La majorité présidentielle, toujours égale à elle-même face à la question sur la Laïcité, joue un feuilleton improbable et dissonant.
Épisode 1 : À la demande du président de la République, l’UMP décide d’engager une vaste réflexion sur la place de l’islam en France.
Épisode 2 : Renâclant politiquement à un nouveau débat qui soufflerait sur des braises encore brûlantes, Jean-François Copé, finalement fait une fausse marche arrière. Échaudés par la polémique sur l'identité nationale l'an dernier, plusieurs responsables de la majorité, dont Alain Juppé, Hervé de Charrette et Gérard Larcher, soulignent les risques d’une nouvelle explication que veut lancer l'UMP sur la place des religions dans la République. À peine remise de la polémique sur l'identité nationale, la majorité se sent divisée sur la question de l'islam. Il semblait bien urgent, alors, de ne rien faire.
Épisode 3 : Le 28 février, malgré toutes ces réticences, le débat se fera quand même et portera sur…la Laïcité et la place des religions dans la nation. (Retour au point de départ).
Épisode 4 : Le 4 mars, pour bien calmer des esprits surchauffés, le chanoine de Latran, lors de son mini pèlerinage au Puy-en-Velay se souvient, une fois de plus, des "racines chrétiennes de la France". Puis il ajoute pour enfoncer le clou un peu plus loin, qu’un président d’une République Laïque a le droit de dire ce qu’il pense du magnifique héritage de la chrétienté.
Épisode 5 : Le 10 mars, forts des protestations du recteur de la mosquée de Paris : "Dalil Boubakeur" Abdallah Zekri a fini par déchirer sa carte de l’UMP. Militant UMP au sein du département du Guard, il appelle ses collègues musulmans du parti à faire de même
Épisode 6 : Le même jour, le Premier ministre profitait de la naturalisation, de trente-quatre « nouveaux » Français pour exclure de toucher à la loi de 1905 et clarifier la ligne du gouvernement.
Épisode 7 : Le nouveau ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, estimait, dès le lendemain, que le débat sur la Laïcité, organisé en avril, est "profondément sain" car il "ne sert à rien de cacher des problèmes".
(Fin de partie ou à suivre ?)
il cache le débat qu'ils veulent initier sous le nom de laïcité.... Alors il faut l'aborder dans tout l'enseignement aussi. Tous les établissements qui touchent des subventions de l'état.... Bel après midi
RépondreSupprimerA suivre et comme l'encre utilisée pour le post est verte doit-on supposer qu'il y a de l'espoir pour avoir à supporter d'autres initiatives aussi débiles dans le contexte actuel ?
RépondreSupprimerCe sont les pays arabes en pleine révolution qui vont pouvoir s'inspirer de nos valeurs revues par le petit .