Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

samedi 27 juillet 2013

Lire à la plage ?

Mon chez-moi-d’été est à St Cyr-sur-mer, jolie petite station varoise entre La Ciotat et Bandol. Ses 3kms de plage attirent tous les étés des touristes du monde entier. L’année dernière j’ai compté le nombre de livres ouverts après le 14 Juillet, vers 16h sur ces 3 Kms, le nombre est ahurissant : quatre !  Soit un peu plus d’un livre par kilomètre, lectorat exclusivement féminin ! La plage était pourtant bondée, vous me direz que pour un statisticien ces occurrences n’ont de valeur qu’en observations instantanées. Peut-être qu’une heure plus tard ?... Cela dit, on lit de moins en moins de livres. Cependant, au fil de mes promenades bloggeuses, je constate qu’une minorité d’irréductibles lectrices dévorent 4 à 5 livres par semaine ! Heureusement qu’elles existent ! Toutefois quand dorment-elles ? Quand mangent-elles ?  Quand câlinent-elles leurs Chéris ?

En attendant 2014, année de la parution de mon prochain bébé, vous pouvez toujours lire sur vos tablettes : Étranges Nouvelles   pour 1.6 €

mercredi 17 juillet 2013

L’obscénité est sans frontière…

Le Maroc a aussi son émission « Star académy », comme chez-nous les candidats à une gloire éphémère ne manquent pas.  Cependant les producteurs marocains ont ajouté une dimension cynique et d’une absolue cruauté. Ils sélectionnent dans un premier "abattage" (selon l’expression des producteurs eux-mêmes), pour le premier tour 40 candidats sur plus de 1000 prétendants ; jusque-là rien d’anormal c’est aussi débile que chez nous ! Là où les choses diffèrent, c’est que sur les 40 premiers sélectionnés, 10 d’entre eux, les plus ringards, sont choisis secrètement pour le bêtisier, diffusé après l’émission. Bien sûr ils n’avertissent pas les malheureux élus ! Finalement les pauvres gamins ne se rendant compte de rien, pensent avoir décroché le gros lot et sont en fait la risée de tout le pays, qui en redemande. C’est le dîner de cons, made in Maroc. Ne nous en moquons pas, nous n’en sommes pas loin. Les bimbos siliconées, choisies pour leur QI de moule cuite, ne sont pas autre chose et finiront de dépressions en tentatives de suicide, par écrire, faire écrire un livre, puis retourneront aussi cruellement au néant médiatique…
Vous pouvez me retrouver sur Face book

lundi 8 juillet 2013

« Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu... »

… comme le disait ce bon vieux Jules Renard, sauf peut-être par le manque d’inspiration. La difficulté de parler seul étant de rester cohérent avec sa propre pensée, mais surtout avec l’action que l’on relate. Écrire des polars, c’est vouloir raconter des histoires à des adultes, moins naïfs que nos chères têtes blondes, en apparence. Il faut donc être précis. Si l’on décrit un lieu, mieux vaut le connaître ! Dans le roman "blanc" il est toujours possible de faire passer certaines imprécisions sur le compte de la "licence poétique ou littéraire". En revanche le "noir" laisse beaucoup moins de liberté, même si la quasi-totalité des lecteurs n’iront pas vérifier si la pharmacie de la rue de la-poupée-qui-tousse à Guili-sur-le-Bidon est bien en face du numéro trente-trois. Ceux qui lisent le livre et habitent le quartier, se disent : « Il se paye notre tête ! », si ce n’est pas vrai. Il en va de même avec l’Histoire et les anachronismes. Alors si l’on n’est jamais interrompu en écrivant, mieux vaut dire la vérité et la vérifier, puisque chacun sait que le diable se cache dans les détails...

En attendant, lisez  vos polars de l’été : Sans Tête ou : Affaires étranges... ou encore : Étranges nouvelles