Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

samedi 28 février 2015

Une étoile de plus

Depuis vendredi 27 à 3 h du matin, il y a une étoile de plus au firmament, notre fille Sophie, nous regarde avec sa grâce habituelle, ses deux garçons et nous sommes inconsolables...  

vendredi 27 février 2015

BILLET D’HUMEUR…MAUVAISE !


Un vieux proverbe yiddish dit : « Heureux comme un juif en France ». Pourquoi les Français juifs partiraient-ils de leur pays qu’est la France ? Partir, c’est donner raison à quelques crétins déculturés qui se déplacent dans la vie avec 500 mots. La présence de juifs en France remonte à l'antiquité. Des commerçants juifs fréquentèrent le port de Marseille dès l'époque de la colonisation romaine, ils furent à l'origine des communautés de Provence. Quand les musulmans, les juifs et les chrétiens vivaient en paix, cela donna une civilisation très éclairée, tels les Mozarabes d’Espagne. Si tant de juifs Allemands se sont réfugiés en France après 1935, c’est qu’ils pensaient y trouver un abri contre la barbarie. Nous n’avons pas tout fait pour les protéger. Aujourd’hui nous savons les défendre, au nom de quoi partiraient-ils ? Si les pratiquants de chaque religion devaient faire leur ″Alyah″, où devraient aller les bouddhistes ? Quant aux protestants faut-ils qu’ils émigrent tous en Allemagne, sous prétexte que Martin Luther était Allemand, ou en Suisse où est mort Calvin ? Et j’éviterai de parler des musulmans, divisés entre sunnites et shiites, difficile de trouver un pays. À ce compte, moi qui suis athée, devrais-je émigrer sur la Lune ? La Laïcité c’est aussi la LibertÉ de pratiquer ou non une religion, sans qu’elle intervienne dans la vie civile. Décidément Roland Dumas est un vieux con qui alimente l’idée du complot et remet de l’essence sur le feu. Lui aussi est sous influence : celle des abrutis !

vendredi 20 février 2015

UN PEU D’HUMOUR GRINÇANT

À ne pas dire à un auteur qui vous offre son livre :
- Merci c’est gentil mais je n’aime pas lire, je vais l’offrir à ma belle-mère. (Tu peux t’accrocher pour le prochain, Ducon)
- Alors c’est votre dernier roman ? (dire plutôt : c’est votre nouveau… ? Pas superstitieux, ça porte malheur)
- Moi aussi j’ai commencé un bouquin depuis cinq ans, je vais m’y remettre. (Ne te gêne pas pour moi !)
- Ça vous rapporte combien ? (Énormément et je planque tout en Suisse chez HSBC)
- Vous en vendez combien ? (Un peu plus que Marc Lévy, un peu moins que le catalogue IKEA)
À ne pas dire dans une librairie à un auteur qui vient dédicacer :
- Je ne vous connais pas, je préfère les auteurs connus. (Casse-toi pauv’ c…)
- Je n’aime pas les polars (vous n’avez pas lu les bons, comme les miens)
- Pourquoi écrivez-vous ? (Pour mon chien, il dévore mes livres !)
- Ça parle de quoi ? (Tout est sur la 4e de couv’ taka lire, Dugland !)  
- Trop cher, je vais attendre qu’il soit en ″poche″ (Tu peux attendre longtemps, Dugenoux !)
Comme mes petits-fils :
- Chic ! Papi écrit des livres, on va être riches !  (Tu peux attendre longtemps, mon chéri…)


Toutes ces questions et observations sont vécues et absolument authentiques, en revanche les réponses furent pensées très fort, sur le moment. Décidément la promotion est une école d’humilité…

vendredi 13 février 2015

Strip-Tyque de Denys Treffet

Mon ami Denys renoue avec le théâtre érotique, cette grande tradition de la littérature érotique.
Ce théâtre remonte aux Grecs et à la comédie antique (en particulier Aristophane avec notamment Lysistrata) mais on peut trouver dans Le Banquet de Xénophon (la scène IX) qui le clôt, présentant un jeune homme et une jeune femme (Dionysos et Ariane) qui, se caressant de façon de plus en plus réaliste, font fuir tous les convives pressés de rentrer chez eux auprès de leurs femmes « Pour en jouir », en démentant par leurs sens tous leurs discours philosophiques conformes à celui de Socrate qui refuse tout contact corporel et reste seul ou presque, plutôt que de rejoindre sa compagne Xantippe, certes de trente ans plus jeune mais célèbre pour sa laideur et son caractère acariâtre.

Aujourd’hui, la pièce (habillée) est défendue par deux acteurs et un joueur de bandonéon : l’atmosphère évoque la Pena, cabaret de tango. Le 1er acte a été créé, il y a quelques années, par Anne de Broca à l’occasion de l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Cette pièce a été conçue par Denys Treffet  comme un hymne aux femmes : Strip-tyque qui commence par les apparences de l’esclavage se révèle une initiation à la liberté, ou plutôt aux libertés. Il essaye, avec bonheur, d’être fidèle à la définition du ″scabreux″ par Breton : « ce qui côtoie tout au long le précipice, l’évitant de justesse, pour en entretenir le vertige »

Théâtre Essaïons 6 rue Pierre du Lard 75 004 Paris 01 42 78 45 42 

vendredi 6 février 2015

MACHINE À REMONTER LE TEMPS ?

Depuis toujours quelques nostalgiques refusant le modernisme pensent que « c’était mieux avant », les intégristes de tous poils fonctionnent sur ce principe. C’est leur dialectique « Revenons aux vraies valeurs, aux sources de notre religion, dans son intégralité », enfin de ce qui les arrangent dans ces ″sources″. Jamais au travers de l’histoire de l’Humanité une société entière n’est revenue en arrière, au pire, elle reste figée dans un immobilisme qui la décale par rapport à l’ensemble de la planète. L’antiquité nous a montré que des civilisations naissent, se développent et meurent, sous les coups d’une autre plus avancée, mais jamais n’enclenchent la marche arrière. Il en va de même pour les religions, les fantasmes de quelques décérébrés criminels ne peuvent être institués en modèle de société. Jean-Louis Bianco, président de l'observatoire de la Laïcité, l'homme, qui souhaite qu'on tire des leçons pour « qu'on puisse mieux vivre ensemble » a été clair avec les enfants, lors d’une intervention en milieu scolaire: « C'est du terrorisme pur qui s'est habillé d'une question religieuse. Les terroristes sont des fous, ce sont des gens endoctrinés, isolés. Ils se fabriquent un monde qui n'existe pas, sauf dans leurs têtes ». C’est à nous, adultes, de relayer ce message…