Contrairement à ce
qu’il a laissé entendre le jeudi 22 mars, sur TF1, Sarkozy était informé depuis
le 7 février dernier de sa future audition en
qualité de mis en cause, par les enquêteurs de l’Office anticorruption dans
l’affaire des financements libyens. Ce bon vieux Sarko adopte alors la
stratégie de tous les petits malfrats de banlieue : devant le juge nier,
nier, nier quoi qu’il arrive. « Quoi
les 10 000 € retrouvés chez moi ? Mais j’les ai gagné au PMU ! quoi les 10 kgs ce coke qui étaient à
côté ? Ah mais j’vous jure m’sieur l’juge, c’est pas à moi, on veut
m’nuire ou quoi ? ». Mais les faits sont têtus, Nicolas ! et
toutes tes casseroles finiront bien par te faire tomber.
Que le nain hydrocéphale soit condamné ou pas, je
m’en tape ! Ce qui m’incommode c’est qu’il ait été président de la
République française et que pour y parvenir, il ait été capable de s’associer
avec cet effroyable tyran de Kadhafi. Ce
dernier l’a manipulé comme un bleu en lui faisant miroiter des contrats d’armement
mirobolants, dont AUCUN n’a jamais
vu le jour ! Et Sarko lui a déroulé, non seulement le tapis rouge des
marches du palais présidentiel, mais il l’a autorisé à planter sa tente
bédouine dans les jardins de notre République. Je sais qu’il est présumé
innocent, mais avec toutes ses affaires, ça fait beaucoup d’innocences cumulées.
Je me régale à le voir trembler de rage devant les caméras de son ami Bouygues.
Il ne suffit pas de crier très fort pour avoir raison, Nicolas ! Un jour
viendra, peut-être, où l’on se posera les mêmes questions pour le château de
son prédécesseur et les secrets de celui d’avant… Ah les cons !