Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

lundi 25 novembre 2013

Écrire c’est presque toujours mentir (Jules Renard)

Ce bon vieux Jules, dont je me sers allègrement pour mes thèmes de billets, a bien raison. Les auteurs sont tous des menteurs ! Cependant il ne dit pas le plus jouissif de l’affaire. Au milieu de cet océan de mensonges, qu’est un roman, c’est d’y placer une île de vérité, ou plutôt un îlot, voir un simple récif. Bien sûr, cela passera inaperçu aux yeux de la majorité des lecteurs, mais quelques initiés souriront. Soit l’auteur leur est si familier qu’ils le reconnaissent, soit le lecteur en est lui-même l’île. De plus, tout bon menteur sait qu’il faut toujours appuyer un mensonge sur une assise de vérité. Les auteurs de polars ne sont pas tous des tueurs psychopathes et alcooliques ou de supers policiers à l’intelligence einsteinienne. C’est l’imagination qui les guide et l’imagination est déjà un mensonge en soi, mensonge que l’on se fait à soi-même. Comme les enfants, l’auteur dit : « On dirait que je serais un tueur de vieilles dames » et hop il étrangle sa belle-mère, pardon Simone mais c’est trop bon !  Toutefois il faut toujours garder un voile de mystère entre mensonge et réalité, entre le créateur et sa création…

mardi 19 novembre 2013

Le must...

Le "Nirvana" pour un auteur est de voir son livre pris comme sujet pour un téléfilm ou un film de cinéma. C’est alors le  "jack pot", ou presque… Outre la manne financière que cela représente et que l’on partage 50/50 avec l’éditeur, c’est aussi le moyen formidable de se voir propulsé sur le devant de la scène. Pour cela, en marge du salon du livre de Paris, la S.C.E.L.F. (Société Civile des Editeurs de Langue Française) publie, chaque année un catalogue d’environ 600 romans, répertoire dans lequel viennent puiser les réalisateurs et producteurs. Bien-sûr ils préféreront toujours un huis clos à deux personnages se déroulant en 2013 à une reconstitution de la bataille de Waterloo. Le moindre changement d’époque, ne fusse que pour l’année 2000, entraîne des surcoûts de production. Malheureusement pour moi, mon prochain polar se déroule entre le 18e et le 21e siècle, rassurez-vous, il ne fera que ~400 pages et, pour l’instant, il mijote chez mon éditeur. Cela dit, j’en ai deux autres contemporains Affaires étranges  ou Sans Tête  et 17 nouvelles étranges ici à produire, avis aux amateurs … 

mardi 12 novembre 2013

Re Grrrreu !

Comme Shrek, je fais mon "grrreu", la saison des prix littéraires  se termine enfin avec celui du Quai des Orfèvres. Vous allez encore me dire que je suis jaloux ? Eh bien OUI je suis jaloux  na ! Je suis jaloux, non pas du prix, mais des ventes, ça oui ! Le 1/10 000e suffirait à mon bonheur. En cette saison, on n’achète pas un titre, ni un auteur, mais un bandeau rouge ou bleu. Quitte à ne pas le lire, où à l’offrir pour Noël faute d’imagination : « Un Goncourt, ça fait toujours plaisir ! » Tu parles ! Offrir un livre c’est faire l’effort de choisir en fonction du goût de l’autre, offrir un livre c’est être sûr qu’il sera lu avec plaisir. Si c’est pour se débarrasser d’une corvée-cadeaux, achetez des chocolats ! Mais voilà la littérature est l’otage de monstres griffus qui se partagent le gros de la carcasse. Les miettes sont laissées aux indépendants. Alors pourquoi ne pas faire chacun son prix ? Puisque les gogos n’achètent que les bandeaux, allons-y ! Mettons tous des bandes rouges sur nos livres avec : « Prix Duglandard du meilleur polar » et hop c’est toujours ça de vendu !


En attendant vous pouvez lire mes livres :