Décidément notre société devient tous les jours un peu plus étrange !...
La caractéristique du vivant est sa capacité à se reproduire gratuitement sans limite de temps ou d’espace. Toutefois la gratuité est incompatible avec le MARCHÉ. Dans ces conditions comment "marchandiser" la nature ?
On avait, depuis toujours, l’habitude de transformer ou de cultiver la nature, ce qui faisait une valeur ajoutée monnayable des produits qui en étaient issus. À présent, il suffit d’être le premier à mettre des droits d’accès sur un végétal pour en faire un bien commercialisable, un peu comme un parcmètre le long d’un trottoir public ou un péage sur une route de campagne. Dans ce contexte la notion de bien public disparaît, comme disparaissent les prés communaux. La gratuité trace une frontière très suggestive entre le domaine de l’être et celui de l’avoir.
Dites-moi ce que vous en pensez ?
Comme vendre à une société privée, un bien communal comme une partie de forêt domaniale, ce qui est interdit par la loi....
RépondreSupprimeret c'est récent....
La privatisation du vivant est supposée protéger la diversité faune , flore ect comme les OGM qui devaient permettre à tous les êtres humains de manger .
RépondreSupprimerLa cause est belle , la mise en oeuvre attire les rapaces habituels hélas !