C’est ce que
dit Le Clézio et voilà exactement ce que je pense. Comment arriver à décrire
une idée, un paysage, une action dans une phrase ou deux ? Sans pour
autant faire lâcher prise au lecteur. La réalisation est toujours imparfaite.
On a beau reprendre la phrase, en changer les mots, le temps des verbes, ce
n’est jamais exactement ce que l’on pense. Il faut en prendre son parti et
poursuivre. Comme déjà dit dans un article précédent, le lecteur fera sa propre
image avec les mots proposés. Cette image sera différente d’un lecteur à
l’autre, c’est comme ça, tant-pis ! D’où, pour les auteurs classiques, dans
les collèges et lycées des exégèses sans fin sur ce que cachent leurs mots. Si
Hugo, Proust ou Mallarmé avaient pensé aux tortures mentales qu’ils infligeraient à nous chères têtes blondes…
Il faudrait cultiver l'art du haïku.... Si peu de mots pour faire passer une émotion, une sensation, une impression...
RépondreSupprimerBonjour Jeanmi
RépondreSupprimerTe voilà avec la torture du créateur qui a toujours des doutes de son œuvre.
Bien sur que le lecteur aura une vue différente de se tu as décrit, mais il y a déjà le plaisir d’écrire.
Il faut jouer sur le fait qu'on a de bon lecteurs, lancer quelques mot en appât et les laisser imaginer la suite avec des ...
RépondreSupprimermalheureusement l'école ne fait pas aimer la lecture ! bonne journée
RépondreSupprimerJe pense que les oeuvres font partie de la philosophie, une porte s'ouvre toujours sur une autre porte et ainsi de suite... alors merci aux écrivains de nous donner des clés pour qu'on aille à la découverte
RépondreSupprimeret nos chères têtes blondes ou brunes, eles doivront affronter les défis de l'existence, il ne faut pas tout leur donner tout fait comme si on était la dernière génération sur la terre!
amitiés
bon dimanche
j'imagine qu'il n'est pas facile de happer l attention du lecteur d'un bout à l'autre et je comprends l'auteur qui croit laisser sur le bas côté des idées et des mots
RépondreSupprimermais parfois on les repère entre les lignes ! un auteur ou un peintre n'est -il pas toujours insatisfait ? je me demande....
Je crois que l'important c'est l'image que son récit provoque en nous, même si ce n'est pas tout a fait celle de l'auteur au départ.
RépondreSupprimeroui mais quand même la concision est aussi génératrice d'émotions, sensations, descriptions, parfois, que de longs textes où il est facile de se perdre en chemin, de toutes façons j'aime les 2 genres quand ils sont bien maitrisés
RépondreSupprimerAvancer, pas après pas, laisser "surgir" les mots, l'important étant juste d'être sincère et authentique... Belle journée à toi. brigitte
RépondreSupprimerParfois peu de mots expriment tant de choses...
RépondreSupprimerBelle semaine.
Bonjour! J'adore votre votre esprit créatif, vous êtes tellement talentueux! Bonne chance avec le nouveau bouquin!
RépondreSupprimerLéia
C'est exactement ca! J'ai ressenti ce sentiment si souvent en écrivant, cette envie de transmettre exactement au lecteur tout ce que j'imagine et ressens au moindre détail près et l'impossibilité de le faire... C'est dur de laisser grandir la phrase par elle même, de l'abandonner à son sort une fois posée sur le papier, mais c'est apparemment essentiel aussi...
RépondreSupprimerBonne continuation pour ton blog, il est génial :)
Je viens de commencer à écrire mon premier blog de textes, ca serait super so tu pouvais passer y jeter un coup d'oeil et me donner ton avis :) Merci d'avance!!
http://desmotsalalune.blogspot.com
Ce que je pourrais écrire parlerait de lui-même. N'étant qu' un intermédiaire, je n'aurais que l'illusion d'écrire. Alors bravo à vous d'essayer de faire passer un message personnel . J'admire l'audace et la persévérance de l' acte.
RépondreSupprimerTortures mentales : le mot n'est pas trop fort !
RépondreSupprimerJe me souviens encore d'une épuisante dissertation sur le voyage extraordinaire de Phileas Fogg :)
Mais c'est tant mieux, car si la phrase parfaite existait, le chef d'oeuvre serait accompli et la recherche terminée ;)
RépondreSupprimerJ'ai adoré lire certains livres que d'autres plus érudits que moi avaient étudié en cours et complétement détesté !!
RépondreSupprimerDois je donc me féliciter de mon inculture ?
Bon weekend.
A + :o)
bonjour/soir l'amie
RépondreSupprimerMerci de ton partage du jour et de ton commentaire chez moi !
Bonne fin de journée
Bises amicales
Gérard
c'est bien vrai ça! et même quand je lis...vers la fin, je ralentis la cadence pour retarder le plus possible...la fin du livre! bon wouik!
RépondreSupprimerLorsque les profs nous faisaient l'autopsie des poèmes de Baudelaire (entre autres), je me suis souvent demandé si l'auteur serait d'accord avec leurs analyses...
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