Si, en Europe,
nous sommes le pays le plus révolutionnaire, en réalité nous sommes des "révolutionnaires-conservateurs". C’est une race très spéciale et probablement
unique au monde. Quand nous nous faisons peur avec 1789, nous nous précipitons
dans les bras d’un empereur en 1804, puis de nouveau dans ceux de deux autres
rois. Marre du roi ? Qu’à cela ne tienne, nous refaisons une révolution pour
réinstaurer la République qui se transforme, quatre ans plus tard, en nouvel empire…
Aujourd’hui avons-nous vraiment changé ?
Après avoir élu un roi-président de gauche, nous faisons tout pour faire revenir
le petit roi de droite proscrit. "Reviens chéri tout est pardonné,
je te re-aime" enfin presque…
Les apôtres de l’ex roi, eux ne sont pas tous du même avis. N’oublions pas que
les amis de l’ex roi voudraient bien être roi à la place de l’ex roi ! Alors
on déterre une Affaire, toutefois à suivre l’Affaire, puis l’Affaire dans l’Affaire,
puis l’Affaire dans l’affaire de l’Affaire qui est dans l’Affaire, Montesquieu
en perdrait son persan (pas le chat, non sa langue)! Cependant, souvenons-nous
que la démocratie est le pire des régimes politiques…à l’exception de tous les
autres !
Spécificité bien française mais est-ce mieux ailleurs?
RépondreSupprimerIrrémédiables rationalistes nous avons peur du désordre, l’élan généreux, oui, la pagaille, non!
RépondreSupprimerbon week end
RépondreSupprimerJeanmi il est trop drole ton article aujourd'hui! la democratie serait cela si on ne tombe pas dans les aurtres regimes qui maintenant nous paraissent utopiques
RépondreSupprimerpar ici c'est droite-gauche, droite-gauche.... on marche au pas de l'alternance
Bonjour Jeanmi
RépondreSupprimerIl n'y a pas plus versatile que tu nous décris "les révolutionnaires-conservateurs"
je rend hommage à ta sagesse, ça devient rare de nos jours;
RépondreSupprimerbon dimanche à toi;
Bien vu ! Excellent même ! :-) Les Français ont toujours été assez instables. Nous avons mis du temps à faire une révolution qui s'imposait bien avant lol mais une fois "libérés" dans l'excès que l'on sait (entre un régicide et la Terreur bravo les Français) , nous sommes retombés dans les bras d'un autre tyran, Napoléon. Après on a retrouvé la monarchie (améliorée puisque constitutionnelle) pour vénérer un autre empereur qui s'était d'abord fait élire président ! On se fait berner depuis des siècles par les politiques, le Français doit aimer cela quelque part...lol Bien que chaque régime ait apporté son eau au moulin des bienfaits, il y a eu toutes ces guerres, ces diktats, ces inégalités. Aujourd'hui, elles ont juste changé d'apparence, de noms, de manière d'exister.
RépondreSupprimerSommes nous les plus mal lotis : non, c'est clair, mais la politique devient l'étalage de guignols qui ne savent rien faire d'autre que de prendre le Français moyen pour une vache à lait, mais le plus terrible est ne pas savoir diriger un pays en prenant toutes les mauvaises décisions. Mais là, entre tous ces politiques, cela tourne aux règlements de compte de cour de récré. Pauvre France...
Bon dimanche Jeanmi, merci pour tes comms.
Je tiens à répondre au commentaire intéressant de Nathanaëlle.
SupprimerLe danger qui guette l'Humanité depuis toujours, c'est l'ordre et le désordre. La tentation de sur-réagir devant l'un, c'est de se précipiter dans les bras de l'autre. Je suis un républicain viscéral et ce qui se passe actuellement me fait mal. Ce n'est pas pour autant que je vais dire: "Tous pourris", trop facile ! C'est probablement à nous de militer individuellement pour une "remoralisation" de la classe politique mais de façon démocratique. C'est un combat qui sera long, difficile, semé d’embûches, mais nous en portons tous la responsabilité. La semaine prochaine vérifions à qui nous accordons notre confiance pour diriger nos villes et villages. N'allons pas, par dépit, voter pour celui qui hurle le plus fort...
en ce moment ça vire au cirque !!!
RépondreSupprimerDonc dans notre société de consommation lorsque le produit est périmé l'on jette ce produit. Le 23 mars est une date de péremption alors gardons ou jeton !
RépondreSupprimerJC
Chez nous il n'y a qu'une liste électorale et j'ignore de quel bord. Pas mal ton analyse. Bon lundi !
RépondreSupprimerBonne analyse.
RépondreSupprimer❀ Merci à toi Jeanmi pour ce partage.
Biz et bon lundi !
France volage, indécise, perdue, humaine en somme. La politique me terrifie comme le sport-spectacle et la religion, pour faire court. Alors j'essaie les ailes du verbe qui me font prendre un peu de distance, pour ne pas dire de hauteur, ce qui serait bien vaniteux et assez méprisant pour mes concitoyens. Merci encore d'avoir eu la gentillesse de me visiter et bonne chance pour votre prochaine publication.
RépondreSupprimerJonas
COUCOU et bien tu sais je ne sais plus quoi dire et te dire
RépondreSupprimermais bravo pur ton analyse
et je vais le dire
PAUVRE France tout est trop tard maintenant
que faire!!!!!!!!!!!!!! il fallait se bouger bien avant je pense
BISE et bonne journée
Tiens, cela me fait penser aux boites de camembert qui ont fasciné mon enfance. Une jeune bergère tenait en sa main une boite de camembert sur laquelle une jeune bergère tenait... De quoi attraper le vertige ! Vous avez raison, le français est un révolutionnaire conservateur, en danse : deux pas en avant un pas en arrière. Mais dans le contexte politique actuel (peut-on encore appeler cela politique?) j'ai aussi l'impression que le rythme est un peu déréglé à moins que ce ne soit l'ère de la parole vite dite, sans analyse surtout, sans réflexion.
RépondreSupprimerMais la question n'est-elle pas : qui détient réellement le pouvoir ?
Je crois que la parole politique se croit d'aller aussi vite que les média. C'est une erreur profonde : "Il faut laisser du temps au temps", le temps de la réflexion n'obère jamais celui de l'action et c'est Périclès qui le disait déjà...
SupprimerBsr ,ton blog est une belle découverte pour moi,j'ai aimé de façon d'écrire et les idées reste à discuter la prochaine fois.
RépondreSupprimerLa politique quelle que soit le régime me donne la nausée...
RépondreSupprimerje m’efforce de ne pas y prendre part, j'en perdrai mon latin et surtout ma patience...
Très juste, mais malheureusement je ne sais pas où aujourd'hui en Europe on peut échapper au TINA thatchérien qui contredit quand même un fondement essentiel de la démocratie non? A part l'étiquette, j'ai du mal à déceler ce que notre président a de gauche, j'en viens même à me dire que Chirac l'était davantage, au moins pour ce qui est de la politique extérieure...
RépondreSupprimerConsole-toi, l'Affaire dans l'Affaire dans l'Affaire n'est nullement une spécialité française. C'est partout la même chose, nos puissants voisins à nous, qui sont aussi souvent de méchants trouducs, sont de redoutables prétendants à ce trône politique malsain.
RépondreSupprimerIl faut avouer que ces jours-ci, ça ne vole pas très haut.
Surprise de ton com sur mon blog,maintenant que je suis le lien !
RépondreSupprimerMais contente bien sûr !
Car on peut cultiver le futile et le grave aussi !
Nous sommes des êtres pluriels !!
Comme j'adhère au discours de ce blog ...
YEP YEP !
Mais par quel chemin es tu arrivé jusqu'à moi ?
A plus, certainement !
Si les courtisans sont toujours là et de plus en plus nombreux, il semble que le nombre de bourgeois soit en régression, il faudra donc faire payer le peuple
RépondreSupprimerSi le nombre de courtisans est devenu pléthorique, celui des bourgeois se réduit comme peau de chagrin, et il faudra donc faire payer le peuple
RépondreSupprimerTrès juste le côté versatile français. Je pense que chaque bord de la barque France penche d'un côté puis de l'autre car le cap est dur à tenir ; tous les espoirs se mettent en son rameur en chef, qui immanquablement déçoit, par ce trop d'espoir mis sur sa personne. Indécision, hésitation, espoir dans le changement de rameur, fut-il déjà décevant, parce qu'il se détache des autres, ou tentation de faire le gros dos en laissant "voguer la galère", quitte à gloser, "colérer" ensuite , agonir ceux que l'on a préférés ! La république dans tout cela reste le cap à tenir avant tout autre. Si on le perd de vue pour tout autre tentation séduisante du moment les tempêtes risquent de se déchaîner !
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire pertinent et complémentaire à mes idées...
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