mercredi 24 novembre 2010

Étrange biométrie

On assiste à un affaissement des libertés moyennant le renforcement de la sécurité. De plus en plus les deux notions au lieu de se compléter, s’opposent. Comment se protéger ? La réponse est souvent la même : en construisant une forteresse où l’on s’enferme "librement". Ce paradoxe évoluant de la même façon que l’opposition épée / bouclier. À chaque amélioration de l’un correspond un renforcement de l’autre. Cette compétition est sans fin, c’est une spirale perverse.
L’axe de réflexion devrait être de chercher à rendre complémentaire les deux notions de Liberté et de Sécurité. De plus le déséquilibre des moyens employés s’accentue. Le système américain "Échelon" a noyé, par un excès d’informations, LE renseignement capital pouvant éviter le 11 septembre. D’un côté une lame de cutter, de l’autre un ensemble gigantesque d’écoutes du trafic radiotéléphonique du monde entier. L’excès d’informations, tue l’information.
Le passeport biométrique américain, empêche-t-il les passages clandestins quotidiens du "Rio Grande" ?
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des idées sur ce sujet ?

mardi 16 novembre 2010

Étrange privatisation du vivant


Décidément notre société devient tous les jours un peu plus étrange !...
La caractéristique du vivant est sa capacité à se reproduire gratuitement sans limite de temps ou d’espace. Toutefois la gratuité est incompatible avec le MARCHÉ. Dans ces conditions comment "marchandiser" la nature ?
On avait, depuis toujours, l’habitude de transformer ou de cultiver la nature, ce qui faisait une valeur ajoutée monnayable des produits qui en étaient issus.  À présent, il suffit d’être le premier à mettre des droits d’accès sur un végétal pour en faire un bien commercialisable, un peu comme un parcmètre le long d’un trottoir public ou un péage sur une route de campagne. Dans ce contexte la notion de bien public disparaît, comme disparaissent les prés communaux. La gratuité trace une frontière très suggestive entre le domaine de l’être et celui de l’avoir.

Dites-moi ce que vous en pensez ?

dimanche 14 novembre 2010

Une étrange égérie

Voilà une bien étrange égérie de la Laïcité. Lorsque l’état l’abandonne, la conspue, ou la veut positive, d’autres avec des arrières pensées encore moins nobles, se mettent à la défendre. Regardez, vos yeux et vos oreilles ne vous trompent pas ! … 

lundi 8 novembre 2010

Une bien étrange radio

Radio Paris ment, radio Paris ment, radio Paris est allemande ! Vous souvenez-vous de ces archives radiophoniques de la BBC, pendant les années de plomb ?

France Inter, sa petite fille prendrait-elle le même chemin ? Après les deux humoristes Didier Porte et Stéphane Guillon, dégagés pour manque de déférence au pouvoir, voilà que Gérald Dahan, à son tour connaît la relégation ! Regardez la tête de MAM sur http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/billet-gerald-dahan/  Ah il n’a pas traîné le petit Gérald, dégagé, viré, licencié ! Philippe Val, à la triste figure, se voulut humoriste sur cette même chaîne. Aujourd'hui, il n’aime pas que l’on fasse de l’ombre à ses maîtres …
Au Moyen-Âge, seul le bouffon pouvait se moquer ouvertement du Roi. Nous régressons de neuf siècles, avec notre tout petit timonier …

vendredi 5 novembre 2010

Vous avez dit : Euthanasie ? Étrange échéance !



L’euthanasie concerne des malades que le corps médical ne peut plus prendre en charge avec un espoir de guérison, pour lesquels l’irréversibilité du processus conduisant à une mort prochaine est vérifiée, et qui sont l’objet de souffrances physiques et/ou psychiques insupportables, telles que la vie finissante n’apparaît plus compatible avec la dignité humaine. Il s’agit encore et toujours de porter assistance : s’il ne s’agit plus de porter assistance à une personne en danger de mort, il s’agit, par extension des principes d’humanisme, de porter assistance à quelqu’un qui, lucidement, avec une détermination répété, demande la mort.
Le problème se pose du double point de vue de « l’euthanasié » et de « l’euthanasiant ».
Mais également entre euthanasie « active » : donner la mort et euthanasie « passive » : ne rien faire pour éloigner l’échéance. Aujourd’hui la science met à disposition des malades des produits qui éloignent efficacement la souffrance.
Comment, selon vous, aborder ce problème ?