Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

samedi 28 décembre 2013

Une bonne année 2014 ???

Bientôt le début d’une nouvelle année. De gauche, comme de droite, voir des deux extrêmes, les discours sont à peu près les mêmes : « Il faut changer pour retrouver notre place dans le concert des nations ». Pas un seul gouvernant ou candidat, que ce soit : la Walkyrie blonde, Narcozy-le-retour, le "Valseur" ou "L’autre pays du fromage", n’oserait avoir le discours de W. Churchill, pourtant conservateur et réactionnaire : « Je vous promets du sang et des larmes, mais je vous promets la victoire ». Quelle femme ou homme politique pourrait se faire élire en disant : « Nous ne retrouverons jamais les 30 glorieuses, le monde a changé malgré nous, il nous faut nous préparer à régresser, organisons-nous pour le faire dans la solidarité et la fraternité ». Pas politiquement correcte ! Pourtant seul discours à ne pas utiliser la langue en chêne massif. À votre avis combien de fortunes faut-il pour égaler les 500 premières ? Ne cherchez pas, il en faut simplement 4 milliards, dont la 501e et la vôtre ! Triste réalité, le déséquilibre riches-pauvres s’accentue tous les jours. Pendant ce temps la télé-bidet, propose à des jeunes un peu perdus, des modèles improbables. Gourdasses décervelées qui bâtissent des fortunes sur une plastique siliconée en prononçant des paroles devenues sacrées « à l’eau, quoi… à l’eau ! ».
Écrire des polars c’est aussi, pour moi, une façon de dénoncer les dysfonctionnements d’une société livrée sans retenue aux marchands et aux gourous.

Souhaitons-nous donc une année 2014 un peu moins débile que les précédentes, tout simplement…

dimanche 22 décembre 2013

Petite digression sur l’utopie.

Sans utopie le monde serait bien triste, entends-je souvent dire. Méfions-nous toutefois de l’utopie, cette quête d’une société idéale provoqua dans le passé quelques monstrueuses catastrophes. Le nazisme fût originellement une utopie et si l’humanisme ne vient pas sous-tendre l’utopie cette dernière dérive fatalement vers des rivages inattendus. Certes les utopistes du 19e siècle conduisirent au progrès social, en revanche ils apportèrent indirectement l’édification des goulags. Par exemple Charles Fourrier inspira Marx puis, de fils en aiguilles, c’est Staline qui enferma cette belle idée de l'école sociétaire dans les geôles du Kremlin. Les dérives se produisent souvent lors de la prise du pouvoir par les théoriciens. Les peuples opprimés ou désabusés ont tendance, par désespoir ou lassitude, à se jeter dans les bras de ceux qui leur parlent de matins qui chantent et d’Homme nouveau. Même si leurs intentions sont nobles, par inexpérience du pouvoir, l’utopie se transforme vite en idéologie, puis en dictature afin de garder "pure" cette idée d’une herbe plus verte. Depuis quelques temps des odeurs nauséabondes, aux relents d’anciennes idéologies utopiques remontent des égouts de l’Histoire. De plus en plus la parole se libère et ce qu’on lit sur la toile est souvent immonde. Que les Maurras, Brasillach, Drieu-La-Rochelle ne reviennent jamais… Joyeux Noël quand-même !

samedi 14 décembre 2013

« Ce qu'il y a de plus pénible dans l'écriture : la sécheresse, l'intervalle entre deux livres, comme un hiatus dans sa propre durée intérieure. On se croirait en suspens. » Fernand Ouellette

J’en suis là ! Mon prochain bébé doit "sortir" au mois de Mars. Tout est terminé, relectures, corrections, modifications et approbation de la couverture. Le thème général du suivant est encore très flou dans ma tête et je recule le moment où je dois jeter la première phrase sur le papier. Procrastination, paresse ou peur de me jeter dans l’eau froide ? Probablement un peu tout cela en même temps. Pourtant une fois démarrée une histoire est comme une voiture, il suffit que le réservoir d’imaginaire soit bien rempli pour qu’elle me conduise. Là s’arrête la comparaison car souvent ce véhicule, un peu spécial, ne me conduit pas à la destination prévue. De chemins de traverse en routes secondaires, je me retrouve où je n’étais pas sensé aller. C’est de cette façon qu’à la moitié du livre en me relisant je pulvérise cinq ou six chapitres. Avec toutes ces lignes tuées dans l’œuf, il y aurait de quoi écrire au moins deux livres. Écouter son imagination c’est bien, suivre un itinéraire c’est mieux, toutefois encore faut-il lancer le moteur…
Je serai en dédicaces samedi 21 12 chez CULTURA Gennevilliers de 10 h à 19 h

vendredi 6 décembre 2013

L'auteur et son œuvre

Oui c'est moi avec mon auteure
Je vais avoir la fatuité de me citer moi-même ! Dans mon précédent billet je finissais par : « Toutefois il faut toujours garder un voile de mystère entre mensonge et réalité, entre le créateur et sa création » Louis Ferdinand Céline était un parfait salaud raciste et antisémite, pourtant il est l’auteur du "voyage au bout de la nuit", l’un des chefs-d’œuvre de la littérature française. Karl Orff, compositeur préféré de tonton Adolphe a composé "Carmina Burana". Salvador Dali, peintre de génie était un admirateur de Franco et l’on pourrait aller encore plus loin. Certes si Hitler avait eu du talent, il aurait été admis aux beaux-arts de Vienne, malheureusement pour l’Humanité il était un peintre médiocre, mais un excellent dictateur. Si Napoléon avait été meilleur en cosmologie, il aurait été reçu au concours de sélection pour la croisière de La Pérouse sur L’Astrolabe. Ainsi aurait-il été dévoré par des sauvages, comme le chef de son expédition. De cette façon le massacre de la moitié de l’Europe aurait été évité. Mais voilà ni Hitler, ni Napoléon ne furent des artistes ou plutôt furent-ils les tristes artisans de massacres de masse. Cela dit, on peut être un homme d’honneur, un humaniste et aussi un écrivain de talent. Cependant, même pour les auteurs les plus connus et pour des raisons de marketing, l’auteur doit fusionner son image avec celle de sa création au moment de la promotion de son livre, nécessité fait loi !...