« Si ce que tu écris ne te fait pas rire, si
ce que tu écris ne te fait pas pleurer, c’est que c’est mauvais » me
disait mon ami Pascal. Autrement dit il faut être partie prenante de l’histoire
que l’on raconte. Écrire c’est mentir peut-être, mais surtou SE mentir sûrement.
J’en reviens à un précédent article sur la schizophrénie de l’auteur, il doit
se dédoubler, comme l’acteur de sa propre histoire, même si elle est écrite à
la troisième personne. Comme disait Flaubert : « Madame Bovary, c’est moi ! », que l’on veuille ou non, il
y a du "MOI" de l’auteur dans chaque livre, à vous de le deviner…
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Il faudrait toujours se demander si on aurait envie de lire ce qu'on est en train d'écrire.
RépondreSupprimerUn gros point de discussion avec mon éditeur qui voudrait qu'avec ce qu'il appelle ma "jolie plume" je lui ponde des daubes genre "roman de terroir".
Pour "les imbéciles heureux qui sont nés quelque part" (Brassens) sans doute...
Hélas nos éditeurs doivent manger. Ils ont tendance à ne publier QUE ce qu'ils savent vendre. Ce qui induit inévitablement une tendance à demander du "commercial". Si écrire c'est faire passer des idées, on sait le faire, même en faisant des grosses "daubes". Cela dit, c'est frustrant je le reconnais. c'est la raison qui m'a fait me diriger vers le polar, les nouvelles n'étant pas "à la mode" en France. C'est pourquoi, seul un éditeur américain a accepté de les publier en ligne, après en avoir sabré un bon nombre.
RépondreSupprimerMes amis, notre "Octographe" termine son second roman, certains y mettent beaucoup d'eux- même,d'autres croient manifester une certaine distance, mais comme dit l'autre, "quelque part"on les reconnait.
RépondreSupprimerBien entendu! Mais je ne fais pas bien dans le "long"...
RépondreSupprimerAlors je délaye, je délaye... et ça fait de la soupe...
Et puis... l'éditeur doit manger, mais il arrive aussi à l'écrivain d'avoir faim et comme depuis trois ans ,je n'ai encore pas vu arriver ne serait-ce que l'ombre des o,??? je sais plus quoi qui me reviennent, autant m'amuser...
Que seraient les éditeurs si les écrivains n'écrivaient plus????
RépondreSupprimerJ'imagine sans peine le jeu de "dédoublage" nécessaire pour écrire, également pour retranscrire les émotions ou la description d'un décor..
Je lis rarement un livre au moment de sa sortie..je n'aime pas l'effet de masse; je préfère déguster un livre qd je le sens..
Un de mes auteurs français préférés est Gilbert Cesbron..qui n'est plus considéré comme "in", et pourtant, quel talent..
Amitiés!
Quand j'écris un roman, je m'identifie à l'un de mes personnages et ainsi je vis toute l'histoire avec lui. Cela me met en condition pour trouver la suite...
RépondreSupprimerBonne journée
Amicalement
J'en suis sure ! On ne peut pas tout inventer, les émotions, les réactions, il y a automatiquement une partie de soi ! bonne journée
RépondreSupprimerBonsoir,merci pour le passage...
RépondreSupprimerLa schizophrénie de vous les écrivains, et la nôtre lecteurs qui ne percevons pas toujours votre recul amusé et qui devenons vos personnages, une part de vous mêmes.
RépondreSupprimerBonsoir Jeanmi,
RépondreSupprimerJe connais bien notre amie Violette. J'ai déjà lu plusieurs de ces romans. J'ai remarqué que dans chacun de ses livres, elle met une partie d'elle même et ses fictions rejoignent alors la réalité à certains moments.
Bonne soirée... littéraire,
Amitiés.
le Toi est un peu partout et ce qui est un gênant quand on connait bien l'auteur c'est de le chercher partout au détriment de l'histoire.
RépondreSupprimerC'est pour cela qu'il ne faut pas lire le livre de ses amis, mais l'acheter pour l'offrir peut-être ?
SupprimerJe ne suis pas littéraire du tout. Lorsque j'écris, je le fais comme je pense sans fioritures.... C'est déjà pas mal pour moi !
RépondreSupprimerbonne journée amicalement
J'aime bien lire tes articles. Ton blog est très stylé et harmonieux. C'est quelque chose que je n'arrive pas à faire. Chez moi c'est éclectique.
RépondreSupprimerJ'ai écrit trois livres en quelques années et puis j'ai arrêté. J'ai réécris une histoire d'une soixantaine de pages récemment mais rien de bien valable je crois. Pourtant j'ai aimé ce passage de ma vie.
J'aurais bien envie d'aller à Paris chercher ton livre "sans tête" mais c'est fatigant aussi et je ne sais si je serai suffisamment en forme pour le faire. Autrement, tu pourrais me l'envoyer et je te le paierai, on verra, on en reparle, OK ?
Amitié,
Lydia
"Si ce que tu écris ne te fais pas rire, si ce que tu écris ne te fais pas pleurer, c’est que c’est mauvais"
RépondreSupprimerC'est drôle, c'est exactement l'inverse de l'opinion couramment répandue par les critiques.
Si on les lit, un résultat se dégage nettement, un peu gênant parce qu'on n'ouvrirait jamais un livre. Si on rit c'est que "c'est pas de la littérature", si on pleure, c'est que "c'est du mélo", si on s'ennuie c'est que "c'est mal écrit", si on ne s'ennuie pas c'est que "ça donne dans la facilité".
Va donc lire ou écrire, après ça...
Il suffit d'ignorer les oiseaux noirs et de se boucher les oreilles, sinon on reste sur place...
SupprimerComme ancienne libraire, j'ai beaucoup lu et je lis toujours beaucoup, je peux dire sans me tromper que écrire même une "daube" n'est pas si facile que ça...heure-bleue
RépondreSupprimerfaire ce que l'on a envie de faire sans tout analyser sinon on ne fait rien..
RépondreSupprimerles génies sont rares.
lire un de tes bouquins, pourquoi pas.
instinctive telos
Oui dans un livre il y a une grande part de "notre vraie vie" mais romancée c'est sûr c'est mieux..et je suis bien d'accord si tu ne ries pas ni ne pleure sur tes écrits c'est mauvais lol ! il faut faire ressortir les émotions ça c'est un bon livre ...enfin c'est mon opinion. Merci à toi Bon dimanche Mary
RépondreSupprimerHello JeanMi.. un peu de pub sur mon blog pour toi. J'ai beaucoup aimé "Affaires étranges au quai des Orfèvres" et maintenant j'attaque "Sans tête". Amitié
RépondreSupprimerpassage ici via le blog de Fanfan. On reviendra car ça sent bon
RépondreSupprimerCe dédoubler, peut-être. C'est aussi, par personnage imaginaire, connaitre des situations qu'on aurait aimé vivre soi-même. NOTE SUR TON COM. Inutile d'apprendre le langage boeuf à un cheval si c'est pour finir en lasagne
RépondreSupprimerIl me semble qu' on ne peut faire autrement, on va avec ce que l'on connait et c'est nous même.
RépondreSupprimerBonsoir cher Jeanmi,
RépondreSupprimerC'est certain, tu écris avec tes propres ressentis, donc, c'est un peu de toi ou de ce que tu voudrais être.
Il faudrait que je te lise, je ferais ton analyse, (rires).
Bonne soirée, bisous.
je photographie beaucoup plus que je n'écris....
RépondreSupprimerbonne semaine, @ bientôt
Je m'attarderai avec plaisir sur ton blog, et Pascal Djeema et moi nous connaissons.
RépondreSupprimerBonne journée
Ce n'est pas de ce pascal là dont je parlais
SupprimerBen c'est mentir autant que se dévoiler, puisqu'en écrivant ce qui te fait rire ou pleurer (en y mettant les formes, quoi) tu mets à jour ta sensibilité.
RépondreSupprimerMais c'est vrai qu'il y a ce dédoublement, c'est pareil pour tous les Arts. J'ai un copain qui n'assume pas ça, et quand il est interviewé, il se rend malade de devoir parler de lui. Alors qu'il doit ici "mentir et se mettre à nu"...
Merci du passage sur mon bloug !
Ce que l'on écris doit faire rire, sourire, pleurer, émouvoir, réfléchir...Faire réagir.
RépondreSupprimerAh flûte... Tu ne l'as plus en format papier toi non plus ?
RépondreSupprimerDans tout ART, l'auteur met une (grande) part de lui-même.
RépondreSupprimerC'est son vécu confronté à son environnement qui lui inspire la création quel que soit le support utilisé.
Merci pour la visite à mon antre.
Et fort heureusement dirais-je car l'oeuvre serait démunie de toute authencité, de toute sincérité, de toute crédibilité.
RépondreSupprimerRire ou pleurer... du moins, les écrits doivent nous faire vivre des émotions... ou nous inviter à la réflexion. Ce que je trouve ici, à travers tes mots ;)
RépondreSupprimerC'est une émotion, mais surtout une rencontre car ce qui touche un lecteur peut laisser l'autre totalement indifférent...
RépondreSupprimerBonsoir JeanMi. Pour moi un livre réussi c'est celui qui fait vivre au lecteur de belles aventures, en lui permettant d'entrer dans un des personnages.
RépondreSupprimerBrigitte
Un livre, on le vit, on le sent, on le respire...
RépondreSupprimerBien cordialement.
BONJOUR et bien rire oui c'est pour moi le principal alors sur un livre aussi c'est si bien
RépondreSupprimerPleurer aussi doit s'écrire mais ma préférence restera sur le rire
Sans rire il n'y a pas de vie
BOnne journée
je ne sais plus quoi te dire après de si pertinents commentaires !
RépondreSupprimermais je suis ton blog avec grand intérêt et je compte bien lire cette réédition de nouvelles.
La nouvelle est un genre que j'affectionne tout particulièrement car rien ne doit y être inutile, chaque mot y est indispensable.....
Eplucher l'orange...élaguer, enlever... aussi difficile que ce soit pour l'ego de l'auteur, c'est dans cette simplicité ( presque soeur des aquarelles asiatiques )qu'on risque de frôler quelque chose ' quoi donc au fait ? ) et peut-être le coeur des autres.
Et jamais la plume ne s'actionne si ce n'est pas de soi qu'on y met.
Sinon, écrire, c'est faire de la confiture pour...
Et puis, Jeanmi, j'aime tes commentaires à l'emporte-pièce, du solide, du roc,du sourire.
@+
Comme aurait notre Maître à tous Molière : "Qu'en termes galants ces choses là sont mises" merci !
SupprimerFaire rire c'est faire oublier...
RépondreSupprimer" Le rire n'est jamais gratuit : l'homme donne à pleurer mais prête à rire. " Desproges.
"Rire fait parfois pleurer... Mais pleurer ne fait jamais rire..."
Transmettre des émotions n'est pas chose aisée...
Bonne après-midi.
Bonsoir,merci pour le passage dans la forêt...
RépondreSupprimerBonne semaine.
Para ser escritor como tu bien dices, hay que hacer reír ò llorar, por eso no todo el mundo se puede convertir en un transmisor de literatura. Estamos los receptores, en este caso los lectores, que podemos dar opiniones.
RépondreSupprimerun saludo
fus
bonsoir Jeanmi .. perso, je préfère les livres qui me font rire ... et qui ne me prennent pas la tête ... et de toutes façons, je dois avoir une personnalité multiple sans doute puisque j'adore me glisser selon mes humeurs dans la peau de l'un ou l'autre des personnages, et pas forcément le héros !!!
RépondreSupprimerbisous et bonne soirée
Comme toi, je suis très attaché à l'humour... Il faudrait qu'on discute ensemble du livre numérique et du téléchargement. Est-ce intéressant pour l'auteur?
RépondreSupprimerBonsoir Jeanmi, j'ai lu avec intérêt l'article et les commentaires!
RépondreSupprimerest-ce que comme pour les romans, y a-t-il des critères ou "citations" sur les auteurs des blogs?!
bonne fin de soirée
Angie
Un peu , beaucoup , pas du tout peut-on s'exprimer dans l'écriture sans y mettre un peu de soi et même parfois se mette à nu ... prudence sinon tu vas dévoiler tous tes secrets . Bises
RépondreSupprimerPlus que mentir, je dirais arranger la vérité car elle n'est pas très différente du mensonge comme l'est l'ombre à la lumière. Il n'y a pas ou/ou mais et/et. Amitiés.
RépondreSupprimerMon commentaire a disparu dans la faille spatio temporelle. Comme je ne crois pas au hasard, c'est qu'il ne devait pas être intéressant ! Amitiés.
RépondreSupprimerSuis un peu déçue.. j'avais mis un com sympa et j'avais fait un article sur mon blog OB pour promouvoir l'un de tes polars.. pas un signe.. nada... c'est limite incorrect.. et décourageant.. j'ai pour habitude de consacrer quelques lignes aux livres que j'achète pour soutenir les blogueurs qui écrivent.. il semblerait que tu t'en moques alors que quelquefois tu passes sur mon blog pour relancer ta pub.. bon vent à toi.. je suis en train de lire "Sans tête" comme je te l'ai déjà dit, mais cette fois je n'en dirai rien.. désolée
RépondreSupprimer@ Fanfanchatblanc : Je vous présente toutes mes excuses, si j'ai pu vous paraître incorrect. Je suis dans les affres de l'accouchement de mon prochain livre. J'ai beaucoup plus de mal que pour les précédents à écrire les deux derniers chapitres. D'autre part l'écriture n'est que le 1/3 de mes activités professionnelles. Le fait d'aller me promener sur les différents blogs, dont le vôtre, me délasse mais je n'ai pour habitude d'en tenir une comptabilité scrupuleuse. J'espère que vous prendrez plaisir à lire "Sans Tête" et vous renouvelles encore une fois mes regrets
SupprimerTon ami a raison. Si l'écriture ne procure aucune émotion (peu importe la nature de cette émotion et son degré d'intensité) est-ce bien utile ? @ bientôt.
RépondreSupprimerDans toutes les formes d'expression artistique , il y a une part de l auteur , assurément - et on le devine sur plusieurs de ses œuvres ! une c'est plus difficile !
RépondreSupprimerQuand on écrit (surtout un roman) on devient complètement "autre", on s'immerge complètement dans son ou ses personnages au point d'en tomber malade. On vit une vie parallèle. On ne peut pas écrire, je pense, en gardant ses distances.
RépondreSupprimerJ'aime bien ce point de vue sur la littérature qui ne consiste pas à faire la critique des livres mais à poser des questions sur la littérature, l'écriture...
J'aime bien aussi le format de ce blog et sa présentation, taillé pour accueillir de courts articles bien bâtis.
Merci pour le passage sur mon blog, et bon dimanche,
Thaddée
http://www.thaddeesylvant.net/
Il y a peu de temps que je suis en France et je crois que j'aurais écrit :
RépondreSupprimer« Si ce que tu écris ne te fait pas rire, si ce que tu écris ne te fait pas pleurer, c’est que c’est mauvais »
En résumé j'aurais mis "fait" au lieu de "fais" .
Mais je ne suis pas Pascal et je ne connais pas encore bien le Français.
Et je ne sais pas non plus si un auteur rit ou pleure autant qu'un lecteur.
Un lecteur peut chercher des émotions dans un livre, il peut aussi chercher de la documentation, ou des pensées nouvelles, ou des situations insolites qui lui font découvrir une autre vie ou il peut chercher aussi à rêver.
Voilà ce que j'ai appris de mon expérience.
Je ne sais pas si un auteur a conscience de tout ce qu'il met dans son livre ou s'il laisse uniquement libre cours à son coeur et à son imagination.
Je ne suis pas auteur, je ne peux pas en parler.
Comme lectrice je lis des livres quand j'ai le temps, surtout pendant les vacances.
Voilà ce que je voulais vous écrire ce soir à propos de cet article que je viens de découvrir ici par hasard.
Je n'ai pas de blog, je visite seulement pour améliorer mon français et Internet est bien utile pour ça.
Steffi.