Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

vendredi 26 septembre 2014

Vieux con !

Progressivement, sans même m’en rendre compte, je suis devenu un vieux con. La vie de ce début de 21e siècle me parait d’une accablante laideur et comme tout le monde s’en arrange, c’est moi qui ne suis plus à ma place. Le communautarisme enferme chacun de nous dans une bulle, de plus ces bulles deviennent d’une étanchéité totale à ce qui est extérieur. Chacune de ces bulles est composée des microbulles de nous-même. Allez donc parler de Mozart dans les "quartiers! : « Oh, eh ziva bolos ton Zarmo, j’nike sa mère! » Nous voyons se développer des cultures qui engendrent des monstruosité rivalisant de perversité et de cruauté. Posons-nous la question des origines du mal. Qu’est-ce qui pousse un Kévin Dupont de 16 ans à s’embarquer pour le djihad ? La réponse est dramatiquement simple : Il n’a pas trouvé dans notre société une voie qui l’enflamme, alors il se tourne vers le romantisme frelaté du terrorisme. Il pensera y retrouver des frères d’arme, il y trouvera une mort pitoyable et anonyme. Qui en est responsables ? Nous les vieux cons qui n’ont pas su ou pas voulu créer un monde meilleur. Au mieux, avec un bac+5, les jeunes seront réduits aux caisses de supermarchés ou à livrer des pizzas. Alors gagner 2000 Euros par jour pour dealer pourquoi pas ? Faire le coup-de-feu en Syrie, pourquoi pas ? Toutefois, il ne faut pas dire que la société ne fait rien ! Si elle soigne les symptômes, elle ne guérit pas la maladie. La voix la plus radicale dans ce domaine nous dit : « Ce sont les étrangers qui précipitent la France vers l’abîme ». Voilà le raisonnement typique des dictatures, trouver un bouc émissaire et instiller insidieusement la peur dans la population, peur qui se transforme vite en haine. On sait où cela se termine, dans les chambres à gaz pour certains et dans les ruines fumantes pour tous. Gardons la tête froide…


vendredi 19 septembre 2014

L'aventure...

« Le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture », comme le dit Jean Ricardou.

Pour une certaine journaliste, pardon, scribouillasse, l’écriture n’est que l’instrument fétide d’une vengeance de femme aigrie.  Sait-elle qu’elle discrédite la République toute entière et notre pays aux yeux de l’étranger ? J’en doute ! Heureusement pour d’autres l’écriture est une belle aventure à double détente. Le premier effet est de s’insinuer dans le récit que l’on écrit et de le vivre de l’intérieur, au même titre que le lecteur lui-même. L’auteur devient alors acteur de sa propre histoire en se glissant dans la peau alternativement de chaque personnage. Puis une fois le livre terminé c’est une autre aventure qui commence, celle du livre lui-même. Il va vivre sa propre vie, cependant comme un enfant il a encore besoin de ses deux parents, l’auteur et l’éditeur. À eux deux ils vont lui faire faire ses premiers pas dans le grand monde des libraires. Ce n’est pas toujours la phase la plus facile. Il faut, tout honte bue, dans la librairie, vanter la "marchandise" au client de passage. C’est hélas à ce prix que l’on peut faire vivre son livre

vendredi 12 septembre 2014

Un pot ?

« Un pot, un pot, p’têtre qu’y n’pensent qu’à boire à Paris ? », comme le disait Fernand Raynaud. Eh bien non ils ne pensent pas qu’à boire à Paris, ils oublient leurs impôts et leurs loyers ! Étourderie bien compréhensible pour nos dirigeants avec tous ces soucis que la France provoque en ce moment. Ils ont une charge mentale beaucoup trop importante pour penser à tout ! Allez, on leur pardonne bien volontiers. Cependant le premier fonctionnaire de Bercy qui vient me rappeler que j’ai un retard de paiement de 24 heures, je lui explose la tronche ! Ah ça ne va pas être du gâteau pour sanctionner le contribuable moyen. Et dire que le grand Charles payait l’électricité privative de l’Élysée… 

lundi 8 septembre 2014

Rentrée littéraire

À quoi peut bien servir une "rentrée littéraire? Le mot RENTRÉE signifiant que l’on est sorti et de retour. Or je ne vois pas beaucoup d’auteurs annonçant leur "sortie littéraire" !
-           Au revoir, je vais faire un tour dehors
-           Non reste !
-           Je reviendrai pour la rentrée littéraire 
-           Pas avant ?


C’est le public qui sort les auteurs ou pire encore les éditeurs. Le mien (CORSAIRE ÉDITIONS), me dit au moins deux fois par an : « De plus en plus de livres, de moins en moins de lecteurs ». Alors que devons-nous faire, nous pauvres auteurs du marais littéraire ? Nous tirer une balle dans la tête, nous jeter dans un brasier allumé avec nos livres invendus ? Eh bien non ! Moi je ne renonce pas, je m’accroche, je continue. Je vois que ces derniers temps ce serait la vengeance et le dépit qui infeste les rayons de nos librairies d’une odeur nauséabonde, mais 2 millions d’exemplaires en une semaine ! Alors respect ! Je crois que je vais me lancer dans les souvenirs érotiques de Tante Yvonne… 

lundi 1 septembre 2014

Construire plutôt que détruire

De partout des bruits de bottes, des bombardements, des foules en exode sur les routes, jusqu'aux portes de l’Europe. Les taches solaires, les conjonctions astrales, les dieux en colère, seraient-ils responsables de toutes ces folies ? Je ne sais pas ce qui se passe mais toujours est-il qu’il semble que rien n’aille plus très droit. La presse en rajoute une louche tous les jours, comme si elle se réjouissait de la chose, dans le genre « Cette fois la catastrophe est pour demain ». Il semble bien que nous soyons à un tournant de société, c’est vrai, cependant ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi ! En France, les partis, tels que nous les connaissions explosent, plus centrés sur leurs embarras internes que sur celui des Français. L’UMP cherche 60 millions d’Euros et un leader présentable, le PS cherche une cohérence entre sa droite et sa gauche, la marine FN doit finir de tuer le père, le PC tente de sortir de sa tombe, quant aux Verts... Après s’être largement discrédités, les partis politiques ne sont plus porteurs des espoirs et des aspirations de nos concitoyens. Alors les Français, laissés seuls, commencent à tenir des propos d’un autre temps. Le racisme, la xénophobie, l’intolérance, le sexisme refont surface, sans complexe. Les religions n’échappent pas à la règle, chacune se claquemure dans un communautarisme étanche et radical. Dans ces conditions ne soyons pas étonnés que la parole se libère, on commence à entendre des propos que l’on croyait à jamais bannis. Des élus s’imaginant raccrocher quelques voix par-ci, par-là, se permettent à l’encontre d’un ministre de la République des assertions frisant le racisme. Les attaques personnelles pour remettre en cause les idées deviennent la règle. Cette rentrée n’est décidément pas très réjouissante, mon bronzage va vite disparaître…