Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

vendredi 30 octobre 2015

Dîner avec le diable

Le proverbe : « Si l’on dîne avec le diable, il faut une longue fourchette » s’applique de nouveau aujourd’hui. La réale politique nous enjoint de considérer les ennemis de nos ennemis comme nos amis. Ce qui tend à dire que Poutine et Bachar seraient redevenus fréquentables pour être les ennemis des islamistes ? J’aurais tendance moi à penser que « qui se ressemble s’assemble ». Le jeu des alliances peut entraîner des catastrophes mondiales. Si un archiduc n’avait pas été assassiné à Sarajevo, nous nous serions économisés quelques millions de morts. Mais voilà il y avait les alliances avec la Russie, alliée elle-même avec la Serbie, alors il nous fallait suivre le mouvement. Si nous n’avions pas été alliés avec la Pologne, nous ne serions peut-être jamais entrés en guerre en 1940. Cependant la planète est devenue un village, elle se rétrécit un peu plus tous les jours avec l’arrivée de ~ 8500 nouveaux humains toutes les heures. Pouvons-nous ignorer ce qui se passe ? Pouvons-nous laisser des millions de femmes et d’hommes se faire massacrer ?  Churchill et Staline se sont bien serrés la main, sont-ils restés les meilleurs amis du monde après la guerre ?  Sitôt la guerre chaude terminée, la guerre froide commençait. Les plus alarmistes nous disent que tout cela finira dans une nouvelle conflagration mondiale, cependant le pire n’est jamais certain. Je n’aime pas les fauteurs de guerre, ce ne sont jamais eux qui les font. Ah les cons !

vendredi 23 octobre 2015

800 exemplaires : UN SUCCÈS !

Le philosophe Yves Michaud nous dit : « Nos modes de relation à la culture ont profondément changé. Le changement est technologique : smartphones, tablettes, liseuses, télé à la demande.  Mais aussi mental et psychologique : moins de temps, attention réduite, zapping, privilège de l’image sur le mot. La place laissée pour la lecture concentrée est donc réduite, voir disparaît. Les tenants de la ″haute culture″ sont obligés de constater qu’ils écrivent pour un public qui n’existe plus. Cela vaut aussi pour les essais : on va revenir à la situation de la poésie et à des succès à 800 exemplaires. Il faut en tenir compte désormais en réduisant le nombre des publications, en faisant bien la part des choses entre les livres pour linéaires de supermarché et la littérature exigeante, en inventant probablement des systèmes de publication et de diffusion beaucoup moins chers et hors du circuit traditionnel pour celui-ci.» La lecture devient une île, le lecteur comme un naufragé y résidant. Si autrefois on n’osait pas dire que l’on n’aimait pas lire, aujourd’hui les tenants de cette opinion ne se cachent plus : « Pas le temps, c’est chiant, ça me fatigue, ça me prend la tête, je préfère la télé, etc ». Les meilleures périodes de ventes se situent à Noël, quand on ne sait quoi offrir, on offre un livre, mais là ce n’est pas le lecteur qui choisit. En revanche l’été c’est le lecteur qui achète son livre pour la plage. Néanmoins pour ces deux périodes les genres sont différents : Polar pour la plage et best-seller pour Noël. Et moi qui continue d’écrire contre vents et marrées, comme si il n’y avait pas déjà assez de livres dans le commerce, ah le con ! 

vendredi 16 octobre 2015

Marchand de Tapie

Notre Nanard national ne joue plus petit bras, ce n’est plus 400 millions qu’il déclare ne pas vouloir rendre après un arbitrage plus que douteux, mais il réclame à présent un milliard. Au moins c’est un chiffre rond qui marque bien les esprits. Personnellement je pense qu’il reste trop modeste dans sa démarche. Il devrait carrément demander d’être ministre des finances ; ainsi pourrait-il puiser dans la caisse quand bon lui semble. Ne rigolez pas, c’est avec notre argent qu’il s’achète progressivement toute la presse du sud-est…pour l’instant ! Comme disait ce cher Alphonse Allais : « Passé les bornes, il n’y a plus de limites ». S’il avait les coudées plus franche, l’ancien marchand de télévisions boufferait tout et croyez-moi, il a de l’appétit le Nanard ! Pour flirter en permanence avec la légalité, il lui faut des appuis, c’est pour cela qu’il a des amis partout à droite, comme à gauche. Normal il est tellement sympa ! Mitterrand, Sarko, Chirac, Guéand, Lagarde et bien d’autres. Pour notre président actuel et ″normal″, je ne sais pas, mais il doit bien lui faire des appels du pied. Quant à la Narine Le Peine, il s’en charge ! Les amis ce sont, pour lui, des plantes qu’il faut beaucoup arroser, toutefois c’est avec l’eau de nos puits. Ah le con !

vendredi 9 octobre 2015

À poil le patron !

Chez Air-con France, les dialecticiens du syndicalisme ont inventé une nouvelle locution de protestation: « À poil le patron ! ».
Le problème est que des blaireaux au QI d’huitre morte, l’ont pris au pied de la lettre. J’étais dans un petit coin alors voilà ce que j’ai entendu :
- T’as vu comme on l’a vite foutu à poil !
- Mais t’es con, c’était un slogan, pas pour de vrais.
-Tu crois ?
- Mais bien-sûr, pour rire j’te dis.
- Ah merde j’ai cru qu’il fallait l’faire, alors j’l’ai désapé, mais j’lui ai laissé sa cravate, quand-même, sympa non ?

Je pense qu’à la prochaine réunion du CE, ils vont sortir les Kalachnikovs, il n’y a plus que ça au-dessus ! Depuis déjà quelques temps quand je suis à l’étranger et que l’on me demande ma nationalité, je réponds : « Belge, Suisse, ou Luxembourgeois » Ah les cons !

vendredi 2 octobre 2015

Moche-wagen

Tonton Adolphe l’avait voulu voiture du peuple et elle le fût ! Bien-sûr le petit moustachu à la mèche rebelle avait une idée derrière la tête, à savoir de transformer ces braves et inoffensives coccinelles en Panzerdivisionen  et il le fit ! Et voilà t-y pas que maintenant ils se mettent à nous raconter des carabistouilles sur la pollution de leur merveilles de technologie made in Germany ! Angela doit se sentir toute petite dans ses blazers mauves ; elle, fille de pasteur devant un tel mensonge doit s’enfermer dans sa chancellerie. Je vous laisse juge sur la capacité de dissimulation de nos amis industriels Allemands. Je vais me méfier des saucisses de Francfort, je me rabattrai désormais sur celles de Strasbourg. Ah les cons !