Les vacances sont souvent l’occasion de
lire, me disent les lecteurs lors des salons du livre. Malheureusement les
hommes lisent peu, du moins est-ce mon constat. Leur argumentaire est hypocritement :
« Houais, vous comprenez toute
l’année on est obligé de lire des rapports compliqués et des livres
professionnels hyperchiants, alors l’été venu un bon polar nous déstresse, les
femmes elles ont plus de temps, c’est pour cela qu’elles lisent plus » Ce qui tendrait à dire que toutes les femmes
sont des ménagères faignasses qui n’ont que cela à faire ? Et que les
hommes sont tous de brillants cadres dirigeants d’entreprises débordés par des
charges de travail herculéennes leur pompant toute leur énergie. Pour se
convaincre du contraire, il suffit de regarder, pendant l’année, la population
d’un train de banlieue ou d’un métro le matin, qui voit-on le nez dans un livre ?
Les
femmes bien sûr ! Les hommes eux ont le ″bidule″
soudé aux oreilles et écoutent l’air béat, quoi ? On se le
demande !... Alors qui sont les faignasses de la lecture ?
Essayez mon petit dernier : Sans tête
Regardez mon Interview
Sur mon blog,le 27 juillet, je me suis démarquée de feignasses !
RépondreSupprimerAu temps d'une splendeur révolue j'étais membre de la biblio du CE où je travaillais (12000 livres). Il ne semble pas avoir remarqué une significative différence de fréquentation en raison du sexe. Mais existe-t-il des statistiques?
RépondreSupprimerComme toutes les feignasses j'ai toujours un livre dans mon sac, voyage en train, salle d'attente, toutes les occasions sont bonnes pour tourner quelques pages.
RépondreSupprimerJe ris... Le pire, c'est que ce sont souvent les hommes qui écrivent pour être lus par des femmes, bien sûr !
RépondreSupprimerBon, là, j'exagère un peu... il y a de plus en plus de femmes dans la littérature. Mais les hommes sont encore majoritaires.
Flûte alors, je ne t'ai pas encore lu !
Mais ça viendra...
Douce journée, Jeanmi.
C'est vrai que d'après mes statistiques personnelles ce sont 80% de femmes qui achètent mes livres dans les salons ou chez les libraires lors des rencontres. En conséquence mon écriture en est influencée. Mon héros est une commissaire du nom de Fabienne Quinot par ex...
SupprimerLes statistiques sont que 70% des lecteurs sont des lectrices... Mais je partage aussi les tiennent, même plus encore, lors de mes deux dernières dédicaces, j'ai eu 100% des femmes! Sinon, il suffit de surfer sur les blogs consacrés aux livres pour voir qu'ils sont en grande partie tenus par des femmes... et cela me convient parfaitement!
RépondreSupprimerJe ris en lisant le commentaire de Marc... Mais pourquoi donc les hommes qui écrivent ne lisent-ils pas aussi ?
RépondreSupprimerJe me dis qu'ils ont peur de montrer qu'ils aiment un livre qu'ils n'ont pas écrit. ;)
Douce journée à vous tous qui écrivez ici.
Un auteur est d'abord un lecteur. Sans une bibliothèque un auteur serait un mauvais écrivain...
SupprimerJe viens de terminer "La fontaine de Gérémoy" de Gilles Laporte ( un auteur du coin, i.e, des Vosges, et je viens d'attaquer "l'épopée d'un buveur d'eau" d'Irving. Un peu décevant par rapport à ses oeuvres précédentes, mais bon je vais essayer d'aller jusqu'au bout, et après, pourquoi pas continuer de faire ma feignasse avec "Sans tête";o)
RépondreSupprimer***
Bon weekend, Jeanmi****
Ah, je constate que la vérification de mots" sévit dans cet espace!
RépondreSupprimerSi je peux me permette de te recommander de le virer car c'est plutôt décourageant comme truc, surtout lorsqu'on doit s'y prendre à plusieurs reprises car on n'arriver pas à déchiffrer les signes cabalistiques!
J'ai publié ce matin un billet à ce sujet;o)
***
À bientôt, j'espère****
Oh ! J'aime cette remarque juste sur nous les femmes lectrices... J'ai toujours lu des textes pédagogiques (très intéressants) et vaqué aux tâches quotidiennes mais j'ai trouvé un moment chaque jour pour m'adonner à la lecture-plaisir. Les femmes seraient-elles des surhommes ? :-)
RépondreSupprimerBonne soirée Jeanmi
Voilà un commentaire qui devrait faire honte aux hommes. Cela commence dès l'enfance les petites filles lisent plus que les petits garçons (par expérience de grand père que je suis)
SupprimerBoire ...
RépondreSupprimerou
Lire ...
Il faut choisir ...
Pas de vacances pour le moment. Peut-être la semaine prochaine. Mes premières depuis 10 ans... alors je ne pense pas lire. Désolée.
RépondreSupprimerBisous kinia
je confirme, j'ai tout le temps un livre "en train" voir 2, je lis le soir tard dans mon lit quand tout est calme, j'ai besoin d'être "dedans"!et dans le train j'ai tout le temps un bouquin! sinon le temps ne passe pas assez vite... Il faudra que je lise vos romans! bientôt =_*
RépondreSupprimerJe ne sais pas si les femmes lisent plus que les hommes, ou si les hommes lisent moins pour les raisons ci-avant évoquées ; tout ce que j'ai constaté, sur la plage cet été, c'est que les unes et les autres ne lisent PAS : ils iphonisent, ils smartophonent, les plus audacieux sudokusent. Mais le Marc Levy de l'été n'a apparemment plus la cote... ;)
RépondreSupprimer"Pour se convaincre du contraire, il suffit de regarder, pendant l’année, la population d’un train de banlieue ou d’un métro le matin"...
RépondreSupprimerAurais-tu eu une grande expérience de ces modes de transport, sans que nous l'eussions su ?...;-))
Bonnes vacances JM
je crois qu'on n'a pas tous la même façon de résister aux "pressions" du quotidien, pas la même façon de se "changer les idées", pas la même façon d'apprendre de l'existence
RépondreSupprimerplus loin que la séparation du standard homme/femme que l'on fait là, certains aiment apprendre des expériences des autres, aiment pouvoir envisager le champ des possibles, pouvoir se projeter aussi, ou encore imager les désirs avant de les réaliser...
d'autres au contraire sont très en prise avec le quotidien, ne projettent pas, prennent les problèmes comme ils viennent un par un, dans le risque des choix et des non choix, et n'aiment pas avoir le sentiment de marcher dans des traces dessinées, n'apprécient pas forcément d'avoir un aperçu, un pré-mâchage à leur choix, le sentiment de n'être pas unique dans son choix... car c'est ça aussi la lecture... se projeter, ne pas se sentir seul, s'ouvrir à ce que les autres vivent, pensent, font, projettent, envisagent, soupèsent...etc...
et parmi ceux qui aiment tracer la route avec la sensation du "hors-piste" si illusoire soit-elle, il y a de la saturation à penser au lieu de s'appuyer sur ce qui a déjà été penser, à réfléchir chaque petite chose, au lieu d'actionner des mécanismes de bases... cette saturation-là, forcément nécessite de "faire le vide"...
ça c'est pour le constat
après évidemment, il y a tout lieu de penser que les uns et les autres gagnent à méditer, s'absorber dans la musique, se remuer, se relaxer, faire le vide, se cultiver, créer de ses dix doigts... et lire lire lire...voire écrire écrire écrire :)
merci pour cet instant de partage un peu fainéant où l'on rebondit allègrement sur les propos les uns des autres...
belle soirée et fin de semaine à toi
je lis plus que mon homme des romans et documentaires mais lui il lit le journal tous les matins en entier
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ce petit texte, il est drôle car tout ce que vous dites est vrai... Heureusement certains hommes font exception et lisent beaucoup !
RépondreSupprimerJe pense que la morale de cette histoire, est que derrière les excuses, les hommes cachent leur non amour à la lecture. Les femmes aiment lire et pour leur plaisir, elles trouvent le temps en toutes circonstances.
RépondreSupprimerBonne soirée, Ismeralda
Une perle. Une nouvelle. Une tête de noble aristocratique coupée par la haine et la guillottine et cachée dans un puits Une maison triste de deuil et par son deuil lumineuse de vrai ressentir, radieuse de vraie compassion. Une écriture toute en nuancée, la classe que seul les très grands écrivains dévoilent, les mots justes au juste moment, le choc littéraire, la catharsis d'une mise en abîme qui va se répresenter par toute la force de la Verité et du fort Sentir. Mais qui mais qui au juste dans ces lieux hantés par une faune improbable sera jamais digne de vous monsieur Roche vous qui êtes le Maupassant de nos jours mais non je délire bien mieux que lui. Dans cette nouvelle haut lieu de la littérature française. Une perle, j'ai dit. Une nouvelle et une perle. Pour les rares qui savent lire au délà des mots. Grand ecrivain, ne te perds pas dans la mediocrité. Reste celui de la 'Maison Triste'. Reste et demeure Aigle, voler haut est ta vraie vocation.
RépondreSupprimerPour être honnête, il y a un peu d'exagération dans ce propos, mais cela fait du bien pour où qu'ça passe ! Merci donc Anonyme-dont-j'ai-une petite-idée....
Supprimer