Pourquoi ce blog ?

Ce blog, non subventionné par le Qatar, cependant pas moins niais qu'un autre, est destiné à promouvoir les idées républicaines mais aussi à évoquer l'aspect étrange de notre société et puis, enfin faire un peu de bruit autour de mes livres...

vendredi 28 juin 2013

L'écriture une évasion?

L’écriture procède du même processus d’évasion du quotidien que la lecture. Si l’auteur entraîne avec lui tous ses lecteurs, c’est donc une évasion collective comme dans le film de John Sturges, n’est-ce pas un peu étrange ? Le choix d’un livre dans une librairie résulte souvent du conseil avisé du libraire ; mais peut également être le fruit du hasard. Alors le lecteur entre dans le rêve et l’imaginaire de l’auteur, qui de son côté cherche à savoir si sa vision est partagée de la même façon. Pourtant jamais nous ne voyons les mêmes images fictives. En revanche le cinéma, lui, laisse beaucoup moins de place à la vision mentale. Cependant certains personnages, paysages ou situations sont tellement bien décrits par l’auteur que le cinéma traduit facilement l’évocation qu’en a le lecteur. Je pense à la série  Millenium  où je voyais, en lisant les 3 livres, Lisbeth Salender exactement telle que le film l’a montré.

J’attends avec impatience le verdict de mon éditeur pour le prochain polar qui, je l’espère, vous entraînera aussi dans mes divagations, comme pour :  SANS TÊTE ou :  Affaires étranges...

samedi 15 juin 2013

Le polar un genre mineur ?

Par le passé on a beaucoup méprisé le roman policier. « C’est un genre facile ! » me disait-on, ben voyons ! Mais facile pour qui ? Si c’est facile à lire tant mieux ! Moi je ne cherche pas à déplaire à ceux qui achètent mes livres, bien au contraire. Vous avez même été 469 sur les 8 derniers mois de 2012 à lire «SANS TÊTE». Facile à écrire ? Que ceux qui méprisent le genre essayent ! J’avais cette opinion à 16 ans, depuis que je m’y suis essayé, j’ai bien changé d’avis. Mon prochain livre qui est à la lecture chez mon éditeur "Corsaire Éditions" m’a demandé 2 ans d’encre, de doutes et de sueurs, parfois froides. Il est vrai que ce n’est pas mon unique métier.

Dans le roman policier ou le thriller, la mort est un ressort dramatique omniprésent, c’est parfois ce qui gêne certains lecteurs. Je pense que le talent de certains auteurs de romans "noirs" (Simenon pour ne pas le nommer) égale largement beaucoup de "blancs". Et tant mieux si c’est le genre qui se vend, c’est aussi la raison pour laquelle ceux qui n’ont jamais réussis à placer un "blanc" chez un éditeur, se lancent dans le "noir"… 

mercredi 12 juin 2013

Mourir pour des idées...

… oui, mais de mort lente, disait Tonton Georges. Les idées violentes doivent-elles être combattues avec la même violence ?  Nous revoilà devant ce fameux dilemme philosophique ! Nous savons bien que la démocratie porte en elle sa propre eschatologie. Hitler est arrivé démocratiquement au pouvoir. Si tous les Européens et particulièrement les Français de 1935 avaient lu son livre, ils auraient vite compris qui était ce gnome à la moustache ridicule ! Moi je l’ai lu, enfin pas entièrement car c’est très ch…, j’ai sauté quelques pages, mais suffisamment pour comprendre son effroyable projet. Il y décrit en détail la stratégie qu’il compte mettre en place une fois au pouvoir. Il n’y a pas une page sans vomissure sur le juifs, les Français, les ploutocrates Anglais, etc. Mais les Français ne lisaient pas plus hier qu'aujourd’hui ! L’écrit était et restera longtemps le moyen de faire passer des idées, même dans les polars !

mardi 4 juin 2013

Les mauvaises odeurs reviennent

La crise exacerbe les haines, les rancœurs, les jalousies et les intolérances.  Je commence à recevoir des commentaires insultants sur ce blog. Je n’y cache ni mes engagements, ni mes opinions, encore moins mes appartenances. Or cela ne convient pas à tout le monde. La liberté de parole est remise en question par une minorité se référant aux idéaux des années 30. Les partisans de la "vraie France" qui, depuis 1945 essayaient de se faire oublier, relèvent la tête. Mais qu’ils sachent qu’en informatique tout est possible et qu’il est facile de les tracer. J’ai donc déposé une main courante au commissariat  de mon quartier contre un certain "M", qui se reconnaîtra. En effet ceux qui jouent à ce petit jeu tombent sous le coup de l’article 225-1 et s. et 432-7  du code pénal. Alors si vous n’êtes pas en accord avec ce que j’écris, passez votre chemin, votre odeur nauséabonde importune les amis qui me font l’honneur de déposer des commentaires aimables.