , je viens de craquer pour "les affaires etranges au quai des orfèvres "
RépondreSupprimerIl manquera la dedicace .mais bon ...sourires
Bonne journée à toi
Bises
Merci pour ce gentil commentaire...
SupprimerJe te comprends tout à fait...
RépondreSupprimer... et j'admire la façon dont tu continues à te battre pour tes livres.
Certains auraient abdiqué.
Monsieur "18%" est sans doute l'un des seuls à les percevoir... Qui sait ? Un jour tu les obtiendras peut-être. J'ai écouté un jour un éditeur qui disait qu'en fait les auteurs connus payaient pour tous ceux qui ne décolleraient jamais.
Mais que dire des éditeurs qui ne publient plus que ceux dont ils savent déjà qu'ils ont du succès ?
Passe une douce journée Jeanmi.
Je n'achèterai pas votre livre. Je préfère les auteurs plus connus et plus jeunes aussi et puis beaux tant qu'à faire.
RépondreSupprimerBonne soirée
Je pense que vous avez raison ! Lisez plutôt la bibliothèque rose, peut-être à votre niveau et encore...
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