Pauvre petit Nicolas.

L’avocat du nain hydrocéphale a affiché sa « satisfaction » de voir son client mis en examen pour « une infraction formelle », une peccadille quoi ! Et il a rappelé que « le Conseil constitutionnel, par une décision définitive, a déjà jugé ce dépassement de compte de campagne en infligeant une pénalité de dépassement » dont l’ex-chef de l’Etat « s’est acquitté ». En revanche, le juge « a considéré que l’affaire dite Bygmalion ne concernait pas le président Sarkozy ». Voilà qui est clair, l’amoureux de la grande Duduche n’y est pour rien, enfin presque pas, ou pour si peu que ça ne vaut pas le coup d’en parler. C’est juste une toute petite erreur comptable de vingt-deux millions d’Euros. Comme pour Thomas Thévenoud, Jérôme Cahuzac ou le couple infernal de Levallois-Perret, les Balkany, la même excuse : « Je dirige la France, je suis élu du peuple, donc je peux tout me permettre et ne venez plus me pomper l’air avec ces broutilles ». Ben voyons ! Nous nous rapprochons dangereusement de certains modèles latino-américains ou de quelques pays de l’ancien bloc de l’Est dont la devise est : « Je paye donc je suis légitime ». Mais voilà nous avons tous un pouvoir, celui du bulletin de vote… Ah les cons !