vendredi 26 octobre 2018

Mélenchon ou la colère des dieux.


Méluche tes colères stériles te discréditent plus qu’elles ne te valorisent. Confier les clés de la France à un seul homme, pourquoi pas ? Mais à un homme qui sait garder ses nerfs et qui ne va pas nous déclencher une guerre nucléaire parce que Trump lui a marché sur le pied ! J’imagine mal un sommet européen où le président français monterait sur la table en hurlant : « Je suis la France ! Ne me touchez pas !  Ma personne est sacrée ! ». Ce qui me choque le plus, ces derniers jours, est ta morgue presque raciste face à une journaliste à l’accent du Sud que tu traites avec un mépris indigne d’un homme qui se veut être le représentant de la nation, toi l’humaniste ! Or la nation est plurielle, elle est composée d’une mosaïque d’accents. La France une et indivisible de Strasbourg à Biarritz (et plus de Dunkerque à Tamanrasset)  et pourtant ses accents sont si différents ! Alors Jean-Luc, toi l’élu de Marseille, né au Maroc, te moquer d’un accent est aussi débile que d’être antisémite. Te moquer d’un accent c’est te moquer de la France et comme la France c’est toi, dis-tu, c’est te moquer de toi-même ! Ah au fait, j’allais oublier, félicitations pour ton engagement au service des Insoumis, avec cette jolie brunette, Sophia Chikirou, chez toi, dès 7h du matin et déjà sur la brèche, quelle puissance de travail ! 
Entre la politesse glacée et quelque peu pédante de Macron, le bouillonnement colérique de Mélenchon, les rires avinés de Marine et la raideur condescendante de Laurent Wauquiez, ça ne donne pas une envie folle de s’impliquer politiquement. Ah les cons !

vendredi 19 octobre 2018

Corruption


« Le pouvoir corrompt. Le pouvoir absolu corrompt absolument » : Lord Acton, historien et philosophe anglais du XIXème siècle a eu cette formule saisissante par les temps qui courent. Depuis l’empire Romain c’est perpétuellement le même schéma, sauf que pour eux l’assassinat politique était l’aboutissement logique d’un processus électoral. Aujourd’hui la corruption engendre inlassablement la même spirale perverse : Corruption, exaspération du peuple, rupture d'avec le pouvoir, explosion sociale, arrivée de l’homme providentiel, vous savez celui qui marche sur l’eau et guérit les écrouelles. Il ne peut alors faire qu’une seule chose pour redresser le pays : prendre tous les pouvoirs dans sa jolie main et instaurer une discipline de fer avec autoritarisme. Pour finir c'est la dictature. Le peuple s’en félicite… pendant un mois, puis progressivement ce même peuple commence à regretter sa liberté et la démocratie, mais comment faire ? La révolution, bien-sûr ! et c’est reparti pour un tour. C’est la triste réalité pour l’Amérique du Sud, mais pas que, la Pologne, l’Autriche, la Hongrie et maintenant l’Italie y viennent. Si nous n’y prenons garde nous, Français, sommes soumis à la tentation.  Petit exemple : à Levallois-Perret ce bon vieux Balkani n’y va pas avec le dos de la cuillère. Toute honte bue pour pouvoir payer ses impôts, dit-il, il diminue les émoluments de ses adjoints pour augmenter les siens de 50% ! on le comprend ce pauvre chéri ! il n’a plus les moyens, le fisc lui ayant lâchement tout confisqué, y compris son passeport, ses villas, son Riad. Il est à sec, ratiboisé, plus fauché qu’un champ de blé après les moissons. Cependant il est réélu au premier tour à chaque élection. Comme tout bon populiste, il distribue ses faveurs royales (celles des impôts de la ville) à qui vote pour lui. Ah Monsieur le maire, comme nous vous aimons ! Ah les cons !

vendredi 12 octobre 2018

Brexit


Les Anglais, embourbés dans leurs contradictions, ne savent plus que faire : « avancer ou reculer ? » Continuer c’est se détacher définitivement de l’Europe avec les conséquences dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles. Revenir en arrière après un second référendum, c’est se ridiculiser aux yeux du monde entier ! À chaque fois que leurs sociologues, leurs économistes tirent la sonnette d’alarme, les Anglais disent : « Mais on ne nous nous avait pas dit tout ça !». En allant voter ″non″, ils ne savaient rien des files camions qui s’étireraient sur leurs routes avant de prendre les ferrys ou le tunnel, ni rien de la frontière douanière entre les deux Irlande, ni des velléités d’indépendance de l’Écosse qui, elle, souhaite rester en Europe. Aujourd’hui les Anglais sont comme quelqu’un qui aurait tiré la bûche du dessous et qui aurait pris tout le tas de bois sur la figure. Cependant, ce que l’on dit moins, c’est qu’économiquement le Brexit serait aussi une catastrophe pour l’ensemble de l’Europe et ce gros crétin de Trump  n’attend que ça ; il ne rêve que de divisions. En revanche cette phase de prise de conscience doit faire réfléchir les autres candidats au départ, l’Italie en premier. Dans les textes, rien n’étant prévu pour un départ, les conséquences restent largement inconnues pour tous. Le pire c’est que cela abîme, encore un peu plus, cette belle idée Européenne. Toutefois cette crise risque d’être salutaire pour une Europe qui se cherchait politiquement depuis sa création. Les citoyens britanniques peuvent dire de leurs dirigeants :  Ah les cons !

vendredi 5 octobre 2018

Champions du monde !


…and the winner is… glyphosate ! Champion toutes catégories de l’hypocrisie politique. Puissance des lobbies, faiblesse de l’exécutif, veulerie des élus des régions agricoles, tout est encore en place pour nous laisser empoisonner en toute quiétude. Mais peut-être sommes-nous tous des insectes nuisibles qu’il faut éliminer ? Les cancers explosent, on sait que le glyphosate est ″potentiellement″ dangereux, mais on continue à l’autoriser pendant trois ans. A contrario ″90″ sur les routes secondaires est peut-être mortel ? En quelques semaines, on déboulonne tous les panneaux pour les remplacer par le 80, toutefois personne ne le demandait ! Et pourtant on l’a fait à titre expérimental, au nom du sacro-saint principe de prÉcaution. Alors dans ces conditions pourquoi autoriser un toxique pendant trois ans ?  Mais nous attendons un remplaçant efficace, dit le gouvernement. Et Nicolas H. avala une couleuvre de plus sans rien dire ; ainsi dépeupla-t-il la France de ces reptiles pourtant si utiles… c’est là qu’il aurait dû démissionner !!!  Mourez tranquillement braves gens, nos élus veillent sur vos cancers. A-t-on fait la balance entre le coût global des chimios, scanners, résonnances magnétiques, chirurgies, radios, suivis, rééducations, soins divers et le surcoût de l’abandon de cette saloperie ? Regardez la courbe d'augmentation des cancers, elle est parlante non ? … Ah les cons !